La panne mondiale d'Internet ayant affecté, jeudi, des banques et des compagnies aériennes, notamment en Australie et aux Etats-Unis, n'a pas été causée par une cyberattaque, a affirmé, vendredi, le fournisseur américain de services Akamai. Le problème technique a été résolu.
Selon Akamai, le problème a été résolu en un peu plus de quatre heures, mais la plupart des sites Internet n'ont été touchés que pendant environ une heure.
Akamai a précisé qu'environ 500 de ses clients avaient été privés de connexion à Internet, suite à un problème avec l'un de ses produits de sécurité sur le réseau. Cela concerne en particulier:
«L'incident n'a pas été causé par une mise à jour du système ni par une attaque informatique», a précisé la société. Son origine, a-t-elle ajouté, un problème de routage des données, auquel il a depuis été remédié. Il était lié à un produit visant à éviter les attaques par déni de service (DDoS), consistant en un envoi massif de données sur un serveur pour le rendre inopérant.
Cette panne est le dernier incident en date à concentrer l'attention sur la stabilité des plateformes Internet vitales pour l'économie et sur le rôle-clé joué par une poignée d'entreprises, pour la plupart inconnues du grand public, dans le fonctionnement d'Internet.
La semaine dernière, des sites de médias et du gouvernement américain, notamment ceux de la Maison-Blanche, du New York Times et d'Amazon, ont été temporairement touchés par un problème survenu chez la société américaine Fastly, qui offre un service pour accélérer la vitesse de chargement des pages Internet. (ats)