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Covid-19: la situation en Suisse et dans le monde, en direct

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Des milliers de Pékinois en quarantaine forcée ++ L'île de Pâques réouvre ses frontières

21.05.2022, 09:5621.05.2022, 11:18
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13:36
«Nous observons une augmentation des infections depuis juin»
La conférence de presse commence. Céline Gardiol, de l'OFSP, prend la parole. Elle livre l'évaluation de la situation actuelle relative au coronavirus de la Confédération.

«Nous observons une augmentation des infections depuis juin. Nous estimions que la situation reste plutôt stable et peu préoccupante», affirme-t-elle.

«Il n'y a pas d'augmentation inquiétante dans les soins intensifs. Nous allons rester vigilants dans les mois à venir», ajoute-t-elle.
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13:30
La liste des participants
Les participants au point de presse d'aujourd'hui sont:

Céline Gardiol, Office fédéral de la santé publique (OFSP)

Christoph Berger, Commission fédérale pour les vaccinations (CFV)

Philippe Girard, Swissmedic

Rudolf Hauri, Association des médecins cantonaux de Suisse (AMCS)
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8:51
Pékin lève les restrictions anti-Covid
La ville de Pékin a annoncé dimanche la levée de nombreuses restrictions anti-Covid. Pendant un mois, les 22 millions d'habitants de la capitale chinoise ont craint un confinement.

La métropole a fait face fin avril à un rebond épidémique de Covid-19 qui dépasse 1900 cas positifs, un chiffre élevé pour la Chine qui applique une stricte politique de zéro Covid.

Pour freiner la contagion, écoles, commerces non essentiels et lieux publics ont fermé début mai, tandis que les restaurants ne pouvaient faire que de la vente à emporter. Les habitants, testés quotidiennement ou presque, étaient incités à travailler à domicile.

Après un certain assouplissement ces derniers jours, la municipalité a annoncé un retour progressif des Pékinois au travail à compter de lundi et la réouverture des établissements scolaires le 13 juin.

Dès lundi, les restaurants pourront de nouveau accueillir leur clientèle et les transports en commun fonctionneront normalement. Les usagers devront cependant présenter un test de dépistage de moins de 72h.

Deux districts de la capitale maintiendront néanmoins les restrictions, a précisé la ville de Pékin, qui a signalé dimanche 19 cas positifs.
9:53
Des milliers d'habitants de Pékin placés de force en quarantaine
Des milliers d'habitants de Pékin ont été envoyés de force en quarantaine en pleine nuit de vendredi à samedi, après la découverte de 26 cas de Covid-19 dans leur résidence, selon des images et un avis officiel largement partagés sur les réseaux sociaux.

Plus de 13 000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d'isolementet menacés de représailles s'ils résistaient.

«Les experts ont décidé que tous les résidents de Nanxinyuan seront soumis à une quarantaine à partir de minuit le 21 mai pour sept jours», peut-on lire dans une annonce des autorités sanitaires du district de Chaoyang. «Veuillez coopérer, sinon vous subirez les conséquences légales», ont-elles ajouté. Des photos sur les sociaux ont montré des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l'obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence.
9:51
Réouverture en août de l'île de Pâques après deux ans de pandémie
L'île de Pâques, située à 3500 kilomètres à l'ouest de la côte chilienne dans l'océan Pacifique, se rouvrira au monde le 1er août après plus de deux ans de fermeture due à la pandémie de Covid-19. Le site est mondialement connu pour ses moais, ces immenses statues de pierre à forme humaine.
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«Il a été convenu que l'ouverture de Rapa Nui [île de Pâques, ndlr] aurait lieu le lundi 1er août 2022», indique vendredi un communiqué du ministère chilien de l'économie, du développement et du tourisme.

La principale source de revenus de l'île était le tourisme national et international avant que les vols ne soient cloués au sol le 16 mars 2020, à la suite des premiers cas de coronavirus dans le pays.
5:10
La Corée du Nord annonce son tout premier cas de Covid-19
Le premier cas d'infection au Covid-19 depuis le début de la pandémie a été signalé en Corée du Nord, a annoncé jeudi la presse officielle. Elle a qualifié cela de «grave urgence nationale».

Ce premier cas «correspond» au variant Omicron, hautement transmissible, a précisé l'agence officielle KCNA.

Selon cette dernière, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s'est engagé à «surmonter» la toute première apparition d'un cas de Covid-19 dans son pays, assurant qu'un système de contrôle de quarantaine «d'urgence maximale» serait mis en place.

«L'objectif était d'éliminer la racine dans les plus brefs délais», a dit le leader lors d'une réunion d'urgence du bureau politique, selon KCNA. «Il nous a assuré que du fait de la forte conscience politique de la population [...], nous surmonterons sûrement l'urgence et réussirons avec le projet de quarantaine d'urgence», a-t-elle précisé.
5:19
La FDA limite l'accès au vaccin Johnson & Johnson
L'agence américaine des médicaments FDA a annoncé jeudi limiter le vaccin anti-Covid-19 de Johnson & Johnson aux seuls adultes refusant d'être vaccinés avec Pfizer ou Moderna pour cause d'«inquiétudes personnelles». Elle invoque des risques de graves thromboses associés au vaccin.

Pour cette même raison, la principale agence de santé publique du pays, les CDC, avait déjà recommandé en décembre aux Américains de se vacciner contre le Covid-19 avec Pfizer et Moderna, plutôt qu'avec Johnson & Johnson. Ces trois vaccins sont les seuls autorisés dans le pays.

La limitation fait désormais partie intégrante de l'autorisation d'utilisation en urgence du vaccin de «J&J». La FDA a recensé 60 cas confirmés de thromboses aux Etats-Unis, dont neuf décès. Un peu moins de 19 millions de doses du vaccin de Johnson & Johnson ont été administrées dans le pays, soit environ 3% des doses injectées au total.
10:09
Taïwan ne confinera pas «cruellement» sa population comme en Chine
Taïwan n'agira pas «aussi cruellement que la Chine» en imposant des mesures de confinement, a déclaré dimanche le Premier ministre de l'île. Ce malgré l'augmentation des cas de contamination au coronavirus.

«Les pays du monde entier ont rouvert pour vivre avec le virus. Taïwan (...) continuera à s'orienter vers (la possibilité de vivre normalement) et entrera progressivement dans une nouvelle phase de prévention des épidémies», a déclaré cet homme politique du parti au pouvoir, qui tend vers une indépendance de ce territoire.

L'île a enregistré pour la première fois depuis le début de la pandémie plus de 10'000 nouveaux cas jeudi, au moment où le gouvernement abandonne sa stratégie «zéro Covid» et a décidé de vivre avec le virus. Dimanche, 16'936 cas ont été enregistrés.

Taïwan a conservé pendant les deux premières années de pandémie un faible taux de contamination grâce à une fermeture des frontières et des règles strictes de quarantaine. Une recrudescence l'an dernier avait entraîné une nouvelle mise en oeuvre des mesures de distanciation sociale, coûteuses pour l'économie, jusqu'à la fin de cette vague.
13:35
Les Iles Cook recensent leur premier mort du Covid-19
Les Iles Cook, petit pays de 17'000 habitants dans l'océan Pacifique, a enregistré samedi son premier décès dû au Covid-19 depuis le début de la pandémie, a annoncé le Premier ministre, Mark Brown.

«C'est avec une grande tristesse que j'annonce que nous venons tout juste d'enregistrer notre premier décès dans le pays attribué au Covid-19», a indiqué Brown samedi soir. La victime, une femme de 63 ans, «avait reçu ses trois doses de vaccin anti-Covid, mais elle souffrait aussi de plusieurs pathologies», a-t-il précisé dans un communiqué.

Les îles Cook se sont complètement isolées du reste du monde au début de la pandémie, et n'ont enregistré leur premier cas de coronavirus qu'en décembre dernier.

Mais depuis, les liaisons régulières avec la Nouvelle-Zélande voisine ont repris, le variant très contagieux Omicron est arrivé, et un total de 4727 cas ont été recensés dans l'archipel jusqu'à ce jour, selon le ministère de la Santé. «Il est tragique que nous perdions quelqu'un à cause du Covid, mais ce n'était pas inattendu», a commenté le Premier ministre.
9:58
Un patient hospitalisé sur quatre totalement rétabli après un an
Seul environ un patient hospitalisé pour Covid-19 sur quatre était totalement rétabli après un an, indique dimanche une étude britannique. Etre une femme ou être obèse accroît le risque de conserver des problèmes de santé.

