Le parquet a requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis à son encontre, ainsi que 500 euros d'amende, cinq ans d'interdiction de toute fonction publique et 10 ans d'interdiction de port d'arme.
Alexandre Benalla, aujourd'hui âgé de 30 ans et reconverti dans le privé, a comparu à Paris pour 12 infractions, au premier chef pour «violences en réunion» et «immixtion dans la fonction de policier» lors d'une manifestation le 1er mai 2018 dans la capitale française.
Il est aussi soupçonné d'avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques et obtenu un passeport de service grâce à un faux, ainsi que d'avoir porté un pistolet sans autorisation en 2017, pendant la campagne d'Emmanuel Macron.
«Je ne suis pas un ange, je ne fais pas les choses dans les règles (...) Est-ce que ça fait de moi un délinquant?», a lancé le prévenu dans ses derniers mots au tribunal.
Au dernier jour du procès, la défense d'Alexandre Benalla a demandé au tribunal de se «départir» du «raz-de-marée médiatique» qui a entraîné «excès, dérives», plaidant la relaxe pour toutes les poursuites à l'exception de l'utilisation, reconnue, des passeports diplomatiques par le prévenu après son limogeage de l'Elysée. (ats)