Joana Heidrich et Anouk Vergé-Dépré devront lutter pour le bronze. La Zurichoise et la Bernoise ont pris une claque (21-12 21-11) en demi-finale face aux Américaines April Ross/Alix Klineman, vice-championnes du monde 2019.
Heidrich et Vergé-Dépré doivent très vite se remobiliser si elles entendent offrir au beachvolley helvétique la deuxième médaille olympique de son histoire, 17 ans après celle de bronze conquise par Patrick Heuscher et Stefan Kobel à Athènes.
Les championnes d'Europe en titre (certes encore) sont passées à côté de leur demi-finale, bouclée en 38 minutes. Elles disputeront le match pour le bronze vendredi à 3h (heure suisse) face aux Lettones Tina Graudina/Anastasija Kravcenoka, championnes d'Europe 2019.
En lutte libre, Stefan Reichmuth doit se contenter d'une cinquième place chez les moins de 86 kg. Le Lucernois de 26 ans s'est incliné 5-2 en repêchage devant l'Ouzbek Javrail Shapiev. Médaillé de bronze des championnats du monde 2019, Stefan Reichmuth devait remporter deux combats jeudi pour prendre le bronze. Il a échoué dès le premier obstacle, battu aux points par un adversaire qu'il ne connaissait que très peu.
Sanctionné d'un point pour passivité après à peine une minute de combat jeudi matin, le Lucernois a pris l'avantage dans la foulée après une belle attaque qui aurait même pu lui rapporter quatre points. Mais il fut ensuite nettement dominé par Javrail Shapiev.
Le relais 4x100 féminin helvétique s'est facilement qualifié pour la finale prévue vendredi 15h30 en Suisse. Riccarda Dietsche, Ajla Del Ponte, Mujinga Kambundji et Salomé Kora ont terminé au deuxième rang de la deuxième demi-finale, derrière l'Allemagne, en battant le record de Suisse (42''05).
Le quatuor helvétique a retranché 0''13 à l'ancienne meilleure marque, qui avait permis à l'équipe entraînée par Raphaël Monachon de décrocher la quatrième place aux Mondiaux de Doha en 2019. Il faudra toutefois courir beaucoup plus vite en finale pour viser une médaille. Les Suissesses n'ont signé «que» le quatrième temps des demi-finales.
Ajla Del Ponte, Mujinga Kambundji et Salomé Kora étaient déjà de la partie aux Mondiaux de Doha. Elles faisaient alors équipe avec la Vaudoise Sarah Atcho.