
Le scrutin du deuxième tour aura lieu le 28 mars prochain.Image: Keystone/watson
Il y aura six candidats au deuxième tour des élections au Conseil d'Etat valaisan. Les deux Vertes - et seules femmes - se retirent de la course. Darbellay est déjà élu, constitution oblige.
08.03.2021, 21:2408.03.2021, 21:42
Six hommes dans l'arène pour cinq places au pouvoir. Les «joueurs» du deuxième tour des élections au Conseil d'Etat valaisan du 28 mars seront:
- Les trois PDC Roberto Schmidt, Christophe Darbellay et Serge Gaudin
- Le PLR Frédéric Favre
- Le socialiste Mathias Reynard
- L'UDC Franz Ruppen
Eviter un éxecutif 100% masculin, c'est loupé
Les Verts ont retiré leurs deux candidates - et seules femmes en course - Brigitte Wolf et Magali Di Marco. Lundi soir, le président de la section cantonale du parti, Jean-Pascal Fournier, a indiqué à Keystone-ATS:
«La discussion a été difficile mais il nous semblait compliqué de justifier une présence verte au deuxième tour.»
Jean-Pascal Fournier, président des Verts valaisans
Difficile, car en lançant deux candidates, les Verts voulaient aussi éviter un exécutif 100% masculin. Mais la «sauce n'a pas pris lors du premier tour, elle aurait sans doute encore moins pris lors du deuxième.»
Par ailleurs, les socialistes ont émis le souhait que Mathias Reynard soit seul sur la liste, ajoute Jean-Pascal Fournier.
Piqûre de rappel: les résultats du premier tour, ce 7 mars 2021

Image: Canal 9
Et tout à coup, Darbellay est déjà élu
Avec le retrait de Magali Di Marco, le PDC Christophe Darbellay est de facto élu. Pourquoi donc? Car il est le seul candidat domicilié dans la région constitutionnelle Bas-Valais. Et puisque la constitution cantonale impose la présence au gouvernement d'au moins un représentant par région constitutionnelle, c'est déjà gagné pour Darbellay.
De son côté, le Conseil du PDC a voté à l'unanimité la reconduction de sa liste au deuxième tour avec Schmidt, Gaudin et Darbellay, a indiqué le parti sur les réseaux.
«Rien n'est encore joué»
A l'issue du scrutin ce 7 mars, les candidats se sont dits «confiants» mais sur leurs gardes. «Rien n'est encore joué», ont-ils avoué.
Le 28 mars, les regards seront notamment tournés vers le Haut-Valais, connu pour savoir se mobiliser lorsqu'il s'agit de défendre sa représentation au gouvernement. (ATS/AS)
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