Maddie Groves, médaillée d'argent en 200 mètres papillon et en relais 4x100 mètres aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016, a voulu donner «une leçon pour tous les pervers misogynes dans le sport.»Image: instagram
La double médaillée olympique de natation australienne Maddie Groves a claqué la porte de la sélection pour les Jeux olympiques de Tokyo. Elle a dénoncé la présence dans le sport de «pervers misogynes».
11.06.2021, 08:1611.06.2021, 17:16
La jeune femme de 26 ans, médaillée d'argent en 200 mètres papillon et en relais 4x100 mètres aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016, a fait part de sa décision choc sur Instagram tard jeudi, alors que le processus de sélection, en vue des Jeux olympiques de Tokyo, doit démarrer samedi dans la ville d'Adelaide.
Dans son message, Maddie Groves a expliqué vouloir donner «une leçon à tous les pervers misogynes dans le sport et ceux qui leur lèchent les bottes».
«Vous ne pouvez plus exploiter les jeunes femmes et filles, leur faire honte de leur corps ou craindre pour leur santé et ensuite vous attendre à ce qu'elles vous représentent pour que vous puissiez gagner votre bonus annuel. C'est terminé !»
Maddie Grovesinstagram
Un entraîneur dans le viseur
Dans sa publication Instagram, la nageuse australienne n'a pas donné d'indication sur l'identité des personnes visées. Elle s'était plainte en novembre dernier sur Twitter d'une «personne travaillant dans la natation qui me fait sentir mal à l'aise par sa façon de me dévisager dans mes fringues».
Quelques jours plus tard, elle dénonçait un «commentaire sinistre» fait par un entraîneur non identifié, qui se serait par la suite rapidement excusé, «peut-être parce que le psychologue de l'équipe lui avait dit de le faire».
En dépit de son retrait, Maddie Groves précise qu'elle n'entend pas mettre un terme à sa carrière, disant avoir hâte de «participer à d'autres compétitions plus tard cette année». (ats/mndl)
Une vidéo d'un match disputé sur une pelouse en piteux état, «la pire du monde», a récemment fait le buzz. Mais les informations relayées n'ont pas toujours été exactes. Non, ce n'était pas une rencontre de troisième division. Et le match, pour le moins particulier, n'aurait jamais dû être joué.
Le cadre est somptueux. Nous sommes à Macari, une bourgade péruvienne calme et méconnue, perdue à 3900 mètres d'altitude. Il y a un terrain de foot, comme partout au Pérou - rien de plus normal.