Rebondissements dans l'affaire de l'enlèvement de la petite Mia, la semaine dernière dans l'Est de la France. Un mandat d'arrêt international a été lancé, visant un homme soupçonné d'en être le principal responsable.
La fillette de huit ans avait été retrouvée saine et sauve dimanche à Sainte-Croix (VD) en Suisse. Le mandat, délivré par un juge d'instruction de Nancy, vise un homme soupçonné d'animer la «mouvance» anti-système dont se revendiquent les ravisseurs. Cet homme «aurait joué un rôle dans l'organisation de l'enlèvement et aurait ainsi fourni les coordonnées de l'accueillante de la mère et de l'enfant à Neuchâtel», ajoute le magistrat.
Selon le journal Le Parisien, c'est un ancien cadre du Modem en Haute-Garonne, 54 ans, qui vit en Malaisie depuis plusieurs années. Exclu du parti centriste en 2010, il est depuis devenu une figure du mouvement complotiste et il défend l'idée d'un coup d'Etat populaire, selon le quotidien.
La petite Mia, 8 ans, avait été enlevée mardi dernier à la demande de sa mère par plusieurs hommes alors qu'elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle dans les Vosges. Sa mère n'avait plus le droit de la voir seule ni de lui parler au téléphone.
Les cinq hommes qui ont organisé son kidnapping sont poursuivis pour «enlèvement en bande organisée d'une mineure de moins de quinze ans et association de malfaiteurs». Quatre d'entre eux ont été placés en détention. Lola Montemaggi, la mère de la fillette, ainsi qu'un ressortissant français qui l'a aidée en Suisse, sont quant à eux en détention dans le canton de Vaud dans l'attente d'une procédure d'extradition. (ats)