Des migrants, portant le masque, fuyant la Syrie.Image: Shutterstock
Les personnes qui fuient les conflits et les violations des droits humains sont à nouveau à un plus haut taux, pour la 9ème année consécutive, et ce, malgré la pandémie.
18.06.2021, 10:3910.03.2022, 16:39
En 2020, près de 83 millions de personnes se sont réfugiées dans un autre pays que le leur. Une augmentation de 4% en un an, selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), à Genève. Les migrants représentent 1% de la population mondiale.
«L'aide humanitaire ne suffit pas à résoudre la situation des réfugiés et déplacés. Nous avons besoin de bien davantage de volonté politique face aux conflits et aux persécutions, affirme-t-il. D'autant plus que les chiffres ont probablement augmenté ces derniers mois.»
Filippo Grand, le Haut commissaire pour les réfugiés
Les chiffres
Plus de deux tiers des personnes contraintes d'être déplacées viennent de cinq pays:
- La Syrie, avec près de 7 millions de ressortissants qui ont fui leur habitation.
- Puis viennent le Venezuela, l'Afghanistan, le Soudan du Sud et la Birmanie.
- Plus de 9 réfugiés sur dix sont toujours accueillis dans des pays en développement.
- Les mineurs représentent plus de 40% du total des déplacés.
- Selon de nouvelles estimations, près d'un million d'enfants sont nés comme réfugiés entre 2018 et 2020. La plupart pourraient le rester pendant des années.
«C'est une honte»
Le Haut commissaire pour les réfugiés
Exposés au coronavirus
La plupart des pays ont associé les réfugiés dans leur politique de vaccination face au coronavirus, comme le souhaite le HCR. Mais dans les pays en développement, où les doses sont encore peu nombreuses, ils vont être «exposés au virus» comme les autres habitants, explique le Haut Commissaire.
Au pic de la pandémie, plus de 160 pays avaient fermé leurs frontières, dont près de deux tiers sans aucune exception, pour les personnes cherchant une protection internationale.
Les contrôles sanitaires, les quarantaines provisoires ou encore des enregistrements facilités ont toutefois permis à de plus en plus d'Etats de garantir l'accès à l'asile, tout en limitant la propagation du coronavirus sur leur territoire. (ats)
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