Il neigeeeeeeeeeee! Et qui dit neige, dit pour beaucoup de monde: ski. Eh ben, bonne nouvelle pour les fans des sports de glisse: ils devraient payer un peu moins cher pour dévaler les pistes, comme le révèle une étude publiée jeudi par la banque Cler. Mais, qu'est-ce qui baisse et où? Tour d'horizon.
La famille Polochon se compose de quatre personnes: un couple et deux enfants de 7 et 10 ans, Paul et Géraldine. La famille Polochon souhaite passer une semaine au ski du 19 au 26 février 2022.
Pour choisir sa destination parmi quatorze domaines skiables différents, elle a passé au crible les offres disponibles en novembre 2021. Pour faire son choix, elle a pris en compte différents éléments:
Nous aurions pu aussi prendre l'exemple d'un couple qui réserve un hôtel quatre étoiles ou une colocation de trois étudiants qui louent également un appartement, parce que l'évolution des prix les touche de manière quasiment similaire.
Toutefois, nous parlons de la famille Polochon. Et la famille Polochon devra faire bien attention sur les routes ce week-end. 👇
En 2022, les prix pour une semaine au ski ont diminué dans quasiment toutes les régions: 3% en moyenne par rapport à la saison 2020, avant la pandémie.
Si le couple Polochon souhaite payer ses vacances le moins cher possible, elle peut miser sur les trois domaines où les prix sont les plus bas en 2022 – et ce, peu importe le segment de clientèle (familles de quatre personnes, couples, étudiants):
Selon ses critères mentionnés plus haut, la famille Polochon paierait:
A noter que les domaines de Flims-Laax-Falera (-8,1%), d'Andermatt-Sedrun (-6,3%) et de Saas-Fee (-9,4%), ont vu la baisse de tarif la plus drastique.
Mais si la famille Polochon se sent tout à coup de faire péter le budget vacances, voici le podium des domaines skiables les plus onéreux et ce qu'elle y dépenserait:
Notons qu'il faut dépenser environ 69% de plus pour aller skier dans ces stations que dans les régions les moins chères (Airolo, Aletsch-Arena et Engelberg-Titlis).
En ce qui concerne l'hébergement, la famille Polochon ferait mieux d'être attentive: les différences de tarifs sont colossales. Selon la destination choisie en 2022, le prix peut varier jusqu'à 100%.
Dans tous les domaines skiables, l'hébergement a vu ses prix diminuer de 4,8% en moyenne par rapport à la période d'avant-pandémie.
Le domaine skiable d'Andermatt-Sedrun enregistre les variations les plus impressionnantes: alors que les tarifs pour les étudiants ont grimpé de 48,2%, les familles de quatre personnes paient désormais 23,5% de moins qu'il y a deux ans.
Dans ce contexte, la famille Polochon peut économiser près de 1000 francs en renonçant par exemple à un séjour à Arosa-Lenzerheide ou à Zermatt (plus de 2400 francs) pour passer ses vacances à Airolo ou Aletsch-Arena (1350 francs).
En Suisse, les domaines skiables misent de plus en plus sur des prix dynamiques pour leurs forfaits. La famille Polochon a choisi une période particulièrement prisée.
Toutefois, les prix des forfaits ont grimpé de 2,8% par rapport à 2020. Pourquoi? Principalement en raison de la hausse des tarifs pour les forfaits enfants dans de nombreuses régions.
A Verbier, par exemple, on enregistre un renchérissement de 48% tous segments confondus en 2022. A Flims-Laax-Falera, en revanche, l'ensemble de la clientèle bénéficie d'une baisse des prix de 17,4% par rapport à 2020.
Bonne nouvelle pour la famille Polochon: ils devraient payer moins cher pour les cours de ski de leur progéniture. Par rapport à la période d'avant-pandémie, les tarifs des écoles de ski ont chuté de 3,3% en moyenne.
Par exemple, à Andermatt-Sedrun, la famille Polochon aurait payé 521 francs en 2020. En 2022, elle ne dépensera plus que 396 francs. Soit une économie de 24%.
A Saint-Moritz, en revanche, les prix ont augmenté de 8,9% en deux ans. Le couple débourserait 828 au lieu de 760.
Zermatt reste le domaine skiable le plus coûteux en la matière: en 2022, il faut compter 1030 francs pour inculquer à Paul et Géraldine le planter du bâton. (mbr)