Cette étude, présentée au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses à Lisbonne et publiée dans The Lancet Respiratory Medicine, a utilisé les données de patients adultes de 39 hôpitaux du National Health Service (NHS) du Royaume-Uni entre le 7 mars 2020 et le 18 avril 2021.

Le rétablissement a été évalué à l'aide de mesures de différents résultats d'examens des patients cinq mois et un an après leur sortie de l'hôpital. Les chercheurs ont notamment prélevé des échantillons de sang des participants lors de la visite de cinq mois pour analyser la présence de diverses protéines inflammatoires.

Quelque 2320 patients ont été examinés cinq mois après leur sortie et 33% d'entre eux l'ont été un an après. Il ressort de l'étude que la proportion d'adultes ayant totalement récupéré n'a pas beaucoup changé entre cinq mois et un an après leur sortie de l'hôpital: elle s'établit à 25,5% pour les patients examinés cinq mois après et à 28,9% pour ceux l'ayant encore été un an après.

Le fait d'être une femme, celui d'être obèse et d'avoir été sous ventilation à l'hôpital sont tous associés à une probabilité plus faible de se sentir complètement rétabli à un an, souligne aussi l'étude.

Parmi les symptômes les plus courants du Covid long, on peut citer la fatigue, les douleurs musculaires, le ralentissement physique, le manque de sommeil et l'essoufflement.
17:05
Swiss ne vole plus vers Shanghaï en raison du confinement
La compagnie aérienne Swiss a provisoirement suspendu ses vols à destination de Shanghai, la métropole économique chinoise touchée par un sévère confinement. Elle n'effectuera plus de vols passagers vers la ville portuaire au moins jusqu'au 4 mai.

Un porte-parole de Swiss a indiqué vendredi à l'agence de presse Keystone-ATS que la compagnie aérienne avait annulé ses vols passagers en raison de la situation pandémique à Shanghaï et des risques opérationnels qui en découlent. Il a confirmé des informations de la RTS.
Swiss Airlines, filiale de Lufthansa, révèle quelles destinations internationales figurent sur une liste de nouvelles lignes long-courriers.
Bild: sda
Durant les mois d'été, la ligne entre Zurich et Shanghaï ne sera en outre plus desservie que toutes les deux semaines au lieu d'une fois par semaine, a encore indiqué le porte-parole. Cette mesure vise à accroître la prévisibilité pour les passagers et les ressources de la compagnie aérienne.

Malgré le strict confinement en vigueur à Shanghaï, le nombre d'infections au Covid-19 a continué à augmenter. La ville portuaire est au centre de la plus grande vague de contaminations en Chine depuis le début de la pandémie il y a plus de deux ans.

La grande majorité de la métropole de 26 millions d'habitants est touchée par des couvre-feux. Le gouvernement de la ville a également interdit dernièrement la circulation privée dans les rues pour les habitants, autorisés à quitter à nouveau leur domicile. La plupart des commerces demeurent fermés.
8:52
Confinement à Shanghai: diplomates américains autorisés à partir
Les Etats-Unis ont autorisé vendredi le «départ volontaire» de leurs diplomates non essentiels au consulat américain à Shanghai, en Chine, en raison du strict confinement imposé contre le Covid-19. Le département d'Etat a recommandé aux Américains de ne pas de rendre sur place.

Confrontées à la pire vague du virus en Chine depuis le début de l'épidémie
, les autorités chinoises ont confiné totalement la ville. En vertu de mesures sanitaires très strictes, les 25 millions de Shanghaïens sont contraints de rester chez eux.
FILE - Workers in PPE unload groceries from a truck before distributing them to local residents under the COVID-19 lockdown in Shanghai, China, on April 5, 2022. Residents of Shanghai are struggling t ...
Bild: sda
Les autorités chinoises continuent de défendre leur stratégie «zéro Covid», avec des confinements dès l'apparition de quelques cas. A Shanghai, elles ont mis en place une politique très controversée consistant à séparer les enfants positifs au coronavirus de leurs parents testés négatifs, qu'elles ont dû assouplir face aux critiques.
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5:06
Covid-19: Genève continue à soutenir les entreprises touchées par la crise
Le canton de Genève continue de soutenir à fonds perdu les entreprises genevoises touchées par la crise sanitaire. Le Grand Conseil a accepté jeudi soir en urgence un projet de loi qui couvre le premier trimestre de l'année. Les besoins sont estimés à 122 millions de francs.

Sur ce montant, 29 millions de francs sont à la charge du canton et le reste à celle de la Confédération, a indiqué la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, en charge du Département de l'économie et de l'emploi. L'aide vise à couvrir les frais fixes des entreprises qui n'ont pas été couverts par leurs revenus

Le nouveau dispositif reprend les critères fixés dans les dispositions fédérales pour les cas de rigueur. Genève maintient les aides cantonales extraordinaires pour les entreprises qui auraient subi une baisse entre 25 et 40% de leur chiffre d'affaires. Au premier trimestre, les mesures sanitaires imposaient le certificat Covid dans certains secteurs qui ont aussi été affectés par le télétravail.

«Il s'agit d'accompagner jusqu'au bout les entreprises. Ce soutien vise à maintenir l'emploi», a plaidé la magistrate. Le projet de loi a été voté par 73 voix contre 9 suite à l'adoption d'un amendement pour la mise en place, par l'exécutif, d'un programme d'employabilité pour permettre une reconversion pour les salariés actifs dans les secteurs fortement touchés par la crise sanitaire.
8:18
La Chine enregistre un pic de contaminations au Covid-19
Un total de 13 146 cas de Covid-19 ont été recensés dimanche en Chine, ont annoncé les autorités sanitaires. Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis le pic de la première vague il y a plus de deux ans.

Il s'agit de «1455 patients avec des symptômes» et de «11 691 asymptomatiques», et «aucun nouveau décès n'a été signalé», a déclaré la Commission nationale de santé dans un communiqué, alors que le variant Omicron, très contagieux, s'est étendu à plus d'une douzaine de provinces.
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La quasi-totalité des 25 millions d'habitants de Shanghai, capitale économique de la Chine, sont confinés depuis samedi. La ville est devenue ces derniers jours l'épicentre d'une nouvelle vague de contaminations liée à Omicron.

Plusieurs dizaines de millions de Chinois sont par ailleurs confinés dans le nord-est du pays, berceau de l'industrie automobile.

La Chine, où le coronavirus a été détecté pour la première fois fin 2019, est l'un des derniers pays du monde à pratiquer une politique de «zéro Covid» visant à empêcher l'apparition de nouveaux cas au moyen de confinements draconiens, de tests de masse, d'isolement systématique des personnes contaminées et de quasi-fermeture des frontières.
21:46
Les Etats-Unis vont lever des restrictions à l'immigration
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi la levée prochaine de restrictions à l'immigration mises en place au début de la pandémie de coronavirus. Cette mesure devrait accroître les arrivées de migrants à leur frontière sud, déjà à un niveau historique.

Le dispositif, dit «Title 42», permet depuis deux ans l'expulsion immédiate des migrants arrêtés à la frontière. Il sera levé le 23 mai, a indiqué dans un communiqué le ministre de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas.

«Nous savons que les passeurs vont propager des fausses informations pour prendre avantage des migrants vulnérables», a-t-il ajouté. Mais, «soyons clairs: ceux qui n'ont pas de base légale pour rester aux Etats-Unis seront expulsés».

Le gouvernement a «une stratégie pour gérer tout augmentation potentielle du nombre de migrants arrêtés à la frontière», a-t-il poursuivi. Six cents agents ont déjà été redéployés à la frontière pour traiter les dossiers des arrivants, évaluer leurs demandes d'asile et expulser rapidement ceux qui ne sont pas éligibles. D'autres hausses des effectifs auront lieu «selon les besoins».

Les républicains, qui accusent sans relâche le président démocrate Joe Biden d'avoir créé une «catastrophe humanitaire» dans le sud du pays, ont immédiatement réagi. «La crise à la frontière va bientôt lourdement empirer», ont-ils écrit sur Twitter.

«Pire nouvelle pour le pays aujourd'hui: l'administration Biden va laisser entrer deux fois plus de migrants 'en situation irrégulière'», a tweeté le sénateur Mitt Romney. Il a toutefois estimé qu'il s'agissait aussi de «la meilleure nouvelle politique» pour son parti à quelques mois des élections de mi-mandat.

Le sénateur démocrate modéré Joe Manchin a également dénoncé «une décision effrayante». «Nous ne sommes pas du tout prêts à faire face à cet afflux», a-t-il estimé.

