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«Emily in Paris», la série Netflix que Twitter adore détester

On a regardé Emily in Paris, la série qu'on adore détester et Twitter aussi🙄

La saison 2 est sortie mercredi 22 décembre et comme prévu, c'est un Saint-Honoré recouvert de crème chantilly américaine que Netflix nous a servi.
23.12.2021, 11:3324.12.2021, 13:16
Margaux Habert
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I love «cwoissant» est de retour. La deuxième saison d'Emily in Paris a été dévoilée mercredi 22 décembre. Dix épisodes d'un peu moins de 30 minutes.

Dès la première scène, on roule des yeux en voyant Emily faire son jogging dans un haut asymétrique. Pourquoi ce choix? Les marques de sport ne font-elles pas assez de beaux vêtements pour éviter d'aller chez Pimkie? Emily cout donc avec une épaule dénudée. C'est peut-être pour ça qu'en haut à gauche de l'écran, Netflix a choisi comme mot-clé «nudité» pour qualifier la série. Parce que les gens à poil, on les a cherchés longtemps.

Même topo que dans la première saison: c'est bourré de clichés, comme quand l'un des personnages appelle un serveur en disant «garçon!» comme si on était en 1950.

Ne vous attendez pas à voir Emily in la ligne 13 du métro (même pas sûre qu'elle sache qu'il y a un métro à Paris) ou Emily in Barbès en train de manger un kebab.

On sait qu'on n'est pas là pour regarder Rendez-vous en terre inconnue. Le vrai problème, c'est le jeu d'acteurs. On dirait que le réalisateur leur a dit: «Vous pouvez surjouer? Merci, c'est dans la boîte.»

Et le scénario? Pas crédible. Même dans Sous le soleil il y avait plus d'intrigue, bancale, certes, mais qui tenait les gens en haleine pendant 12 ans. La seule scène réaliste c'est lorsque deux cyclistes s'engueulent.

Et Twitter, il en pense quoi?

Le train ne passe pas

Il y a un truc qui revient en boucle sur le réseau social, c'est la scène du train dans l'épisode 1. Emily part à Saint-Tropez pour le week-end. Mais vous croyez qu'elle va prendre un vulgaire train de la SNCF? Même si elle est en Première? Sûrement pas, trop moche. L'Américaine monte dans l'Orient Express. C'est même pas cliché, c'est juste faux. Aucun Orient Express ne va dans le Sud de la France. Elle aurait mieux fait de prendre un hélico, ça aurait été plus crédible.

La table dressée au milieu de Paris

Sur Twitter, on n'a pas non plus aimé l'idée qu'Emily et ses copines puissent déjeuner dans la rue, comme ça, sans demander la moindre autorisation et sans se faire voler quoi que ce soit.

Le Normandie bashing

Sylvie, la directrice de l'agence dans laquelle bosse Emily, a tout de la Parisienne hautaine et snob. C'est elle qui dit «Garçon!» pour appeler le serveur. Dans cette deuxième saison, elle s'en prend à la Normandie. C'est un peu comme une Genevoise qui s'attaquerait gratuitement à la Chaux-de-Fonds.

Sans parler d'une trahison dévoilée à la suite d'une histoire de poêle gravée avec les initiales du voisin et qui se retrouve dans la cuisine de la «chambre de bonne» de 600m2 d'Emily, avant de finir dans les chiottes. Personne ne grave ses initiales sur des casseroles, ça n'existe pas. Le seul truc qui reste toute la vie, c'est le gras brûlé qu'on n'arrive pas à enlever sans faire un trou dans la fonte.

Bref, c'est bancal, c'est chiant, il nous reste sept épisodes, on y retourne. «J'y vais mais j'ai peur», pour citer les Bronzés font du ski, une œuvre un peu lourde mais qui a au moins le mérite de refléter la France, la vraie, celle qu'on aime.

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