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Afghanistan: les dernières informations sur l'évolution de la situation

Joe Biden s'exprimera sur le retrait +++ Les talibans paradent dans l'aéroport

Les soldats américains ont quitté l'Afghanistan et les talibans contrôlent le pays. Les dernières informations sur le sujet? C'est par ici 👇
26.08.2021, 22:0203.09.2021, 14:44
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  • Après 20 ans de présence américaine, le dernier soldat a quitté le sol afghan.
  • Les pays occidentaux ont évacué plus de 130 000 personnes d'Afghanistan.
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14:45
Fin du live
18:54
Joe Biden s'exprimera sur le retrait à 20h45
Le président américain va s'exprimer mardi sur la fin humiliante de l'intervention américaine en Afghanistan, une décision qu'il n'a jamais reniée.

Biden a voulu prendre son temps avant de parler. L'horaire de son allocution a d'ailleurs été repoussé de plus d'une heure par rapport au programme initial, et c'est à finalement 18h45 GMT (20h45 en Suisse) qu'il doit apparaître dans la State Dining Room, la salle de réception de la Maison Blanche.

Se seront alors écoulées près de 24 heures depuis l'annonce par général Kenneth McKenzie de la fin de la plus longue guerre des Etats-Unis.
17:15
L'Allemagne «n'a pas renoncé à exfiltrer des Afghans»
Angela Merkel a jugé mardi que l'aéroport de Kaboul était d'une «importance existentielle» pour l'Afghanistan et pour le soutien médical et humanitaire à ce pays, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz.

«Sans cet aéroport, aucune aide médicale ou humanitaire ne peut parvenir, ce qui signifie qu'il est aussi de la plus haute importance pour l'action des Nations Unies», a déclaré la chancelière allemande.

Malgré le départ dans la nuit des derniers soldats américains, l'Allemagne n'a pas renoncé, selon Merkel, à exfiltrer des Afghans, ceux qui ont collaboré avec l'armée allemande lors de l'intervention occidentale dans le pays, mais aussi ceux employés par les organisations humanitaires. Elle a estimé entre 10 000 et 40 000 personnes le nombre de ceux destinés à être sortis du pays.

«Cette fin douloureuse avec l'évacuation de nombreuses personnes n'est bien sûr pas encore terminée», a déclaré Merkel. «L'Allemagne compte encore un grand nombre de forces locales que nous voulons faire sortir d'Afghanistan et nous nous préoccuperons bien sûr aussi de la situation humanitaire dans le pays», a plaidé la dirigeante, à quelques semaines de quitter le pouvoir.
10:55
Les talibans maître de l'aéroport de Kaboul
Les talibans, nouveaux maîtres de l'Afghanistan, ont marché triomphalement mardi matin dans l'aéroport de Kaboul après le départ des derniers soldats américains, accompagnés de leurs hommes en tenue des forces spéciales et brandissant leur drapeau.
Taliban fighters stand guard inside the Hamid Karzai International Airport after the U.S. withdrawal in Kabul, Afghanistan, Tuesday, Aug. 31, 2021. The Taliban were in full control of Kabul's int ...
Bild: sda
Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a mené un groupe de responsables sur le tarmac, son expression généralement impassible remplacée cette fois-ci par un large sourire.

Les forces spéciales talibanes, appelées "Badri 313", chaussures et gilets beiges immaculés sur leur tenue de camouflage, posent pour des photos, lèvent des fusils américains et agitent leur drapeau blanc sur lequel est inscrit en noir le début de la chahada.

Longtemps considéré comme l'un des endroits les plus sûrs du pays, l'aéroport civil de Kaboul, a été saccagé. Des cartouches vides jonchent le sol près de toutes les entrées.
7:13
a défaite américaine est une «leçon»
La défaite des Américains, qui ont quitté l'Afghanistan dans la nuit après 20 ans de présence, est une «leçon» pour d'autres envahisseurs et pour le monde, a déclaré mardi un porte-parole des talibans.