Les garde-frontières américains ont procédé à 1,7 million d'interpellations de migrants à la frontière sud au cours de l'année fiscale écoulée, le nombre le plus élevé jamais enregistré.
18:16
Des experts se penchent sur les effets à long terme du Covid
Le diagnostic et la définition du Covid ont fait l'objet d'un forum spécialisé jeudi à Berne. Les expertes et les experts ont également discuté de l'uniformisation des traitements et des thérapies.

Le forum pour l’échange de connaissances sur le post-COVID a été mis en place conjointement par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Fédération des médecins suisses (FMH), indique cette dernière jeudi dans un communiqué. Des expertes et experts de différentes spécialités médicales ont échangé les expériences acquises sur cette affection dans la pratique et la recherche.

Encore mal connus, les effets à long terme du Covid se traduisent par une large palette de symptômes se manifestant de manière très variée, note la FMH. Des traitements et les thérapies doivent être développés.

Les personnes présentes jeudi à Berne ont été accueillies par Carlos Quinto, membre du Comité central de la FMH et Anne Lévy, directrice de l’OFSP. Ils ont souligné «qu’un important travail de fond avait déjà été réalisé jusqu’à présent».
18:15
Régime assoupli dans les hôpitaux à Neuchâtel, Fribourg, dans le Jura et le Valais
Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), le canton du Jura, les hôpitaux et cliniques du canton de Fribourg ainsi que l'Hôpital du Valais assouplissent le régime des visites aux patients hospitalisés. Les mesures se fondent sur la récente évolution pandémique et les décisions du Conseil fédéral.

En ce qui concerne le RHNe, les visites sont à nouveau possibles dès vendredi sans prise de rendez-vous, mais restent limitées à une personne à la fois par patient. Dans un communiqué publié jeudi, l'institution publique recommande encore d’éviter d’avoir deux visiteurs par chambre en même temps.

Il ne s'agit toutefois pas encore d'un retour à la normale, au vu de la forte circulation du Covid-19 dans le canton de Neuchâtel, relève le RHNe. Le port du masque demeure par ailleurs obligatoire sur tous les sites hospitaliers, dont les deux principaux se trouvent à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds.

A Fribourg, les limitations des visites pour les patients ne souffrant pas de Covid-19 sont levées sans restriction dans les hôpitaux et cliniques du canton dès vendredi, a signalé jeudi la Direction de la santé (DSAS). Les gestes barrières restent cependant en vigueur et le port du masque obligatoire dès l'âge de 12 ans.

Comme à Neuchâtel, les visites demeurent interdites pour les patients souffrant de Covid-19. Les changements concernent l’Hôpital fribourgeois (HFR), l’hôpital Daler, la clinique générale Ste-Anne, l’hôpital intercantonal de la Broye (HIB) et la maison de naissance Le Petit Prince. Certaines mesures sont en outre maintenues en EMS.

Pour sa part, le canton du Jura maintient également le port du masque obligatoire pour le personnel et les visiteurs dans les hôpitaux et les EMS, alors que les dernières mesures de lutte contre le Covid seront levées vendredi. Il entend ainsi continuer à protéger les personnes les plus vulnérables.

La mesure est valable jusqu'à la fin du mois d'avril, a annoncé jeudi le canton du Jura. Le Gouvernement constate que le virus continue de circuler de manière relativement importante dans la population. Il rappelle qu'il est toujours possible de se faire vacciner dans le canton même si les horaires ont été réduits.

A l'Hôpital du Valais, les restrictions quant au nombre de visiteurs sont levées. En revanche, un seul visiteur à la fois est autorisé auprès des patients Covid, avec les mesures usuelles des isolements (masque, blouse et désinfection des mains). Ces visiteurs doivent s’annoncer à l’entrée du service, indique la direction Covid-19 de l'établissement.

En ce qui concerne le port du masque, l’obligation est maintenue à l'hôpital «plus particulièrement dans les zones accueillant des patients (services, consultations, ...)» ainsi que pour les visiteurs au moins jusqu'au 30 avril, précise l'Hopital du Valais. Dans les autres secteurs, notamment les bureaux sans patients, les zones publiques (cafétérias, salles de colloque) et les laboratoires, l'obligation est levée.
12:48
Berset remercie la Task force
Le conseiller fédéral en charge de la Santé s'est fendu d'un tweet, au lendemain des annonces, pour remercier les experts de la Confédération:

19:48
L'OMS n'exclut pas un variant qui diminue rapidement la protection
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'exclut pas un nouveau variant «plus dangereux et plus contagieux» du coronavirus dans le pire scénario. «La protection des individus contre des maladies graves et des décès diminuerait rapidement», a dit mercredi à la presse son patron Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'OMS a annoncé à Genève son 3e plan de préparation et de réponse au coronavirus. Dans le scénario le plus probable, le virus continuerait de changer mais les maladies seraient moins problématiques avec l'augmentation de la vaccination et des infections, a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Des extensions de contaminations et de décès seraient possibles lorsque l'immunité est réduite et demanderaient des rappels de vaccin chez les plus vulnérables, a-t-il aussi ajouté. Dans le pire scénario, il faudrait que les doses puissent arriver rapidement auprès de ces personnes.

Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est aussi dit «surpris» que certains parmi les experts de santé ne trouvaient plus l'objectif de vacciner au moins 70% de la population de chaque pays d'ici fin juin comme pertinent. Il a réitéré cet appel, alors que certains Etats en sont loin, faute d'avoir pu accéder à suffisamment de doses.

L'OMS a aussi dévoilé mercredi une nouvelle politique sur dix ans pour étendre la surveillance de pathogènes. Les pays avec ces dispositifs sont passés d'un peu plus de la moitié à largement plus de 60% en un an.

Et 43% d'Etats supplémentaires ont publié leurs données sur des séquençages sur la même période. «La surveillance génomique est importante pour une meilleure préparation et réponse aux pandémies et épidémies», affirme le chef du programme d'urgence à l'OMS Michael Ryan.
19:46
Des responsables de l'OMS à Genève continueront à porter un masque
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à la «prudence» sur une levée rapide des restrictions même dans les pays où le taux de protection des citoyens est élevé. Malgré la décision suisse, ses responsables à Genève vont continuer à porter un masque.

«Nous avons répété régulièrement que les pays qui ont atteint de hauts taux de vaccination pouvaient s'ouvrir», a dit mercredi à la presse le chef du programme d'urgence à l'OMS Michael Ryan. Mais une levée rapide des restrictions aboutit presque toujours à une relance des contaminations, comme le montre l'Asie, a-t-il ajouté.

L'Europe aussi a fait face à nouveau à davantage de pression sur ses infrastructures de santé récemment et à davantage d'infections. «Chaque gouvernement doit faire ses choix» mais l'OMS ne souhaite pas qu'ils abandonnent la responsabilité à leurs citoyens sans les soutenir.

Michael Ryan, actuellement dans un autre pays, n'a pas souhaité commenter la décision du Conseil fédéral dont il ne savait pas qu'elle avait été prise. Mais «je continuerai à porter un masque pour venir au travail» à Genève, a-t-il affirmé. Un engagement qu'a pris également l'une de ses collègues épidémiologistes, également dans un autre pays pour quelques jours pour l'OMS
19:45
Le Valais maintient le port du masque dans les hôpitaux et EMS
Alors que le Conseil fédéral a annoncé la levée des dernières mesures Covid pour vendredi, le Conseil d'Etat valaisan a annoncé mercredi le maintien du port du masque obligatoire dans les institutions sanitaires. Le dispositif devrait durer au moins jusqu’au 30 avril.

«Le Conseil d’Etat a décidé de maintenir l’obligation du port du masque dans les institutions sanitaires comme les hôpitaux, les cliniques et les EMS ainsi que pour les soins à domicile», indique-t-il mercredi dans un communiqué. Il le recommande également dans tous les lieux où des patients sont présents.

Cette décision est liée «au nombre d’infections quotidiennes et de personnes hospitalisées», ajoute le gouvernement. Malgré le passage à une situation ordinaire, le canton du Valais recommande à la population de continuer de suivre les règles d’hygiène, de surveiller son état de santé et de faire un test dès l’apparition de symptômes.
19:44
Les partis prudents face à la levée des mesures
Les partis se montrent prudents face à la levée des mesures annoncée mercredi. Les socialistes la jugent prématurée tandis que le PLR et Le Centre saluent la décision tout en appelant à se préparer à une éventuelle recrudescence des cas. L'UDC juge la levée tardive et les cantons rassurent alors que les CFF préparent déjà le démantèlement des installations Covid.

