Alors que la rentrée approche, la question du dépistage des élèves divise. Thomas Minder, président de l'association des directeurs d'établissements scolaires de Suisse (VSLCH), s'oppose à la demande de la Confédération de tester les écoliers régulièrement.
Les tests de masse représentent une charge trop importante, estime-t-il dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. Jusqu'à présent, l'expérience a montré que les tests de masse ne permettaient que rarement de détecter des cas.
Le président se demande si ces tests doivent faire partie du quotidien des écoles. «Après tout, il existe d'autres virus, comme celui de la rougeole ou de la grippe. Cela ne peut pas être le futur du quotidien scolaire», avance-t-il.
Les enseignants ont eu la possibilité de se faire vacciner. Il n'est donc pas nécessaire de les protéger davantage avec des mesures au détriment des enfants, fait encore valoir Thomas. Il ne s'attend à aucun problème à la rentrée à cause du virus. (sda/ats/gch)