Le monument avait été pris d'assaut par des gilets jaunes pendant leur «Acte Trois» en 2018. Tous les accusés ont été reconnus coupables d'y être entrés par effraction. Les principaux responsables des «scènes apocalyptiques» décrites par le tribunal pendant l'audience n'ont jamais été identifiés.
A l'audience, plusieurs prévenus avaient assuré ne pas avoir eu d'autre choix que de se «réfugier» dans l'arc de Triomphe par «panique», alors que c'était «l'anarchie totale» dehors. Le tribunal n'a pas été convaincu. «Il y avait d'autres moyens d'échapper au gaz lacrymogène», leur a répondu la présidente.
Ceux qui ont commis des dégradations ont écopé de peines de prison avec sursis. Ceux qui ont volé dans le monument des cartes postales, des tours Eiffel ou des arcs de Triomphe miniatures devront eux s'acquitter d'une amende de 100 euros. Tous devront effectuer 70 heures de travaux d'intérêt général.(ats)