En Chine, de nouvelles règles édictées par le ministère de l'Education interdisent à l'école les punitions humiliantes pour les élèves. Elles renforcent également l'interdiction déjà existante sur les châtiments corporels.
Les élèves sont dorénavant encouragés à écrire une lettre d'excuses ou à effectuer des tâches dans la salle de classe pour des écarts mineurs, par exemple avoir oublié de faire ses devoirs.
Ceux qui ont commis des actes plus graves, comme du harcèlement, peuvent être temporairement exclus ou se voir conseiller un suivi psychologique.
L'interdiction en Chine des châtiments corporels remonte à 1986, mais les médias publics chinois rapportent régulièrement des cas d'enfants qui meurent après avoir été battus par un professeur ou qui se suicident après avoir subi des humiliations publiques à l'école.
Une fillette âgée de dix ans est ainsi décédée dans la province du Sichuan (Sud-Ouest) après s'être fait tirer les oreilles et frapper à la tête par son professeur de mathématiques pour une mauvaise addition, avait rapporté en septembre l'agence étatique Chine nouvelle.
Une élève de dix ans s'est donné la mort en juin dernier, dans le Jiangsu (Est), parce que son professeur aurait critiqué sa dissertation manquant d'«ondes positives», a rapporté le China Daily. L'enseignant l'aurait frappée et humiliée devant toute la classe. (ats/afp)