Pour rappel, les Suisses s'expriment ce 28 novembre 2021 uniquement sur la nouvelle version de la loi Covid du 19 mars 2021. Le résultat de ce dimanche n'aura donc aucune influence sur les articles approuvés par le peuple en juin dernier. Ainsi:
Ce qui aurait trois conséquences très concrètes pour les citoyens:
Selon la brochure officielle: «Il ne sera plus possible d’établir des certificats COVID – pas même pour les voyages et les séjours à l’étranger.»
Ainsi, sans base légale, les autorités ne pourront plus délivrer de certificats COVID. Le fameux QR code va donc disparaître de notre quotidien. Mais cela ne signifie pas pour autant la fin des restrictions:
Sans certificat Covid, les déplacements à l'étranger seront toujours possibles, mais ils s'avéreront plus contraignants, car les Suisses devront avoir recours à une autre solution pour faire approuver leur statut de vacciné, guéri ou testé auprès du pays de destination. Rappelons que le certificat Covid helvétique et son QR code sont actuellement reconnus au sein de l'Union européenne, ce qui facilite le passage des frontières et la vie sur place.
Celui-ci pourrait toutefois s'avérer «moins fiable et moins sécurisé que ce dont on bénéficie actuellement», précise Samuel Bendahan. À noter que la version papier du certificat COVID actuel pourrait toujours être utilisée à l'étranger comme attestation de vaccination ou de guérison, du moins jusqu'à sa date d'expiration.
Un non à la loi Covid aurait également un impact économique. «Parmi les mesures concernées figurent l’augmentation du nombre d’indemnités journalières allouées aux chômeurs, l’extension des indemnités en cas de RHT et l’indemnisation des organisateurs de manifestations», pointe la brochure officielle.
Nous touchons ici au nerf de la guerre. En cas de rejet du texte, certaines aides aux différents secteurs économiques seront supprimées. Concrètement, à partir du 19 mars 2022, les nouvelles aides incluses dans la loi comme les RHT pour les bas revenus ou les aides pour les manifestations publiques ne pourront plus s'appliquer, d'autres soutiens ne pourront pas être prolongés.
Toutefois, on peut supposer que le Parlement tentera de mettre sur pied un nouveau texte pour venir en aide aux entreprises à partir du printemps 2022:
Samuel Bendahan va dans le même sens, mais souligne les difficultés soulevées par cette éventualité: