Le scénario de l'exercice – entièrement simulé – part d'une crise entre un Etat doté de capacités spatiales et un autre qui a un accord d'assistance militaire avec la France.
L'exercice AsterX (clin d'oeil au premier satellite français «Astérix» lancé en 1965) organisé du 8 au 12 mars, est une première pour les armées françaises et en Europe.
Il constitue notamment un stress test des systèmes d'exploitation afin d'évaluer les besoins futurs et d'accompagner la montée en puissance de ce nouveau commandement installé à Toulouse et qui comprendra 500 personnels en 2025.
#AsterX2021 📣 L’exercice spatial "AsterX 2021" organisé par le Commandement de l’espace (CDE) se déroulera du 8 au 12 mars sur le site toulousain du @CNES.#Espace #NotreDéfense@Armees_Gouv pic.twitter.com/AfwONYKxvg
— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) March 4, 2021
En 2017, le «satellite-espion» russe Louch-Olympe avait tenté de s'approcher du satellite militaire franco-italien Athena-Fidus. L'an dernier Washington a également accusé la Russie d'avoir «conduit un test non-destructeur d'une arme antisatellite depuis l'espace».
Pour «muscler» sa posture spatiale, Paris a établi en 2019 une stratégie spatiale de défense et prévu d'y consacrer près de cinq milliards d'euros sur la durée de la loi de programmation militaire (2019-2025), dont 3,6 milliards pour le renouvellement de ses capacités satellitaires.
La France compte, d'ici la fin de la décennie, se doter de satellites patrouilleurs dotés de caméras et de puissants lasers pour tenir à distance de ses satellites les engins spatiaux trop curieux. (ga/afp)