Cette nouvelle étude pourrait se révéler très utile pour les clubs et les salles de concerts. Réalisée fin avril dans le Centre de culture et de congrès de Lucerne (KKL), elle visait à analyser le risque de transmission du virus du point de vue de la ventilation, rapporte le Nouvelliste.
Concrètement, des tests ont été réalisés à l’aide de fumigènes et de gaz traceurs, reproduisant les aérosols qui peuvent transmettre le virus. Des musiciens et 80 spectateurs étaient présents lors de cette simulation.
«Nous avons réparti les aérosols un peu partout dans la salle, sur la scène, sur le parterre, dans les balcons pour voir comment ils circulent dans l’air», explique dans le quotidien valaisan Benoit Sicre de la Haute Ecole spécialisée de Lucerne, qui a mené la recherche.
Verdict? Si la salle en question est ventilée de manière adéquate, le risque de contamination par gouttelettes et par aérosols est réduit au minimum. C'est notamment le cas du KKL, où le système de ventilation permet de souffler l’air vicié verticalement vers le plafond depuis chaque siège.
De nombreux auditoires et salles sont équipés en Suisse de ce système de ventilation. Le masque, donc, c'est fini? Pas vraiment. En fait, tous les participants de l'étude étaient masqués, à l'exception des joueurs de vent et des chanteurs, explique Benoit Sicre dans la Luzerner Zeitung.
«Malgré le faible risque, nous recommandons donc aux spectateurs de porter des masques», conclut-il. (asi)