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Petite typologie des joueurs de football

Match de finale de la Coupe opposant le GC à Lausanne, 1946 à Berne.
Match de finale de la Coupe opposant le GC à Lausanne, 1946 à Berne.Image: Musée national suisse / ASL
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«Nous voulions être des vrais durs.» Petite typologie des footballeurs

L’idéal masculin a constamment évolué au cours des dernières décennies et c’est sur un terrain de football que l’on s’en aperçoit le mieux. Plongée dans les stades du passé.
27.07.2021, 11:4906.08.2021, 15:52
Mämä Sykora / magazine de football « Zwölf »
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«De nos jours, il n’y a plus vraies personnalités.» Les fans, les entraîneurs et les ex-joueurs se plaignent souvent de la nouvelle génération des professionnels du football. La plupart du temps, ils parlent par nostalgie d’une époque passée, qui véhiculait sur les terrains un idéal masculin différent. Car en Suisse, le footballeur type a évolué au cours des dernières décennies, passant de l’aventurier téméraire au mannequin à la stricte hygiène de vie sans oublier le bagarreur coriace. Six archétypes pour six périodes sportives, mais aussi sociales, différentes.

Cet article de Mämä Sykora est paru pour la première fois dans le magazine de football Zwölf.
Le blog du Musée national suisse
Des histoires passionnantes sur l'histoire de la Suisse plusieurs fois par semaine: on y parle des Romains, des familles d'émigrants ou encore des débuts du football féminin.
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Années 1930 à 1950: L’aventurier

La télévision n’existait pas encore et les visages étaient difficiles à reconnaître sur les photos des journaux. «Pourtant, les joueurs les plus marquants avaient déjà une grande notoriété dans les années 1930», explique Christian Koller, historien du sport. Leurs photos trônaient sur les tablettes de chocolat ou les paquets de cigarettes, et ils avaient des contrats publicitaires, souvent pour de l’alcool ou du tabac.

Lorsque la Ligue nationale fut créée en 1933, le football avait depuis longtemps élargi le cercle de ses supporters. «S’il attirait un public encore assez universitaire à ses débuts, les plus diplômés se tournaient maintenant vers le handball», raconte Koller. Les joueurs portaient les cheveux courts et pommadés pour qu’ils restent en place. «A l’époque, tout le monde était coiffé de la même manière», continue Koller, «la tendance était à la coupe sage. Les footballeurs faisaient attention à être impeccables, au moins pour le coup d’envoi.»

Les adolescents ne copiaient pas seulement le style de leurs idoles, ils s’entraînaient aussi à reproduire les gestes de leurs stars dans les cours de récréation. Les joueurs très techniques capables de réaliser des performances acrobatiques comme Fredy Bickel ou Lajo Amadó étaient particulièrement populaires. Seul un petit nombre de joueurs étaient capables de faire une bicyclette, ce qui d’ailleurs n’était pas sans risque vu l’équipement d’alors. «Braver le danger était l’idéal de l’époque», dit Koller. Les gens survolaient l’Atlantique dans des engins dont les pièces tenaient tout juste ensemble, exploraient des régions inhospitalières et allaient à la guerre pour devenir des héros.

A l’instar du goal de l’équipe nationale suisse Frank Séchehaye, un certain nombre de joueurs s’essayèrent à des sports dangereux comme le bobsleigh ou la course automobile, pendant ou après leur carrière. Ceux qui étaient capables de jouer malgré une grave blessure furent longtemps considérés comme des «gars formidables». Les remplacements n’étaient pas encore autorisés et parfois, cela finissait tragiquement.

Le Chilien David Arellano, un des premiers spécialistes à faire des bicyclettes, décéda en 1927 après un match qu’il avait voulu terminer en dépit d’une collision brutale avec un autre joueur. Et Bert Trautmann entra dans la légende en 1956 pour avoir continué à jouer la finale de la Coupe d’Angleterre avec l’équipe de Manchester City alors qu’il avait une fracture des vertèbres cervicales. «L’idéal masculin en général, et celui du joueur en particulier, ne changea que dans les années 1960 avec la transformation de la société», continue Koller.

Petite typologie des joueurs de football : l’aventurier
L’aventurier.Illustration: Laura Herter

Années 1960: Le gendre idéal

«Une star? Comment aurais-je été une star avec 2000 francs par mois en comptant les primes?», demande Karl Odermatt. Dans les années 1960, il faisait partie des talents suisses, remportant titre après titre avec le FC Basel, participant au Championnat du monde et bien sûr, était reconnu partout où il allait. «C’était de la folie: partout, j’entendais ''notre Karli'', les gens se bousculaient autour de moi, les chauffeurs de tram klaxonnaient même lorsqu’ils me voyaient.» Mais à l’époque, pas de richesse à étaler. Aux premiers temps de sa carrière, sa mère gagnait plus que lui.