La pandémie de coronavirus n'est pas terminée, a réagi le PS. La fin des mesures doit être plus prudente afin de protéger au mieux les personnes vulnérables, a indiqué le porte-parole du parti Nicolas Haesler, sollicité par Keystone-ATS.

Il faudrait plutôt se préparer à une éventuelle recrudescence des cas en automne, aux yeux des socialistes. Les Libéraux et Le Centre, bien que saluant la levée des mesures, se montrent aussi prudents.

«Il est maintenant important que tout soit entrepris afin d'être prêt à faire face à une éventuelle prochaine épidémie», a commenté le PLR sur Twitter. «Nous ne devons pas oublier que même après un été 2021 calme, nous avons été surpris à l'automne», a de son côté twitté Le Centre, qui appelle à conserver les structures pour tester et vacciner.

L'UDC contraste en jugeant la levée des mesures tardive. Le parti salue la décision du gouvernement bien qu'elle arrive «un peu tard», a indiqué sa responsable de communication Andrea Sommer à Keystone-ATS.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) rappelle elle que le risque de surcharge générale du système de santé est faible malgré le nombre élevé de cas. «Nous pouvons donc oser le passage de la situation particulière à la situation normale ainsi que la levée des mesures fédérales», a-t-elle indiqué à Keystone-ATS.

De plus, les cantons restent en charge pour gérer la crise avec le retour à la normale. Ils doivent notamment continuer d'assurer une large capacité de dépistage ainsi qu'un accès aux vaccinations. Et ils doivent pouvoir ponctuellement augmenter les capacités de traitement de patients Covid.

La CDS appelle également les entreprises à jouer leur rôle. Elle leur recommande notamment de se montrer «conciliantes en n'exigeant pas un certificat médical après trois jours». Une recommandation soutenue par l'Union suisse des arts et métiers et l'Union patronale suisse, qui se réjouissent de la levée des mesures.

Du côté des syndicats, on craint que les employeurs ne fassent pression sur les employés atteints du Covid-19 pour qu'ils reprennent leurs activités. Travail.Suisse par exemple a exprimé cette crainte.

L'organisation syndicale et les cantons jugent en outre le maintien du port du masque dans les hôpitaux et les EMS nécessaire. Le gouvernement bernois par exemple à décidé de prolonger cette mesure jusqu'à fin avril.

Du côté des infrastructures, c'est le branle-bas de combat pour supprimer toute mention du port du masque d'ici vendredi. Les CFF ont déjà annoncé qu'ils ne pourront pas tenir ce délai. Les passagers doivent s'attendre à voir ou entendre des messages leur demandant de porter le masque durant ces trois prochaines semaines encore.
15:19
Fin de la conférence de presse
La parole n'étant plus demandée, la conférence de presse du Conseil fédéral s'achève.

Nous vous remercions de votre attention et continuerons à vous tenir au courant des événements liés au Covid-19 dans ce live-ticker.
15:17
Les enfants et les adultes contaminés doivent rester à la maison
«Un enfant testé positif devrait-il rester à la maison? Y'a-t-il des recommandations?» demande une journaliste.

Patrick Mathys répond que c'est la même chose qui s'applique aux enfants et aux adultes. «Tant qu'il y a des symptômes, on n'a pas sa place à l'école, ni au travail, ni en général dans les lieux publics. Mais il faut s'accommoder du fait qu'un certain nombre de personnes infectées se déplacent dans la sphère publique. D'autant plus qu'il y a aussi des contaminations sans symptômes.»

«Dans le document de scénarios établi par la Confédération, il est écrit que la Confédération examinera la mise à disposition de capteurs de CO₂. Pourquoi?» demande un journaliste.

Patrick Mathys réplique que: «Les capteurs de CO₂ détourneraient l'attention de la responsabilité individuelle. C'est pourquoi cela n'arrive que maintenant.»
15:13
Systèmes de ventilation
«Si la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments était améliorée, de nombreuses infections pourraient être évitées. La Confédération prévoit-elle des systèmes de ventilation?» demande une journaliste.

«Nous savons tous aujourd'hui ce que nous pouvons faire pour endiguer la propagation des virus», confirme Alain Berset. «C'est la responsabilité de chacun d'entre nous. Il est judicieux d'ouvrir les fenêtres et d'aérer, mais la Confédération n'envisage pas de construire de nouveaux systèmes de ventilation.»
15:11
Nous devons nous préparer pour la prochaine épidémie
«Tout le monde a beaucoup appris de ces deux ans de crise. Comment garantir que nous serons prêts "pour la prochaine"?» demande un journaliste.

«Cela dépend de quand aura lieu "la prochaine"», répond Alain Berset. «Je suis assez convaincu que s'il y avait eu une pandémie dix ans après la grippe espagnole, elle aurait été gérée totalement différemment.»

«Si c'est dans très longtemps, difficile de dire ce qui va se passer. D'où l'importance de tirer un bilan précis et des conséquences pour savoir ce qu'il conviendra de faire mieux. Il faudra qu'on se pose des questions que nous nous sommes peu posées ces dernières années: la gestion des stocks, par exemple. Quand on a besoin de matériel et qu'on ne peut plus en acheter, ça devient très compliqué. Il conviendrait peut-être de faire des réserves», suggère le ministre.

«Pour les générations qui ont vécu cette pandémie, il s'agira d'apprendre.»
15:07
La surveillance de la pandémie sera toujours assurée, selon Alain Berset
«Quelles tâches précises la Confédération assumera-t-elle à l'avenir?» s'interroge un journaliste. «Pourquoi le Conseil fédéral est-il si optimiste quant à la capacité des cantons à gérer seuls la situation à l'avenir? Et comment la pandémie continue-t-elle à être surveillée?»

Alain Berset répond que nous nous trouvons dans une situation très différente de celle d'il y a deux ans. Les cantons ont évolué et sont désormais bien placés pour se préparer aux vagues à venir. De plus, nous avons aujourd'hui une certaine immunité de base dans la population. C'est un certain gage de sécurité.

La surveillance de la pandémie sera en principe placée au niveau national, ajoute Patrick Mathys de l'OFSP. «Nous allons notamment poursuivre le système de déclaration obligatoire et le système de déclaration Sentinelle. Le lien est ouvert dans une nouvelle fenêtre ainsi que le monitoring des eaux usées et le séquençage des échantillons». Des études seront également cofinancées.
15:03
Il faut continuer à rester prudent
«Le Covid ne sera plus vraiment votre problème. Cette nouvelle liberté s'accompagne-t-elle d'un appel à la prudence et à la responsabilité individuelle?» demande une journaliste. Encouragez-vous les gens à se faire tester?

«Je crois que le Covid reste une préoccupation majeure dans la phase actuelle», stipule Alain Berset. «On revient juste dans la répartition normale des compétences», précise-t-il. «Le Conseil fédéral reste un acteur central.»

«Par contre les cantons auront dans leur responsabilité. Dans la phase actuelle, l'isolement de 5 jours tombe. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire attention à rien. On invite les gens à se faire tester. Il faut une certaine prudence, en particulier vis-à-vis des personnes vulnérables. C'est une marque de solidarité», confirme le ministre.
14:59
Les cantons devront apprendre à gérer eux-mêmes
Quand une journaliste demande s'il s'agit-il d'une question de personnel, Alain Berset confirme que L'OFSP a travaillé pendant deux ans dans une situation exceptionnelle. «Et on peut ainsi décharger les collaborateurs sans causer de dommages à la population.»

Patrick Mathys ajoute que: «Certes, les données ne seront publiées qu'une fois par semaine, mais elles continueront à être collectées et mises à disposition sur une base journalière.»

«Si le nombre de cas augmente en automne, peut-on y faire face sans situation particulière? Les cantons devront-ils prendre eux-mêmes des mesures, dans la mesure où celles-ci seraient à nouveau nécessaires en raison d'une nouvelle variante?» demande une journaliste.

Alain Berset confirme: «Oui, c'est l'idée. Les cantons doivent pouvoir gérer eux-mêmes une telle situation après deux ans et demi de crise. Nous avons acquis le savoir-faire nécessaire.»
14:52
Publication du dashboard une fois par semaine
La ronde des questions débute. Un journaliste s'enquiert de l'information, qui reste maîtresse pour la surveillance de l'épidémie. Le dashboard quotidien va être abandonné (autrement dit: le suivit de l'épidéemie). «Est-ce la bonne chose à faire?»

