International
France

Migrants percutés à Saint-Jean-de-Luz: ils fuyaient la police

Les quatre hommes percutés par un train en France fuyaient la police

Image d'illustration.
Image d'illustration.Image: Shutterstock
Le seul survivant du drame survenu mardi près de Saint-Jean-de-Luz a parlé. Lui et ses trois compagnons, d'origine algérienne, cherchaient à pénétrer illégalement en France.
14.10.2021, 09:0414.10.2021, 09:39
Plus de «International»

De nouveaux détails émergent sur le drame survenu près de Saint-Jean-de-Luz mardi matin, où quatre personnes ont été fauchées par un train. Trois d'entre-elles sont mortes sur le coup, alors qu'une quatrième a été hospitalisée.

Les quatre victimes étaient des ressortissants algériens qui tentaient de pénétrer irrégulièrement sur le territoire français. Auditionné par le parquet mercredi, le seul survivant a expliqué que lui et ses compagnons étaient présents sur cette voie ferrée pour éviter les contrôles de police, rapporte France Bleu Pays Basque. Ils se pensaient impossibles à repérer sur cette zone non éclairée et difficile d’accès par la route.

Impact «impossible à éviter»

De plus, les migrants suivaient cette voie ferrée pour ne pas perdre leur chemin. Par ailleurs, cette portion est déserte la nuit car le dernier train passe à 22h30. Fatigués, ils ont décidé de se reposer en s'allongeant sur les voies. Ils ont été percutés par le train à 04h59 du matin.

Après avoir aperçu les quatre hommes, le chauffeur a appuyé sur le bouton d’alerte pour effectuer un freinage d’urgence. Mais il a fallu 310 mètres pour que le train s’arrête, écrit Ouest-France. Pour cette raison, estime le procureur, «la manœuvre d’urgence ne permettait pas d’éviter l’impact».

0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
La discrimination capillaire pourrait devenir illégale en France
Le texte est inspiré de législations en vigueur dans une partie des Etats-Unis, notamment du «Crown Act» promulgué en 2019 en Californie contre la discrimination capillaire.

Femmes noires contraintes de lisser leurs cheveux, moqueries contre les roux ou encore les blonds: l'Assemblée nationale en France a voté jeudi une proposition de loi contre la «discrimination capillaire», malgré des réserves sur l'utilité d'une telle initiative.

L’article