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Entendu comme témoin au procès des attentats du 13 novembre 2015, l'ex-président français a justifié sa politique étrangère au Moyen-Orient et répondu aux polémiques.
10.11.2021, 19:5911.11.2021, 06:18
Droit à la barre de la cour d'assises spéciale de Paris, costume sombre sur chemise blanche, François Hollande a raconté son 13-Novembre et explicité les décisions prises «lors de cette nuit funeste», mais aussi celles des mois qui l'ont précédée et suivie. Petite sélection de punchlines:
«Hélas, nous n'avions pas l'information qui aurait été décisive pour empêcher les attentats»
«L'Etat islamique nous a frappés non pas pour nos modes d'action à l'étranger, mais pour nos modes de vie ici-même»
«La démocratie sera toujours plus forte que la barbarie»
«Je ferais exactement la même chose aujourd'hui»
Le nom de l'ancien président a résonné à plusieurs reprises dans la salle d'audience depuis le début du procès, le 8 septembre, et dans la bouche même des djihadistes du Bataclan: un enregistreur laissé dans la salle de spectacle avait capté toute l'attaque et les revendications des assaillants.
Assis dans le box, Salah Abdeslam - qui s'est octroyé la parole à plusieurs reprises depuis le début du procès - n'a pour l'instant manifesté aucune émotion.
La déposition de l'ancien chef de l'Etat se poursuivait en fin d'après-midi, avec les questions du ministère public et de la défense. (ats)
Le procès hors normes des attentats de Paris a débuté
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Le procès hors normes des attentats de Paris a débuté
Des policiers arrivent au palais de justice de Paris.
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