C'est une «publicité » dont le président du FC Sion se serait passé. Le quotidien vaudois 24 heures révèle qu'un lecteur s'était offusqué de la présence de Joël Moret, partenaire de boxe de l'entrepreneur valaisan dans un article du Matin.ch. Joël Moret n'est pas ce que l'on pourrait appeler quelqu'un de «fréquentable», il serait en effet proche de l'extrême droite valaisanne selon le quotidien romand.
Les images de «CC» à son entraînement de boxe ont indigné un lecteur qui lui a adressé directement une lettre. Selon 24 heures, le lecteur parle «d’un groupuscule déjà évoqué par le quotidien Le Nouvelliste en 2020, d’accointances néonazies, de sa peine de voir le boss de Martigny évoluer avec une personne qui porterait cette mouvance.» Ni une, ni deux, nos confrères ont demandé au président du FC Sion ce qu'il en pensait.
Ce qui est clair avec chaque interview de Christian Constantin c'est qu'il n'y va pas par quatre chemins. A la question: connaissait-il la réputation et l'idéologie de son partenaire de boxe? Le président du FC Sion répond sans détours:
Il ajoute aussi qu'il ne faut en aucun cas «tout mélanger» et qu'il a simplement répondu présent à un entraînement de boxe. Mais qu'en est-il du côté de l'organisateur de la confrontation? Benoît Hubert, boxeur professionnel et organisateur de l'événement, s'explique dans les colonnes du journal romand:
Pour clore le sujet, 24 heures a contacté Joël Moret, le sparring-partner de Constantin et le moins que l'on puisse dire, ses réponses ne sont pas très étayées.
Ah, et puis, la question qui pourrait fâcher? Fait-il partie d'un groupe d'extrême droite?
Pas sûr que cette réponse lapidaire dissipe les doutes.