On a vu le Watergate, le Dieselgate, le Pizzagate, le Sofagate,... Ces derniers jours, c'est le tour de l'«Aamiaisgate», ou le scandale des petits-déjeuners. Cela se passe en Finlande et concerne la première ministre social-démocrate Sanna Marin.
La polémique a éclaté le 25 mais, quand le tabloïd Iltalehti a révélé que les petits-déjeuners consommés par la famille de la cheffe d'Etat ont été financés par l'argent du contribuable.
Selon les estimations du journal, il s'agit de 300 euros par mois, écrit le Monde. Dimanche, les services de la première ministre ont revu ces chiffres à la hausse: ces dépenses avoisinaient plutôt 850 euros.
Selon la loi, les fonds publics prennent en charge l’entretien, le chauffage, l’éclairage, la décoration intérieure et le personnel nécessaire du logement de fonction. Pas les repas.
Si cela vous paraît banal, sachez que ce n'est pas du tout le cas en Finlande, où même la femme de l’ancien premier ministre a pris position. Elle a qualifié les révélations de «choquantes» et assuré que, pendant que son mari dirigeait le gouvernement, elle avait «fait le ménage, préparé à manger et fait la lessive – toute seule».
Mais cela risque d'avoir aussi des conséquences politiques. A deux semaines des municipales, l'«Aamiaisgate» vient parasiter la campagne électorale pour le Parti de Sanna Marin. (asi)