«C'est vrai qu'on s'est habitués à avoir des informations qui tombaient tous les jours», reconnait Alain Berset. «En effet, c'est un outil extrêmement important. Cette base sera conservée. Il apparaît, toutefois, que dans la phase actuelle, une adaptation avec une publication hebdomadaire permet toujours de suivre les choses de près. Il sera possible, en cas de nécessité, de revenir à un rythme plus fréquent. »

«C'est une question de travail, et non une question de transparence», ajoute le conseiller fédéral. «Pour avoir les chiffres le lundi, les gens doivent travailler le week-end. C'est un énorme de travail pour compiler les informations. L'objectif, dans la phase actuelle, c'est d'essayer d'aider à atterrir dans une situation normale sans trop de dégâts.»
14:47
La Confédération conserve certaine responsabilités
Il faudra continuer de surveiller l'évolution de l'épidémie, ainsi que maintenir des structures existantes pour qu'elles soient opérables et puissent être activés rapidement en cas de besoin.

«Nous devrons être prêts», affirme Alain Berset. «De son côté, la Confédération ne se débarrasse pas de toutes ses compétences, pour l'achat de vaccins et médicaments, l'entrée en Suisse des voyageurs, la prise en charge du coût des tests, par exemple.»
14:44
Répartition des responsabilités avec les cantons
«Nous avons beaucoup appris au cours des derniers mois et des dernières années», affirme Alain Berset. «Malgré cela, on ne sait toujours pas ce qui va se passer ces prochains mois. De nouvelles vagues sont possibles. On ignore si l'immunité sera encore assurée à l'automne, ni si de nouveaux variants vont survenir.»

Désormais, ce sont les cantons qui auront la responsabilité de prendre des mesures pour protéger la santé publique. «Les cantons, en plus de deux ans de crise, ont accompli un immense travail. Ils peuvent se préparer à faire face à d'éventuelles flambées l'automne prochain pour se coordonner.»

«La Confédération ne prévoit pas de retour à la situation particulière», affirme Alain Berset. «Même si, on ne peut jamais dire jamais», précise le ministre. «A moins que quelque chose de nouveau ne se produise. Il n'est jamais complètement exclu qu'un évènement imprévu ait lieu.»

La phase de transition va durer un an, jusqu'au printemps 2023. «On se prépare ensemble, c'est pourquoi nous avons mis au point un document avec différents scénarios. On ne veut pas de surprises cet automne pour savoir qui doit faire quoi.»
14:38
Retour à la responsabilité individuelle
Bien sûr, les personnes qui le souhaitent pourront continuer à porter le masque. «Il faut faire preuve de compréhension», affirme Alain Berset.

«Il faut savoir aussi que les cantons peuvent prendre des mesures supplémentaires s'ils l'estiment pertinents.»

«De même, les personnes qui souhaitent continuer à se faire tester peuvent le faire», ajoute le ministre de la Santé. «Nous attendons une certaine souplesse de la part des employeurs pour les certificats maladie.»
14:36
La conférence de presse commence
Le ministre de la Santé Alain Berset prend la parole. «La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était le 16 février. Le Conseil fédéral avait décidé de lever toute une série de mesures. Il avait convenu que le dernier levier de mesures devait être levé à la fin mars.»

«Après deux ans de crise, le moment est venu. Si on regarde les derniers 40 jours, nous tirons un bilan positif de cette situation. Les infections reculent dans toutes les catégories d'âge. En parallèle, la situation dans les hôpitaux et en soins intensifs est stable. C'était notre objectif.»
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«La situation est favorable, avec une immunité très élevé, notamment grâce à la vaccination», constate Alain Berset. «Mais aussi, il faut l'avouer, grâce aux infections.»

«Fin mars, nous avons traditionnellement des températures plus douces. Cela joue en notre faveur», ajoute le ministre.

«On peut dire que la phase aiguë de la crise est terminée. Dès vendredi, nous reviendrons à une situation normale», affirme le conseiller fédéral. «L'ordonnance Covid-19 situation particulière va disparaître, et avec elle les dernières mesures: le port obligatoire du masque dans les transports publics et les institutions de santé, ainsi que l'obligation d'isolement pour les personnes positives.»
La Suisse retourne à la situation normale
A l'issue de sa réunion du mercredi 30 mars, le Conseil fédéral a décidé de lever les dernières mesures de l’ordonnance COVID-19.

La situation particulière sera levée vendredi 1er avril 2022, avec la suppression de l’isolement pour les personnes infectées et l’abandon du port du masque dans les transports publics et les établissements de santé.

Avec ce retour à la situation normale, les cantons assument à nouveau la responsabilité principale des mesures de protection de la population. Une phase de transition exigeant une vigilance et une réactivité accrues s’impose jusqu’au printemps 2023.

Le Conseil fédéral a fixé les objectifs et la répartition détaillée des tâches durant cette phase dans un document qu’il met en consultation jusqu’au 22 avril 2022.
13:04
Berset s'exprime à 14h30
Le Conseil fédéral s'est réuni, ce mercredi, pour un dernier point sur le Covid-19. Ses décisions seront communiquées par le ministre de la Santé Alain Berset à 14h30.

Vous pouvez suivre la conférence de presse en direct sur cette page.

En attendant:
14:39
560 000 jours de service accomplis par la protection civile
Le 10 décembre 2021, le Conseil fédéral a décidé de convoquer une troisième fois des membres de la protection civile pour faire face à la pandémie de coronavirus. Cet engagement prendra fin le 31 mars 2022. Il a donné lieu à 26 000 jours de service qui ont permis de soutenir en premier lieu les services de santé publique. Dans le cadre de l’intervention la plus longue et la plus importante de son histoire, la protection civile comptabilise depuis février 2020 quelque 560 000 jours de service accomplis par 41 000 astreints.
13:58
La Suisse compte 34 339 nouveaux cas de coronavirus en 72 heures
La Suisse compte lundi 34 339 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 23 décès supplémentaires et 200 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 60 989 cas, 25 décès et 270 hospitalisations supplémentaires. En une semaine, le nombre de nouveaux cas a ainsi reculé de 43,7%. Les hospitalisations ont dans le même temps baissé de 25,9%.

628 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 18% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,30%.
17:12
Shanghai impose un confinement par secteur
Shanghai sera soumise à partir de lundi à un confinement par secteur, a annoncé dimanche le gouvernement de la plus grande ville de Chine. Elle fait face à un rebond de l'épidémie de Covid-19 lié au variant Omicron.

La partie est de la ville sera confinée pour cinq jours afin de permettre le dépistage de sa population, suivie par la partie ouest pour la même durée à partir du 1er avril. Shanghai compte au total 25 millions d'habitants. La métropole est devenue ces derniers jours l'épicentre d'une nouvelle vague de contaminations dans l'ensemble de la Chine, qui a commencé à s'accélérer début mars.

La Commission nationale de la santé a fait état dimanche de plus de 4500 nouvelles contaminations, un chiffre inférieur de plus de 1000 à ceux enregistrés au cours des jours précédents, mais bien supérieur à ceux des deux dernières années.
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Des millions d'habitants de régions touchées dans l'ensemble du pays ont été soumis à des confinements décrétés dans des villes comme la cité industrielle de Shenyang (nord-est), capitale de la province du Liaoning, frontalière de celle du Jilin, la plus touchée par la récente vague épidémique.

Shanghai a toutefois évité un confinement total, les responsables jugeant impératif de maintenir ouverts le port et le pôle financier de la ville, afin de préserver l'économie nationale et aussi mondiale.

Bien que les chiffres concernant les nouveaux cas quotidiens de diffusion du virus soient très bas en comparaison avec d'autres pays dans le monde, ce sont les plus hauts en Chine depuis les premières semaines de la pandémie qui avait émergé à Wuhan à la fin de l'année 2019.
9:07
Pas de confinement en vue à Shanghai, malgré un pic de Covid
Samedi, Shanghai a enregistré une forte augmentation des cas de Covid-19, mais les autorités étaient déterminées à éviter un confinement de la ville pour ne pas porter préjudice à l'économie, selon un responsable local.

«Si Shanghai, notre ville, s'arrêtait complètement, de nombreux cargos internationaux se retrouveraient dans la mer de Chine orientale», a déclaré Wu Fan, expert médical au sein du groupe de travail sur la pandémie de la ville.
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«Cela aurait un impact sur l'ensemble de l'économie nationale et sur l'économie mondiale» a-t-il poursuivi, durant une conférence de presse quotidienne samedi dans la mégapole portuaire.

