Plusieurs milliers de données médicales de Neuchâtelois avaient été volées par des pirates informatiques, mardi 29 mars, révélait Le Temps le même jour.
Menaçant de les publier, si les cabinets concernés ne payaient pas une rançon, les criminels sont très rapidement passés à exécution. 43 651 informations personnelles ont ainsi été publiées sur le darknet.
Le lendemain après-midi, la RTS a indiqué que ces dernières avaient été retiré de la plateforme illégale. Si le média romand évoquait plusieurs hypothèses, dont l'abandon de l'ultimatum, il n'en était rien. Selon les informations d'Arcinfo, les pirates informatiques ont annoncé un nouveau délai de 24 heures, soit jeudi 31 mars à 13h30.
Les dossiers les plus anciens remontent à 1998 et les plus neufs sont très récents. Ils contiennent le nom des patients, leur adresse, date de naissance, numéro de téléphone, ainsi que leur profession. Selon les recherches du Temps, des données plus sensibles (dépression, séropositivité, addiction) de nombreux patients étaient disponibles. (mndl)