Le juge Michael Ecklin, qui a expliqué qu'il ne remet pas en cause le principe d'urgence climatique, a également précisé que chaque action jugée en Suisse par un tribunal peut amener des réponses différentes. «Ce cas n'est pas similaire à celui de Fribourg, Lausanne, Genève ou St-Gall».
Le tribunal a relevé que les activistes n'ont pas demandé d'autorisation pour manifester sur le domaine public et qu'ils ont violé la loi sur la circulation routière. Il les condamne à une amende de 200 francs chacun et au paiement des frais de la cause.
Le juge a néanmoins acquitté l'observatrice du collectif, qui s'assurait depuis le trottoir que l'action se déroule sans problème. Selon lui, on ne peut pas retenir qu'elle a entravé la circulation. (ats)