Des millions de Chinois ont été soumis à des confinements locaux dans plusieurs villes du pays touchées par le virus, après que le variant Omicron a fait bondir le nombre de cas.
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8:29
Le sous-variant BA.2 responsable
Selon les épidémiologistes, ce rebond s'explique notamment par la prédominance du sous-variant d'Omicron BA.2, environ 30% plus contagieux - mais pas plus dangereux - que son prédécesseur, le BA.1.

Après une forte vague à la fin décembre, les restrictions anti-Covid-19 ont été toutes levées ces dernières semaines en Angleterre, y compris l'obligation de s'isoler en cas de test positif. Elles ont été considérablement allégées dans les autres nations, mais le port du masque en intérieur reste obligatoire en Ecosse et, jusqu'à lundi, au Pays de Galles.
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Contrairement à la dernière vague, les autorités ne montrent aucune volonté d'adopter de quelconques mesures. La flambée actuelle se déroule dans une relative indifférence du public, l'actualité étant dominée par la guerre en Ukraine et la chute du pouvoir d'achat.
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8:25
Le nombre de malades du Covid-19 proche du record au Royaume-Uni
Le nombre de personnes infectées par le Covid-19 au Royaume-Uni, où la plupart des restrictions ont été levées, tutoie son record dans une relative indifférence. Une personne sur seize est a été infectée durant la semaine en Angleterre.

Sur la base d'un échantillon représentatif de la population, le bureau national des statistiques (ONS) a estimé vendredi que 4,26 millions de personnes étaient atteintes par le virus la semaine dernière contre 4,3 millions la première semaine de l'année, le maximum depuis le début de la pandémie, pour une population de 67 millions d'habitants.
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L'ONS estime qu'une personne sur 16 était atteinte par le virus en Angleterre. La proportion est la même pour le Pays de Galles, tandis que le rapport est de 1 sur 17 en Irlande du Nord et 1 sur 11 en Ecosse.

Le Royaume-Uni figure parmi les pays européens, qui, aux yeux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont levé «trop brutalement» leurs mesures pour lutter contre la propagation du virus et se retrouvent confrontés à une nette remontée des cas sous l'effet du sous-variant BA.2 du variant Omicron du SARS-CoV-2.
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15:07
La Suisse compte 22 438 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures
La Suisse compte jeudi 22 438 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore neuf décès supplémentaires et 128 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 34 367 cas. Le même jour, il dénombrait 12 décès et 185 hospitalisations supplémentaires. En une semaine, le nombre de nouveaux cas a ainsi reculé de 34,7%. Les hospitalisations ont dans le même temps baissé de 30,8%.
15:15
Fin de la conférence de presse
Le point presse des experts de l'OFSP est terminé. L'actualité sur le Covid en Suisse et dans le monde va reprendre sur cette page.
15:11
Omicron est-il vraiment dangereux?
«Omicron est-il vraiment dangereux?» s'interroge un journaliste.
Tanja Stadler confirme: «Omicron reste très dangereux. On peut le constater en comparant les pays à taux de vaccination élevé et faible. Mais dans une population où le taux de vaccination est élevé, comme c'est le cas en Suisse, il provoque peu de décès.» Conclusion: c'est la population suisse est immunisée, et non le virus qui est moins dangereux. C'est pourquoi il y a actuellement moins de décès.
15:06
Un registre national pour le Covid long est envisageable
Une journaliste souhaite savoir si un registre national pour le Covid long pourrait être envisageable.

«Nous ne nous opposons pas du tout à la collecte de données et à la réalisation d'études», explique Patrick Mathys. «Les données de santé font partie des données les plus sensibles. Il faut donc être prudent dans la collecte de données à grande échelle. Mais nous sommes également favorables à en savoir plus sur le Covid long.»
15:02
Que doivent faire les voyageurs dont le certificat a expiré?
«Que doivent faire les voyageurs dont le certificat a expiré?» demande un journaliste.

«La CFV ne recommande pas un deuxième rappel, car cela n'a aucun sens sur le plan épidémiologique, selon les études. Il est toutefois possible de faire un deuxième rappel sur une base volontaire», indique Christoph Berger.
15:00
Adaptation du vaccin
Une journaliste souhaite savoir si les vaccins doivent encore être adaptés. «Nous savons que le vaccin actuel est efficace. Le vaccin actuel protège encore contre les formes graves de la maladie», explique Berger. Des vaccins adaptés sont toutefois en cours d'élaboration pour Omicron.
14:59
Le masque reste recommandé, même s'il n'est plus obligatoire
Après quatre mois, la protection offerte par le premier rappel diminue. «Pourquoi ne pas recommander un deuxième rappel?» demande une journaliste.

«Le vaccin ne manque pas et nous ne voulons interdire à personne d'effectuer un deuxième rappel», répond Mathys. «La protection contre une infection grave dure toutefois plus de quatre mois. Les preuves actuelles ne plaident pas en faveur d'un deuxième rappel après quatre mois.»

«Pourquoi l'obligation du port du masque dans les transports publics ne reste-t-elle pas en vigueur?» demande quelqu'un d'autre. «Le Conseil fédéral prendra une décision à ce sujet à la fin du mois. Mais on peut toujours porter un masque à titre volontaire», répond Patrick Mathys.

«Le masque serait-il encore judicieux d'un point de vue scientifique?» renchérit le journaliste. Tanja Stadler répond que: «d'un point de vue épidémiologique, oui. Car si tout le monde porte un masque, on est mieux protégé que si seuls certains le font.»
14:54
Travail des cantons
«Comment les cantons garderont-ils une vue d'ensemble à partir d'avril, sans contact-tracing à grande échelle?» s'interroge un journaliste.

«Nous resterons en contact avec l'OFSP, ainsi qu'avec les hôpitaux. En outre, on constate que les gens font des autotests et se font tester à nouveau après un autotest positif. Ainsi, les chiffres peuvent être suivis», explique Rudolf Hauri. «Ensemble, nous ferons un état des lieux pour voir à quoi ressemble la situation dans chaque canton.»
14:53
Faut-il continuer de vacciner les enfants?
Un journaliste veut savoir si cela vaut toujours la peine de se faire vacciner, en particulier pour les personnes non vaccinées et les enfants.

«Oui, les recommandations restent valables. Cela signifie que tous ceux qui ont plus de 12 ans doivent se faire administrer deux vaccins ARNm et un rappel au moins deux mois après. Cela reste ainsi et c'est la condition la mieux documentée pour la protection contre le Covid-19», répond Patrick Mathys.

Pour les enfants de 5 à 11 ans, la règle est la suivante: ceux qui n'ont pas eu d'infection documentée devraient recevoir deux doses de vaccin - mais pas de rappel. «La charge virale est nettement plus faible chez les enfants, c'est pourquoi nous ne recommandons pas de rappel.»
14:51
Il n'est pas acceptable que l'Etat prenne la population par la main, selon Patrick Mathys
L'obligation d'isolement pourrait tomber à partir du 1er avril. «Perd-on la vue d'ensemble?» souhaite savoir un journaliste.

Patrick Mathys indique qu'une stratégie est en cours d'élaboration. «Les mesures administratives sont certes supprimées, mais la responsabilité individuelle continue de compter.»

«Nous devons trouver un équilibre entre la responsabilité individuelle tant louée et les mesures prises par les autorités», affirme Patrick Mathys. «Toutefois, il n'est pas possible que l'Etat prenne la population par la main.»
14:47
L'isolement reste nécessaire pour les personnes positives
Un journaliste demande comment une personne contaminée en avril peut faire pour agir correctement.

«Une personne qui présente des symptômes et qui, grâce à un test, sait éventuellement qu'elle a le Covid-19, n'a à mon avis pas sa place dans les transports publics ou sur son lieu de travail. Ce n'est pas raisonnable», souligne Patrick Mathys. Les personnes positives doivent donc rester à la maison.
14:44
Une réinfection est tout à fait possible
La séance des questions commence.

Un journaliste souligne quelques incohérences mathématiques: «Comment se fait-il d'avoir des niveaux d'infections si hauts? Les gens se réinfectent en masse?». Tanja Stadler confirme: «Depuis de nombreuses semaines, le nombre d'infections est très élevé». «On sait que les gens peuvent être infectés plusieurs fois».

On ne considère qu'il y a réinfection que lorsqu'il y a deux tests positifs en l'espace de 90 jours. «Ce chiffre est très bas», selon Patrick Mathys. Les réinfections pour Omicron sont plutôt faibles, pour autant que l'on dispose de données.
14:39
Dans les cantons, la situation doit continuer d'être évaluée constamment
Rudolf Hauri, médecin cantonal de Zoug et président de l'Association des médecins cantonaux (AMCS), prend la parole.
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Il fait le point sur la situation dans les cantons: «L'activité virale est toujours très élevée, même si elle varie quelque peu d'un canton à l'autre. Le carnaval et d'autres festivités se sont rapidement traduits par une augmentation des contaminations. D'après le Contact Tracing, nous constatons actuellement des contaminations non seulement dans le cercle familial et amical, mais aussi principalement au travail et les associations sportives. Cela n'a rien d'étonnant étant donné la facilité de transmission d'Omicron.»

