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Covid: En Suisse, presque plus personne ne se fait vacciner

Eine junge Frau erhaelt im Impfzentrum von Giubiasco am Dienstag, 29. Juni 2021, ihre Corona-Impfung. Im Tessin werden zurzeit junge Leute in zwei Gruppen fuer unter 16-Jaehrige und ueber 16-Jaehrige  ...
Christoph Berger, responsable de la communication en Suisse, estime que l'immunité de la population est très élevée.Image: sda

En Suisse, presque plus personne ne se fait vacciner. Est-ce un problème?

A peine 1000 personnes se font encore vacciner chaque semaine en Suisse. Pourtant, cela n'inquiète pas outre mesure les autorités sanitaires: grâce aux vaccins et à Omicron, 90% de la population devrait bientôt être immunisée.
18.03.2022, 05:5118.03.2022, 12:56
Bruno Knellwolf / ch media
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En Suisse, la courbe de la vaccination s'est aplatie comme une crêpe. Depuis que le certificat n'est plus obligatoire, seulement 4500 premières doses ont été administrées. Ainsi, uniquement 70% de la population suisse a reçu au moins une dose.

Une vaccination à l'arrêt

Le chef de la Commission fédérale pour les vaccinations, Christoph Berger, estime toutefois que la stagnation du taux de vaccination n'est pas problématique. Selon lui, de nombreuses personnes non vaccinées se sont entre-temps rétablies d'une infection au variant Omicron et se sont ainsi immunisées.

En outre, avec Omicron, la pandémie a quelque peu perdu de sa frayeur: les personnes immunisées ne sont plus autant exposées aux risques. Les incitations à la vaccination, telles que le certificat Covid, n'existent plus et, bien qu'environ 30 000 nouvelles infections soient signalées chaque jour, les admissions à l'hôpital et les décès restent assez stables.

La vaccination est à l'arrêt en Suisse.
La vaccination est à l'arrêt en Suisse.image: keystone

L'efficacité de la vaccination

Christoph Berger estime que l'immunité de la population est très élevée. Selon la Task Force Covid, d'ici la fin de l'hiver, plus de 90% de la population suisse sera immunisée contre le Sars-Cov-2. Pour Christoph Berger, c'est grâce à la vaccination:

«Comparez cet hiver avec la deuxième vague d'il y a un an. Nous avions alors enregistré beaucoup plus d'hospitalisations et de décès, bien que le nombre de cas ait été beaucoup plus faible que cet hiver. Cela signifie que les maladies graves ont massivement diminué. Dans une population non vaccinée, la situation aurait été différente».
Christoph Berger, chef de la Commission fédérale pour les vaccinations

Mais pour Berger, il serait quand même judicieux de continuer à se faire vacciner. «Lors des hospitalisations, on voit toujours plus de personnes non vaccinées que de personnes vaccinées. Bien que la part des vaccinés dans la population soit beaucoup plus élevée. Surtout chez les plus de 60 ans, dont plus de 85% sont vaccinés.»

Christoph Berger, Praesident, Eidgenoessische Kommission fuer Impffragen EKIF, spricht an einem Point de Presse zur Covid 19 Situation, am Dienstag, 26. Oktober 2021, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneide ...
Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV).image: keystone

Un nouveau vaccin bientôt disponible

Entre fin mars et début avril, le vaccin de Novavax devrait être autorisé et recommandé en Suisse. Peut-être que ce vaccin pourra convaincre certains non-vaccinés. Mais il ne déclenchera pas un bond significatif du taux de vaccination.

Les vaccinations de rappel ont également ralenti, seulement 12 000 en une semaine. Un recul également lié au fait que de nombreuses personnes doublement vaccinées contractent actuellement le variant Omicron et reçoivent ainsi un rappel naturel. Pour ces derniers, le rappel devient donc inutile pour les mois à venir.