De toute façon, se donner de grands airs ne serait pas bien passé. L’Europe était en plein baby-boom et traversait une période d’essor économique sans précédent. Tout le monde était censé apporter sa pierre à l’édifice, les footballeurs aussi. Odermatt, qui travaillait en parallèle pour un distributeur de machines à café, déclare: «Ne pas avoir un vrai travail en dehors du sport était mal vu.» Seuls les joueurs étrangers pouvaient se le permettre, à la rigueur, et c’était rarement bien accepté.

Travailler durement et fonder une famille était un idéal auquel même les footballeurs les plus en vue se pliaient. Odermatt devint père pour la première fois à 22 ans, ce qui ne l’empêcha pas de toujours apprécier un verre de vin en bonne compagnie. «Une belle femme reste une belle femme.» Mais la société n’était pas prête à accepter les séducteurs. Au contraire. De petites histoires comme celle de Köbi Kuhn, marié et parti faire une anodine petite virée avec deux Anglaises lors du Mondial de 1966, suffisaient déjà à faire scandale pendant plusieurs mois.

Les joueurs restaient donc sur la réserve, se montraient souvent en compagnie de leur famille et faisaient rarement la fête. Odermatt poursuit : «Nous allions à l’entraînement après le travail et déjà à ce moment-là, nous jouions souvent deux fois par semaine. Lorsque nous faisions la ''bringue'', c’était avec toute l’équipe, au carnaval ou à la fête de la bière.» Puis ils rentraient directement chez eux, parce que dans les années 1960 la place des hommes sérieux et courageux était dans leur famille.

Petite typologie des joueurs de football : le gendre idéal
Le gendre idéal.Illustration: Laura Herter

Années 1970: Le presque rebelle

D’accord pour un peu, mais pas trop. Le footballeur suisse des années 1970 se distingue par son insubordination modérée et son innocente excentricité. A l’étranger, le football avait déjà couronné ses premières célébrités: George Best, resté dans toutes les mémoires y compris pour ses frasques, ou Günter Netzer, dont la discothèque Lover’s Lane à Mönchengladbach marchait toujours mieux lorsqu’il garait sa Porsche devant. En Suisse, les excès restaient une notion inconnue.

«Chez nous, les footballeurs n’étaient pas des légendes vivantes», dit Daniel Jeandupeux, attaquant du FCZ et une des grandes figures du football suisse de l’époque. Le bon vivant Fritz Künzli était peut-être le plus connu du public en raison de sa relation avec la chanteuse et actrice Monika Kälin. Jeandupeux en revanche, un apollon romand qui s’adonnait à l’écriture et qui fut plus tard entraîneur de l’équipe nationale, renvoyait l’image d’un esprit raffiné. «Evidemment, c’était un effet secondaire intéressant que d’attirer les femmes parce que l’on était footballeur.» Mais de là à en profiter réellement, il y avait un monde. Car déjà à l’époque, les professionnels savaient qu’il était important d’avoir une bonne hygiène de vie.

Le mouvement de 1968 déteignit aussi sur le ballon rond. Quoique timidement, comme sur la société suisse en général, et surtout dans le domaine de la mode. Il fallait avoir les cheveux longs. Ceux de René Botteron lui arrivaient presque au milieu du dos, mais les crinières les plus spectaculaires étaient sans conteste celles des jumeaux Niggl du GC. Cependant, faire carrière était trop important pour s’adonner sans considération à l’anti-autoritarisme. Jeandupeux raconte qu’à un certain moment, l’Armée voulait le nommer sous-officier. «J’avais envie de refuser, mais on m’aurait interdit d’aller disputer un match de la Nati contre le Luxembourg. Or, je savais que le Bayern me regarderait jouer. J’ai donc obtempéré. Le rêve de revêtir les couleurs du Bayern fut le plus fort.»

«Les relations entre joueurs changèrent à l’époque, les gens devenaient plus ouverts», raconte Jeandupeux. «Il y eut des soirées où l’alcool levait les inhibitions et où les coéquipiers montraient leur vrai visage. C’était dans ces moments que nous nous sentions les plus proches, parce que nous transgressions ensemble un interdit.» Eh bien !

Petite typologie des joueurs de football : le presque rebelle
Le presque rebelle.Illustration: Laura Herter

Années 1980: Le combattant

Ils étaient impitoyables, affichaient une volonté à toute épreuve et ne montraient jamais un signe de faiblesse. «Si l’on avait mal quelque part pendant l’entraînement, on n’osait rien dire», raconte Charly In-Albon. Ce Valaisan, vainqueur de cinq championnats avec les Grasshoppers, était tant admiré que craint pour son dévouement indéfectible. «Il pouvait arriver que l’on aille voir l’infirmier, mais s’il en parlait ensuite à l’entraîneur, on se faisait durement réprimander». Les seules choses qui comptaient étaient d’en vouloir et de se battre. «Nous sortions exténués des entraînements», se souvient In-Albon. Les joueurs étaient à bout de souffle après 10 minutes de jeu et tenir 45 minutes demandait une volonté sans faille.