«Dans les différents cantons, la situation doit à nouveau être évaluée principalement au niveau local et régional», poursuit Rudolf Hauri. «Même si les mesures Covid doivent être levées début avril, il convient néanmoins de ne pas oublier immédiatement toutes les règles telles que l'hygiène des mains, l'aération et le port du masque dans les espaces intérieurs confinés. Nous contribuons ainsi à la protection des personnes présentant un risque accru», rappelle-t-il.

Avec la suppression des mesures fédérales et du port obligatoire du masque dans les transports publics, il faut s'attendre à une nouvelle augmentation du nombre de cas début avril. Pour conclure, Rudolf Hauri prévoit une nouvelle augmentation de l'activité virale à l'automne.
14:36
La recherche sur le SRAS-CoV-2 se poursuivra
De nombreuses personnes sont concernées par le Covid long et nécessitent un traitement approprié, précise également Tanja Stadler. De même, la santé mentale sur le long terme est également importante.

«De ce fait, même après la dissolution de la Task force en avril, la recherche sur le SRAS-CoV-2 se poursuivra», indique Tanja Stadler.

Pour conclure cet ultime point de presse, Tanja Stadler tient à saluer les efforts consentis par chacun et souligne l'importance d'une étroite collaboration avec les politiques.
14:31
«Plus de situation de crise en Suisse»
Tanja Stadler, cheffe de la Task force Covid-19 de la Confédération, s'exprime à son tour.

«Actuellement, il n'y a plus de situation de crise en Suisse», affirme-t-elle.

La Task force sera dissoute fin mars. Stadler profite de ce moment pour faire une nouvelle évaluation. «La valeur R a nettement augmenté. Au printemps, on s'attend à ce que la vague s'apaise à nouveau. Concernant Omicron, l'immunité contre les évolutions graves nous préserve de nombreux décès».

Elle rappelle que les mesures de protection individuelles doivent continuer à être observées pour ralentir la circulation du virus. «D'une part, il faut veiller à la bonne qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. D'autre part, le port de masques, plus particulièrement FFP2, offre une bonne protection». Ces deux possibilités doivent être prises en compte à tout moment à l'avenir.

«Nous avons besoin de données pour voir comment la situation évolue», déclare également Tanja Stadler.
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14:25
Le deuxième rappel ne serait pas très utile
En ce qui concerne la deuxième dose de vaccination de rappel, elle ne serait pas très «utile», selon Christoph Berger.

«Une étude menée en Israël montre qu'un premier rappel est supérieur à la protection offerte par seulement deux doses. Un deuxième rappel entraîne à nouveau des taux d'anticorps élevés, mais n'apporte qu'une faible efficacité contre les infections chez ces personnes. Un deuxième rappel chez les jeunes personnes en bonne santé pourrait donc n'avoir qu'un faible intérêt», explique Christoph Berger.

Selon lui, la CFV et l'OFSP ne recommandent donc pas actuellement une deuxième vaccination de rappel. «Mais une telle vaccination peut tout à fait être effectuée par le médecin de famille dans un cas particulier, après une information appropriée de la personne qui le souhaite», précise-t-il.
L'immunité conférée par la protection vaccinale et les infections supplémentaires dans la population est élevée. Par conséquent, la nécessité de recommander un deuxième rappel est faible.
14:22
La protection offerte par le vaccin est «incomplète contre les nouveaux variants»
Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV), prend la parole à son tour: «Les vaccins ARNm montrent une bonne efficacité et une protection durable contre les évolutions graves de la maladie», indique-t-il.

La protection contre les évolutions graves après deux vaccinations et une vaccination de rappel se maintient. Mais ce n'est pas le cas pour la protection contre les maladies moins graves et la transmission générale du virus. «Cette protection est incomplète, voire quasiment inexistante pour les nouveaux variants du virus», explique Berger.
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14:19
Difficile de faire des prévisions
Patrick Mathys explique qu'il est difficile de faire des prévisions. Selon lui, «trop de facteurs peuvent jouer un rôle».

Désormais, il s'agit de surveiller attentivement l'évolution de la situation épidémiologique. Pour ce faire, les actions déjà mises en place vont continuer à être appliquées:

  • Le système de déclaration obligatoire des cas positifs.

  • Le monitoring des eaux usées sera maintenu.

  • Des échantillons vont continuer à être prélevés dans la population mobile/jeune, ainsi que dans la population âgée.

  • Des études génomiques pour détecter de nouveaux variants.



L'évolution de l'immunité sera également suivie:

  • Les données de vaccination continueront à être collectées.

  • Des données sur l'évolution de la maladie chez les personnes vaccinées et guéries vont être récoltées.

  • Des études sur les anticorps et les réponses immunitaires cellulaires sont en cours.


Mathys ajoute qu'à l'avenir, les chiffres du Covid ne seront plus communiqués qu'une seule fois par semaine, chaque mardi, et non plus tous les jours.
14:12
10% de la population est toujours potentiellement porteuse du virus
Patrick Mathys explique qu'environ 10% de la population est toujours potentiellement porteuse du virus et peut être contagieuse.

«C'est principalement le sous-variant BA.2 qui est responsable des infections», informe-t-il.

«Le nombre de cas devrait à nouveau augmenter au cours des deux à trois prochaines semaines. Ensuite, on peut s'attendre à une nette réduction», prédit l'expert.

Concernant le nombre d'hospitalisations, il y a également eu une légère augmentation, mais pas dans la même proportion que l'augmentation des cas, selon Patrick Mathys. Quant aux personnes en soins intensifs, leur nombre continue à diminuer.

Il ajoute que les personnes vulnérables sont bien protégées par la vaccination. «Dans les EMS, il y a nettement moins d'évolutions graves dues à Omicron, malgré le nombre élevé de cas.» On y enregistre quasiment plus de décès.

Grâce à la forte immunité, on peut désormais autoriser un nombre élevé de cas sans risquer de surcharger à nouveau les établissements de santé.

«Nous avons fait face à une vague immense d'infections. Près de 500 000 personnes ont été contaminées chaque semaine», précise Patrick Mathys.
14:05
La conférence de presse commence
Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP, prend la parole.

Solennellement, il annonce qu'il s'agit du dernier point de presse avant la dissolution de la Task force Covid-19. Le «centième», pour exact. «C'est le signe que le virus n'a pas l'intention de disparaître comme ça.»

Il fournit quelques indications sur l'évolution du nombre de cas depuis le mois d'octobre 2021 et l'apparition du variant Omicron, qui représente désormais la totalité des infections au Covid. La dernière semaine de février a de nouveau été marquée par une forte augmentation du nombre de cas.
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13:56
Les experts de l'OFSP en direct à 14 heures
Après un mois de silence, les spécialistes Covid de la Confédération sont de retour. A partir de 14 heures, ils vont livrer leur analyse sur la situation épidémiologique en Suisse. Seront présents:

Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP
Tanja Stadler, cheffe de la Task force Covid-19 de la Confédération
Rudolf Hauri, médecin cantonal zougois
Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations
13:56
La Suisse compte 23 793 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures
La Suisse compte mardi 23 793 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 20 décès supplémentaires et 224 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 29 026 cas. Le même jour, il dénombrait 13 décès et 184 hospitalisations supplémentaires. En une semaine, le nombre de nouveaux cas a ainsi reculé de 18%. Les hospitalisations ont dans le même temps augmenté de 21,7%.

617 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 18,6% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 73,7%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 55 464 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 42,9%, contre 45,7% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,04.

Le variant Omicron représente 100% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Selon l’OFSP, 95 810 personnes se trouvent actuellement en isolement après avoir été testées positives au coronavirus.
7:27
Rappel contre le Covid-19 à préparer dit la cheffe de la task force
La cheffe de la task force Covid-19 de la Confédération, Tanja Stadler, appelle à planifier un rappel du vaccin contre le coronavirus en automne prochain. Les personnes âgées sont à nouveau plus nombreuses à être infectées par le virus, selon elle.
Tanja Stadler, Praesidentin, National COVID-19 Science Task Force, spricht waehrend einer Medienkonferenz zur aktuellen Situation des Coronavirus, am Dienstag, 28. Dezember 2021 in Bern. (KEYSTONE/Pet ...
Bild: sda
Les admissions à l'hôpital restent constantes dans cette classe d'âge, précise Stadler dans un entretien diffusé mardi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. L'immunité contre les évolutions graves de la maladie à coronavirus 2019 ne semble donc pas avoir diminué de manière significative dans ce groupe, ajoute-t-elle.

