L'ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi comparaît, ce lundi, devant la justice. Alors que le pays sombre dans la répression, elle a été poursuivie pour avoir violé une loi sur les télécommunications et pour «incitation aux troubles publics».
Elle était déjà inculpée pour avoir importé illégalement des talkies-walkies et pour ne pas avoir respecté des restrictions liées au coronavirus. Ces motifs sont jugés extravagants pour les observateurs internationaux.
Arrêtée lors du coup d'Etat du premier février, Aung San Suu Kyi a été, depuis, tenue au secret par la junte militaire. Elle a participé à l'audience en vidéoconférence.
Selon son avocat, qui la voyait pour la première fois depuis son arrestation, elle semble «en bonne santé». Une prochaine audience est prévue le 15 mars. (ats)