Suisse
OFSP

3 questions pour comprendre le retrait de la task force de l'OFSP

3 questions pour comprendre le retrait de la task force de l'OFSP

Anne Levy, Direktorin BAG, Virginie Masserey, Leiterin Sektion Infektionskontrolle, BAG und Martin Ackermann, Praesident, National COVID-19 Science Task Force, von links, sprechen an einem Point de Pr ...
Image: sda
La task force scientifique, c'est bientôt fini? C'est ce qu'a révélé jeudi le site d'information «Heidi.news» sur la base d'une dizaine d'entretiens. Trois questions pour mieux comprendre.
27.05.2021, 17:5728.05.2021, 14:37
Plus de «Suisse»

Pourquoi?

Le groupe d'experts, constitué par le Conseil fédéral en mars 2020, évoque plusieurs raisons:

  • L’amélioration de la situation épidémiologique, même si cette décision «ne doit pas être interprétée comme le signal de la fin de l’épidémie».
  • Une «forme de lassitude»: les membres de la task force ont été très médiatisés, parfois à l’extrême. De quoi donner à certains l’envie de passer à autre chose.
  • De plus, ils remplissent cette mission bénévolement. «On n’en est pas devenu membre pour le plaisir», résume le professeur Didier Trono.

Concrètement, ça veut dire quoi?

La task force compte actuellement 70 membres. A partir de l'été, le groupe va réduire drastiquement ses effectifs. Cela permettra d'assurer une veille épidémiologique en cas de nouvelle flambée.

Certaines des activités opérationnelles doivent être transférées à l’Office fédéral de la santé publique.

Et après?

La réduction des effectifs est la première étape du retrait de la task force. Si tout se passe bien au niveau épidémiologique, elle pourrait définitivement disparaître fin 2021, début 2022.

Une année de confinement en images
1 / 15
Une année de confinement, en images
Les quais de gare sont vides de tous voyageurs.
source: keystone / ennio leanza
partager sur Facebookpartager sur X
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Le voyage de deux fonctionnaires suisses en Russie crée la polémique
Une polémique enfle autour du voyage en Russie de deux fonctionnaires saint-gallois, qui y ont abattu quatre loups. La SRF a eu accès au rapport de ce voyage «scientifique». Et ses conclusions sont contestées.

La polémique enfle en Suisse alémanique et concerne le chef de l'Office de la nature, de la chasse et de la pêche du canton de Saint-Gall. Accompagné d'un garde-chasse, il a participé à une traque au loup en Russie.

L’article