A partir du 16 mars, il n'y aura «plus aucune référence à l'orientation sexuelle», dans les questionnaires préalables au don du sang. C'est ce qu'a déclaré mardi Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.
Le don du sang sera donc accessible à tous sur la base des mêmes critères, pour les homosexuels comme pour les hétérosexuels, a indiqué le ministère.
Depuis juillet 2016, les hommes homosexuels peuvent théoriquement donner leur sang, geste qui leur était interdit depuis 1983, en raison des risques de transmission du sida.
Mais cette possibilité restait soumise jusqu'ici à une période d'abstinence sexuelle (d'abord fixée à un an, avant d'être ramenée en 2019 à quatre mois), qui devait être déclarée lors de l'entretien préalable.
Avant la France, de nombreux pays, comme l'Espagne, l'Italie, Israël et récemment l'Angleterre, ont déjà fait évoluer dans ce sens leurs accès au don du sang. En Suisse, le don du sang leur est aussi autorisé depuis 2017, mais avec un délai d'abstinence. (ats)