Kyaw Zwar Minn, l'ambassadeur birman à Londres, parle à la police britannique devant son ambassade, qu'il dit "occupée" par des militaires de la nouvelle junte au pouvoir.Image: sda
L'ambassadeur de Birmanie à Londres a accusé une personnalité militaire proche de la junte qui a pris le pouvoir à Rangoun d'«occuper» son ambassade. L'accès au bâtiment lui est interdit. Le Royaume-Uni dénonce cette «intimidation».
08.04.2021, 03:1808.04.2021, 08:13
Kyaw Zwar Minn fait les cent pas. L'ambassadeur de Birmanie est bloqué à l’extérieur de sa résidence. Interrogé par la police sur l'identité de ceux qui étaient à l'intérieur du bâtiment, il répond: «l'attaché militaire, ils occupent mon ambassade».
Le Royaume-Uni dénonce l'«intimidation» de la junte dans l'ambassade. Cette dernière avait rappelé l'ambassadeur le mois dernier après qu'il a publié un communiqué de soutien à Aung San Suu Kyi, déchu le 1er février par les militaires. «La diplomatie est la seule issue et la seule réponse à l'impasse actuelle» avait-il déclaré.
«Ils ont dit en avoir reçu l'instruction de la capitale, et donc qu'ils ne vont pas me laisser entrer».
Kyaw Zwar Minn.
Une manifestation de protestation contre le coup d'Etat militaire s'est déroulée en fin de journée devant l'ambassade. Le Royaume-Uni a déjà sanctionné plusieurs responsables de la junte. Notamment le commandant en chef de l'armée, Min Aung Hlaing. (ats)
Plus d'articles «International»
Montrer tous les articles
Aung San Suu Kyi
1 / 8
Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi s'adresse aux partisans de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en 1997.
source: epa / david van der veen
La cheffe du groupe France insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, est convoquée à la police pour des déclarations faites le 7 octobre, jour du massacre du Hamas. Les convocations au commissariat s'enchaînent pour les membres et sympathisants LFI. Engagé dans une procédure visant Rima Hassan, l'avocat Gilles-William Goldnadel livre ses «pronostics».
C’est un communiqué qui avait fait polémique, le mot est faible. Le 7 octobre à Paris, bien loin du massacre perpétré le matin même dans le Sud d’Israël, le groupe de La France insoumise (LFI) à l'Assemblée nationale avait publié sur X un texte qui commençait ainsi: