Lundi, Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de corruption et de trafic d'influence par le tribunal correctionnel de Paris, rapporte Le Figaro. L'ex-président français est condamné à trois ans de prison, dont un an ferme.
Président de la République de 2007 à 2012, l'ancien locataire de l'Elysée, n'ira cependant pas en prison. En tout cas, pas dans l'immédiat.
Parce que sa condamnation n’est pas définitive. Il aurait eu dix jours pour le faire, mais l'ancien leader de la droite a immédiatement décidé de faire appel de sa peine. Il sera donc rejugé lors d’un nouveau procès. Si il est à nouveau condamné en appel, il pourrait effectuer sa peine avec un bracelet électronique.
De nombreuses personnalités françaises, dont son épouse, Carla Bruni, se sont empressés de dénoncer cette décision du tribunal, tout en manifestant leur soutien à Nicolas Sarkozy.
Le président du parti Les Républicains, ancien bastion de Sarkozy, s'est également exprimé sur Twitter:
La peine de @NicolasSarkozy est totalement disproportionnée.
— Christian JACOB (@ChJacob77) March 1, 2021
Est-ce qu’il y a eu quelqu’un de corrompu ? Non.
Est-ce qu’il y a eu un corrupteur ? Non.
La peine repose donc sur des délits qui n'ont pas été commis. A qui profite cette condamnation ? pic.twitter.com/CM8as3OObn
Nicolas Sarkozy est devenu le deuxième ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac, en 2011, dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Le tribunal correctionnel a estimé qu'un "pacte de corruption" avait été conclu entre l'ex-président aujourd'hui âgé de 66 ans, son avocat Me Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, également condamnés à trois ans de prison, dont un ferme.