«Nous voulions absolument être des vrais durs, c’est l’image que nous avions.» Dans les années 1980, In-Albon faisait partie, avec Roger Wehrli, Andy Egli ou encore Heinz Lüdi, de la défense du sélectionneur national Paul Wolfisberg surnommée «Abbruch GmbH» (littéralement : «Démolition sàrl»). Intransigeante et usant de tous les moyens autorisés à l’époque, elle ne faisait qu’une bouchée de ses adversaires. Toutefois – ou peut-être justement à cause de cela – la Nati n’a pas remporté beaucoup de victoires durant cette période.

Mais à cette époque, même hors de Suisse, le football n’était pas beau à voir – abstraction faite de sportifs d’exception tels que Maradona ou Platini. Les joueurs qui lançaient des tendances étaient des Allemands qui venaient jouer en Suisse. Karl-Heinz Rummenigge a fini sa carrière au Servette, et le champion d’Europe Hanspeter Briegel, surnommé le rouleau du Palatinat, au FC Glaris. Ce sont avant tout des entraîneurs allemands tels que Friedel Rausch, Jürgen Sundermann ou Hennes Weisweiler qui ont marqué une génération entière de footballeurs suisses.

Le combat était plus important que tout le reste, et tout ce qui était moins grave qu’une fracture de la jambe ne justifiait pas que l’on puisse manquer d’engagement. Les sobriquets attribués à ces héros de l’époque en disent long: Heinz Lüdi était surnommé «le chêne», Roger Wehrli «croc venimeux» et Charly In-Albon «le pied de fer».

La moustache, ce symbole masculin que l’on pensait disparu, a alors fait son grand retour; In-Albon en arborait bien sûr une lui aussi. La tendance était aux cheveux courts et aux vêtements confortables. «Il n’y avait pas de mode», déclare celui qui a disputé 40 matches pour l’équipe nationale. Il n’avait jamais vu de tatouage avant de rencontrer son coéquipier des Grasshoppers, Wynton Rufer : «Nous l’avons regardé comme s’il venait d’une autre planète.» In-Albon déclare au sujet de la génération actuelle de footballeurs, parmi lesquels rares sont ceux qui ne sont pas tatoués : «Ce sont devenus des mauviettes». Au temps du «pied de fer», ils auraient eu la vie dure.

Petite typologie des joueurs de football : le combattant
Le combattant.Illustration: Laura Herter

Années 1990: La pop-star

Pascal Castillo a des mèches blondes, beaucoup de gel dans les cheveux, et porte une chaîne en or. Giuseppe Mazzarelli arbore sa permanente. Et la raie de Marc Hodel est parfaitement tracée. Les albums Panini ont largement contribué à ce que de nouveaux courants de mode touchent le monde du football dans les années 1990. «J’avais une coupe à la Take That et les oreilles percées», se souvient Hodel, qui a joué au FCZ et au GC.

Mais les stars mondiales du football n’ont pas toujours pu être une source d’inspiration. Après tout, on les voyait rarement jouer car elles étaient peu présentes à la télévision. Seule une sélection de matches était retransmise en Suisse et on ne pouvait voir les stars internationales quasiment que lors des championnats du monde et d’Europe. Les stars de cinéma ou de la musique, telles que Leonardo DiCaprio ou encore les boys bands, avaient bien plus d’influence. Mais le football a rapidement rattrapé son retard durant cette décennie, touchant de nouvelles couches de la population. Ceux qui voulaient se faire remarquer ne pouvaient plus se contenter de simplement suivre la mode.

Et les footballeurs ont trouvé bien des manières de se démarquer: Roberto Baggio avait une queue de cheval, Henrik Larsson des dreadlocks, Taribo West s’était teint les cheveux en vert, Eric Cantona relevait toujours son col. Certains se sont mis à arborer des coupes iroquoises, à se teindre en blond platine et à porter des vêtements de plus en plus extravagants. Les footballeurs sont devenus des marques, David Beckham étant le meilleur exemple de réussite.

«Dans mon équipe, certains auraient pu être tout aussi extravagants», a déclaré Hodel. «Seulement, nous n’avions pas de plateforme.» Il se souvient toutefois que certains de ses coéquipiers passaient plus de temps devant le miroir qu’à s’échauffer avant les matches retransmis à la télévision. Cette dernière était leur seule scène – mise à part peut-être celle du club Kaufleuten après le match.

