Voici ce qu'une enquête interne au Service de renseignement de la Confédération (SRC) met en lumière:
C'est la conclusion tranchée à laquelle est arrivée le groupe de travail mis sur pied par le SRC et dont l'enquête est rapportée par Tribune de Genève.
Ce groupe de travail, composé d'une douzaine de personnes, a été mis sur pied suite à une enquête menée sur satisfaction du personnel en 2020. Cette dernière révélait un mécontentement de la part des Services de renseignement.
Ce qui pose problème? Quelques exemples:
Et que va mettre en place le SRC pour limiter ces discriminations? Visiblement, selon 24Heures, il aurait pris des mesures, parmi lesquelles figurent des cours spéciaux et des avertissements.
Les chefs sont fortement critiqués. La direction n'a, en effet, obtenu qu'une note de 52 points sur les 100 possibles de la part des collaborateurs. Cela représente douze points de moins que la moyenne du Département fédéral de la Défense.
Viola Amherd, ministre de tutelle du Renseignement, a récemment parlé de «résultats catastrophiques». Selon plusieurs quotidiens romands, cela expliquerait, en partie, le départ de du Vaudois Jean-Philippe Gaudin, patron des espions suisses 👇. C'est, pourtant, ce dernier qui avait mis sur pied ce groupe d'enquête interne.
Le document d'enquête pointe également un manque de connaissance global des valeurs du SRC de la part de ses cadres supérieurs. Certains manquements de collaborateurs ne seraient, ainsi, pas sanctionnés par exemple. (jah)