L’engouement pour les voyages en train-couchette s’est généralisé en Suisse, comme l'annonce Arcinfo dans un article sur le sujet. Une nouvelle qui réjouit Sabine Baumgartner, porte-parole des CFF.
Actuellement, dix destinations sont proposées aux voyageurs au départ de la Suisse: Amsterdam, Berlin, Hambourg, Hanovre, Vienne, Graz, Prague, Budapest, Ljubljana et Zagreb. Elles sont prises d’assaut et les réservations se multiplient.
Entre 2018 et 2019, les CFF remarquent une hausse de 25% de la demande. Des chiffres qui s'observent à nouveau aujourd'hui. En cause? Une motivation écologique tout d'abord. En effet, choisir de voyager en train entraîne une économie d’environ 50 000 tonnes de CO2 par an, soit la consommation annuelle moyenne de 30 000 voitures.
Plusieurs autres facteurs s'ajoutent ensuite, comme l'explique Liliane Rotzetter: économiser une nuit d'hôtel, rejoindre directement le centre-ville sans avoir à s'inquiéter du transfert depuis l'aéroport, bénéficier de tarifs concurrentiels ou encore profiter d'une expérience conviviale entre amis ou en famille.
Un succès qui ne rend toutefois pas les trains de nuit rentables. «Dans un train de jour par exemple, une place assise peut être vendue jusqu’à trois fois en moyenne entre Zurich et Hambourg. Un compartiment de train de nuit ne peut être vendu qu’une seule fois sur l’ensemble du voyage, peu importe le trajet du client», argumente Sabine Baumgartner. Il faut de plus compter plus de personnel à bord lors des voyages de nuit.
Malgré l'échec de la loi sur le CO2, des projets d'extension sont toutefois en cours, comme par exemple l'ajout en décembre 2021 d'Amsterdam au réseau des trains de nuit. Les CFF doivent toutefois encore trouver une solution de financement pour des trains de nuit vers Rome et Barcelone.