«Nous devons rester très vigilants. Si la situation change, il est dans l'intérêt de tous que ces personnes reçoivent rapidement une vaccination de rappel», note Tanja Stadler. Elle préconise de planifier ce deuxième rappel à l'avance. «Il faut savoir en été à qui l'on veut proposer la vaccination, pour que la campagne de vaccination puisse bien se dérouler».

La professeure au département des biosystèmes de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) à Bâle se dit favorable à une vaccination accessible à tous ceux qui le souhaitent, y compris les plus jeunes. «La situation est comparable à celle de la vaccination contre la grippe», souligne-t-elle. Elle note en outre que l'évolution récente de la pandémie a montré l'efficacité de la vaccination. «C'est uniquement grâce à elle que le système de santé suisse n'a pas été surchargé».

Le mandat de conseil de la task force scientifique doit prendre fin au 31 mars. Certains de ses membres resteront à disposition du Conseil fédéral et de l'administration. Pour Tanja Stadler, il est nécessaire d'institutionnaliser un échange permanent entre le monde scientifique et le monde politique, pour ne pas devoir repartir de zéro à l'avenir.
14:59
Deux conseillers d'Etat testés positifs au Covid-19
Les conseillers d'Etat neuchâtelois Alain Ribaux et Laurent Kurth ont été testés positifs au Covid-19. Les deux membres du gouvernement poursuivent leur engagement en télétravail pendant la période d’isolement.

Alain Ribaux (lui 👇), chef du Département de l’économie, de la sécurité et de la culture (DESC), n'a que des symptômes légers, a indiqué lundi la Chancellerie d'Etat.
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Laurent Kurth (lui 👇), chef du Département des finances et de la santé (DFS), a des symptômes marqués avec notamment de la fièvre et des maux de tête. Il participera néanmoins à la prochaine séance du Conseil d’Etat mercredi par visioconférence.
Laurent Kurth, conseiller d'Etat neuchâtelois, a présenté "Mon Dossier Sante", le dossier électronique du patient dans le canton de Neuchâtel.
Bild: sda
14:57
La Suisse compte 60 989 nouveaux cas de coronavirus en 72 heures
La Suisse compte lundi 60 989 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 25 décès supplémentaires et 270 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 69 147 cas. Le même jour, il dénombrait 18 décès et 272 hospitalisations supplémentaires. En une semaine, le nombre de nouveaux cas a ainsi reculé de 11,8%. Les hospitalisations ont dans le même temps baissé de 0,7%.

618 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 18,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 74,30%.
Un autotoest pour lutter contre le Coronavirus (Covid-19) est visible lors d'un repas de la fete de Noel le vendredi 24 decembre 2021 a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
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Durant les dernières 72 heures, les résultats de 134 219 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 45,4%, contre 46,5% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,24.

Le variant Omicron représente 100% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.

Selon l’OFSP, 98'421 personnes se trouvent actuellement en isolement après avoir été testées positives au coronavirus.

Au total, 69,13% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans, la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 78,19%, indique l'OFSP. Par ailleurs, 76,24% des personnes âgées de 65 ans et plus et 41,89% de la population totale ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les 28 derniers jours, le nombre total d'infections est de 630 444, soit 7238,7 nouvelles infections pour 100 000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 3 329 928 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 20 310 712 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 12'953 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 49'096.
14:52
Le centre cantonal de dépistage du Covid-19 déménage
Le centre de dépistage du Covid-19 du canton de Friboug va déménager mardi et quitter les locaux de Forum Fribourg. Il va toutefois rester à Granges-Paccot et sera installé au même endroit que le centre de vaccination.

«L’échéance du contrat avec Forum Fribourg arrivant à son terme, l'Hôpital fribourgeois a cherché un nouvel emplacement pour le centre cantonal de dépistage», a-t-il indiqué lundi dans un communiqué. Depuis la fin de l’obligation du certificat Covid, le nombre de tests effectués au centre cantonal a diminué de manière significative.
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«Les demandes émanent aujourd’hui principalement de personnes symptomatiques et, avec une moyenne de 400 tests quotidiens, la capacité du centre de 500 tests par jour répond aux besoins actuels», a précisé l'HFR. Il sera possible d’adapter l’utilisation de la surface du centre de dépistage en fonction de l’évolution de sa fréquentation.

Si la capacité du centre est suffisante pour absorber la demande, un nombre élevé de personnes viennent à l’ouverture, sans rendez-vous. «Il en résulte un temps d’attente important à ce moment de la journée, pouvant durer jusqu’à deux heures», a ajouté l'institution qui recommande de s'inscrire via le site CoronaCheck.

Outre le centre cantonal, les Fribourgeois peuvent aussi se faire tester dans certaines pharmacies, chez leur médecin traitant ou auprès de quelques laboratoires.
7:42
Moderna: accord de 7 millions de doses de vaccins pour la Suisse
L'américain Moderna a signé un nouvel accord avec les autorités suisses pour fournir 7 millions de doses de vaccins de rappel («booster») contre le Covid-19. La livraison est prévue pour 2023.

Une option est prévue pour 7 millions de doses supplémentaires en 2023 et 2024, selon le communiqué publié lundi par la société de biotechnologie basée dans le Massachusetts.
6:26
Hong Kong: levée de l'interdiction de vols en provenance de 9 pays
Hong Kong reprendra ses vols internationaux en provenance de neuf pays dont la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis à partir d'avril, a annoncé lundi la cheffe de l'exécutif local Carrie Lam.

«A partir du 1er avril, le gouvernement de Hong Kong lèvera l'interdiction de vols depuis neuf pays», a-t-elle déclaré, levant ainsi une mesure de lutte contre le Covid-19 mise en place début janvier.

Après l'apparition dans le centre financier du variant Omicron hautement contagieux en janvier, les autorités avaient interdit les vols en provenance de huit pays: la France, les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie, les Philippines, le Pakistan et l'Inde, avant d'ajouter le Népal en février.

Mais le bilan de l'épidémie a rapidement grimpé malgré les mesures de plus en plus sévères de distanciation sociale pour atteindre plus d'un million de cas de coronavirus et 5600 décès pour une population de plus de 7 millions d'habitants.

L'interdiction de vols «n'est plus opportune», a souligné Mme Lam. «La situation épidémique dans ces pays n'est pas pire que celle de Hong Kong, et la plupart des personnes qui arrivent ne présentent pas de symptômes graves. Prolonger cette mesure ne fera qu'ajouter aux inquiétudes des résidents de Hong Kong bloqués là-bas».

Son gouvernement a été critiqué de toutes parts pour sa gestion de la crise et une communication peu claire depuis que le territoire est frappé par une cinquième vague de coronavirus liée au variant Omicron.

La crainte d'un confinement du territoire a semé la panique en février, les habitants se ruant dans les supermarchés pour acheter des produits de première nécessité et a conduit à un exode sans précédent des résidents étrangers et locaux.

La flambée des cas s'est produite alors même que ce centre financier international a mis en place, dès le début de la pandémie, des restrictions aux frontières et des mesures de distanciation sociale parmi les plus strictes de la planète, à l'exception de la Chine continentale.

Est-ce que le covid long existe vraiment? On fait le point.

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8 Commentaires
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Mnash
21.09.2021 18:36inscrit septembre 2021
0,003 % de la population manifeste wahouuu quelle révolution 😂😂😂
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Bienvu
24.09.2021 17:45inscrit mars 2021
tout cet argent pourrait permettre de financer la vaccination des populations qui n'y ont pas accès. je trouve que nous atteignons là le comble de l'indécence. un sentiment de honte, une prise en otage d'une minorité de la population pour laquelle je n'ai plus la moindre estime.
2012
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En Haïti, la situation est proche de «Mad Max»
La violence des gangs fait rage et le pays est en train de sombrer dans le chaos le plus total. La directrice de l'Unicef fait même référence au célèbre film de George Miller.

La situation en Haïti est «horrible» et «presque sortie d'une scène de 'Mad Max'», film qui dépeint un futur post-apocalyptique, a affirmé dimanche la directrice exécutive de l'Unicef. Ce pays pauvre des Caraïbes est actuellement confronté à la violence des gangs.

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