Toutefois, le comportement de la nouvelle génération de footballeurs n’a jamais été considéré comme non viril par les joueurs plus vieux. «Ils trouvaient tout au plus que nous avions l’air idiots», raconte Marc Hodel, qui a disputé pas moins de treize matches en équipe nationale. À l’époque, jouer à Aarau, Sion ou Zurich faisait une grande différence. Dans les grandes villes, les footballeurs suivaient plus rapidement la mode, alors que cela était mal vu ailleurs. Une grande importance était accordée à la coiffure et aux vêtements. Mais nous étions encore loin du culte du corps que l’on connaît aujourd’hui. Et pour cause : «nous n’étions à l’époque pas en aussi bonne forme. Une fois, j’ai rendu visite à Paul Gascoigne; il avait les cheveux blonds peroxydés... et un peu de ventre.»

Petite typologie des joueurs de football : la pop-star
La pop-star.Illustration: Laura Herter

A partir des années 2000 : Le mannequin

Lorsque le Beautycenter a ouvert à Bâle en 2013, toute l’équipe du FC Bâle s’y est rendue. Yann Sommer raconte sans honte ses visites chez l’esthéticienne et conseille des crèmes anti-âge. L’entraîneur Murat Yakin a quant à lui fait une seule fois l’expérience d’un peeling ... et en est ressorti avec une éruption cutanée. La différence entre les générations ne pourrait être plus évidente.

La mode et le style ont conquis les vestiaires. Pascal Schürpf, aujourd’hui attaquant à Lucerne, ne voit aucun problème à cela : «Je trouve cela plutôt bien que tant de joueurs s’intéressent à la mode et au style.» Après tout, c’est leur vie privée, et tant qu’ils performent sur le terrain, pourquoi critiquer? «En tout cas, dans les vestiaires, aucun joueur n’est moqué pour cela.»

En Suisse, personne ne symbolise le «nouveau» footballeur autant que le gardien de but de l’équipe nationale Yann Sommer. Il parle de mode, de parfums, anime une émission de cuisine et est le nouveau visage de Nivea. L’une des campagnes publicitaires de la marque a pour slogan : «Les vrais hommes ont le courage d’embrasser leur part de sensibilité – et de l’entretenir.»

Le fait que les footballeurs s’aventurent dans des domaines qui étaient considérés comme « typiquement féminins » il y a encore quelques années n’est pas la seule nouveauté. Quand Alex Frei éclate en sanglots lors de son remplacement en raison d’une blessure durant le Championnat d’Europe en Suisse en 2008, ou quand Cristiano Ronaldo fond en larmes lors d’une interview, ils ne sont victimes d’aucune moquerie. Il est désormais accepté de montrer sa sensibilité. Du moins tant que cela ne sort pas du cadre.

Le corps est devenu le capital des footballeurs. Ils font extrêmement attention à leur alimentation et à leur apparence. De temps à autre, cela donne lieu à des situations cocasses: une fois, Marco Asensio, la star du Real Madrid, ne s’est pas rendu à une fête de la Ligue des champions, car il a eu une éruption cutanée après s’être rasé les jambes. On ne peut qu’imaginer comment un entraîneur de la vieille école tel que Felix Magath aurait réagi à cela.

Même Pascal Schürpf le concède : «Avant, il fallait probablement avoir une blessure plus grave qu’aujourd’hui pour être autorisé à se rendre chez le physiothérapeute.» Aujourd’hui, les joueurs professionnels connaissent mieux leur corps et y accordent de l’intérêt, car ils savent qu’ils n’ont aucune chance s’ils ne se maintiennent pas suffisamment en forme. Grâce aux médias sociaux, ils ont désormais un moyen simple de se montrer à leurs fans, même le buste rasé ou portant un t-shirt rose.

Petite typologie des joueurs de football : le mannequin
Le mannequin.Illustration: Laura Herter
Les joueurs de Lausanne exultant de joie après un but en finale de la coupe de Suisse de 1981 contre le FC Zurich.
Les joueurs de Lausanne exultant de joie après un but en finale de la coupe de Suisse de 1981 contre le FC Zurich.Image: Musée national suisse / ASL
>>> Plus d'articles historiques sur: blog.nationalmuseum.ch/fr
watson sélectionne des perles du blog du Musée national suisse dans un ordre aléatoire. L'article «Petite typologie des joueurs de football» est paru le 13 et 16 novembre.
blog.nationalmuseum.ch/fr/2020/11/types-joueurs-de-foot

«Les joueurs de l'équipe de Suisse, c'est des amateurs, non?»

Vidéo: watson
Explosion de joie de la Nati après l'arrêt de Sommer
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Explosion de joie de la Nati après l'arrêt de Sommer
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source: keystone
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Ce Brésilien s'est fait tatouer le maillot de son équipe favorite.
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