Il y a également moins de vaccinations chez les enfants. Berger recommande toutefois aux enfants qui n'ont été vaccinés qu'une fois de se faire vacciner une deuxième fois. Même si le risque pour les enfants est très faible, cela augmente la protection contre les évolutions graves.

Une quatrième dose jugée inutile

En Allemagne, la commission de vaccination «STIKO» a recommandé dès la mi-février, une deuxième vaccination de rappel pour les personnes à risque. En Suisse, cela n'est pas prévu.

«Nous ne la recommandons pas pour le moment. Ceux qui ont été vaccinés selon le schéma suisse, c'est-à-dire deux fois pour la vaccination de base et une fois avec un rappel, sont bien protégés. C'est ce que montrent les chiffres d'hospitalisation actuels»
Christoph Berger, chef de la Commission fédérale pour les vaccinations

«On veut éviter les infections graves et c'est le cas dans la population bien immunisée» ajoute-t-il. Une quatrième vaccination n'est pas nécessaire pour le moment.

«Actuellement, des vaccins ARNm adaptés à Omicron sont en cours de développement. On ne sait pas encore si un vaccin adapté de Moderna ou de Biontech/Pfizer sera nécessaire» explique Christoph Berger. Il faut d'abord observer comment le virus évolue, combien de temps la protection dure réellement chez les personnes vaccinées et guéries. «Pour l'instant, nous sommes satisfaits des vaccins que nous avons», affirme Christoph Berger.

En Israël, la 4e dose est administrée depuis le début de l'année. Une étude israélienne actuellement publiée sur «medRxiv» montre désormais que le deuxième rappel réduit le risque d'évolution grave d'un facteur 4 par rapport à la troisième vaccination. La protection contre l'infection est également doublée après la quatrième dose.

Bientôt le Covid-23?

«Avec la situation actuelle, nous arrivons à la fin de la pandémie» souligne le chef de la vaccination. La situation ne deviendra plus dangereuse que lorsqu'un nouveau variant inquiétant deviendra dominant. «Mais alors, ce ne sera peut-être plus le Covid-19, mais le Covid-23» explique-t-il.

«Même sans nouveau variant dangereux, il pourrait y avoir de nouvelles vagues avec un Sras-CoV-2 endémique à l'automne. Un nouveau rappel serait alors peut-être nécessaire, notamment pour les personnes à risque. Il faut au moins s'y préparer».
Christoph Berger

«Le Covid-19 ne disparaîtra pas, mais ne fait plus de pandémie. La majorité de la population a une réponse immunitaire et n'est plus aussi vulnérable» explique Berger. «Mais pour les personnes à risque très âgées, le virus peut toujours représenter un danger.»

Berger estime donc que la levée des mesures, comme le prévoit le Conseil fédéral pour fin mars, est compréhensible, mais néanmoins courageuse. «Le nombre de cas est déjà très élevé et ne devrait plus augmenter. Il en va de même pour les chiffres d'hospitalisation, qui sont actuellement en légère hausse.»

Mais Berger ne s'attend pas à ce que la situation devienne dramatique pour autant. Cependant, si les nombreuses infections quotidiennes n'ont pas de conséquences tragiques, elles pèsent tout de même sur les hôpitaux et établissements de santé.

Beaucoup de personnel tombe malade et s'absente pendant des jours à cause de Covid. «C'est difficile en ce moment», explique le pédiatre zurichois.

Un vaccin nasal deuxième génération

Pendant ce temps, l'entreprise bâloise RocketVax a présenté ses plans pour un vaccin de deuxième génération de vaccins. En collaboration avec l'Université et l'Hôpital universitaire de Bâle ainsi qu'avec l'Institut tropical et de santé publique suisse, il est prévu de développer un vaccin basé sur des virus vivants atténués et qui sera administré par un spray nasal.

Le consortium est dirigé par le professeur d'immunologie Volker Thiel de l'Université de Berne, un pionnier de la recherche sur les coronavirus.

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