«C'est une grande leçon pour d'autres envahisseurs et pour notre future génération», a déclaré le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l'aéroport de Kaboul. «C'est aussi une leçon pour le monde», a-t-il ajouté.
7:06
La victoire est celle de «tous» les Afghans
La victoire, avec le départ dans la nuit des derniers soldats américains d'Afghanistan, après 20 ans de guerre, est celle de «tous» les Afghans, a déclaré mardi un porte-parole des talibans. Il a assuré vouloir conserver de «bonnes relations diplomatiques» avec les Etats-Unis.

«Félicitations à l'Afghanistan. Cette victoire est la nôtre à tous», a déclaré le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l'aéroport de Kaboul. «Nous voulons avoir de bonnes relations avec les Etats-Unis et le monde», a-t-il ajouté.
3:36
Les républicains fustigent Biden et son retrait "honteux"
Des ténors républicains ont vivement critiqué Joe Biden, lundi, après l'annonce du départ des derniers soldats américains d'Afghanistan. Il s'agit selon eux d'une «honte» qui laisse des ressortissants des Etats-Unis «à la merci» des talibans. Le président démocrate a «créé un désastre, laissé tomber des Américains et nos intérêts», a dénoncé la présidente du parti républicain, Ronna McDanie. «Ça prouve ce que nous savions déjà: Joe Biden est incapable de servir comme commandant en chef, et les Etats-Unis et le monde sont moins sûrs à cause de lui», a-t-elle encore asséné. Le président a abandonné «des Américains à la merci de terroristes», a renchéri le chef des républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy.
1:12
Biden s'adressera mardi soir aux Américains sur l'Afghanistan
Le président Joe Biden s'exprimera mardi dans l'après-midi (heure américaine) pour expliquer sa décision de «ne pas prolonger (la) présence américaine au-delà du 31 août» en Afghanistan. La Maison Blanche a ensuite précisé que son intervention aurait lieu à 17h30 GMT (19h30 en Suisse). L'armée américaine a annoncé officiellement lundi la fin de la plus longue guerre des Etats-Unis. «Notre présence militaire de vingt ans en Afghanistan a pris fin», confirme le président dans ce communiqué.
22:59
L'armée américaine a quitté l'Afghanistan, indique le Pentagone
Les derniers soldats américains ont quitté l'Afghanistan, a annoncé le Pentagone lundi. Ils laissent le pays aux mains des talibans, leurs ennemis de 20 ans, au terme de la plus longue guerre de l'histoire des Etats-Unis. «Le dernier avion C-17 a décollé de l'aéroport de Kaboul le 30 août» à 21h29 heure suisse, a déclaré le général Kenneth McKenzie lors d'une conférence de presse. Il dirige le commandement central dont dépend l'Afghanistan. «Si les évacuations militaires sont terminées, la mission diplomatique pour s'assurer que davantage de citoyens américains et d'Afghans éligibles voulant partir, continue», a ajouté le général américain.

Depuis le 14 août, sur une période de 18 jours, les avions des Etats-Unis et leurs alliés ont évacué plus de 123'000 civils de l'aéroport international Hami Karzai, a également précisé le général McKenzie. A Kaboul, des coups de feu ont retenti tôt mardi. Des journalistes de l'AFP dans la ville ont entendu des tirs depuis différents postes de contrôle des talibans, ainsi que les congratulations de combattants aux postes de sécurité de la zone vert
22:49
Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution, sans toutefois exiger la zone protégée évoquée par la France. Le texte grave dans le marbre les «engagements» des talibans en faveur du départ «sûr» de ceux qui veulent quitter l'Afghanistan.

Treize des 15 membres ont voté en faveur de ce texte rédigé par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni. La Chine et la Russie se sont abstenues.

Dans la résolution, le Conseil dit «s'attendre» à ce que les talibans tiennent tous leurs «engagements», notamment en ce qui concerne «le départ sûr» et «ordonné» d'Afghanistan «d'Afghans et ressortissants étrangers», après le retrait des Etats-Unis qui doit s'achever mardi. En revanche, il ne fait nullement référence à la «safe zone», ou zone protégée, évoquée par Emmanuel Macron.

Dimanche, le président français avait déclaré que Paris et Londres allaient plaider à l'ONU pour la création d'une telle «safe zone» à Kaboul notamment pour permettre la poursuite des «opérations humanitaires».

«Je pense que ce projet est totalement réalisable. J'ai bon espoir qu'il puisse trouver une issue favorable, je ne vois pas qui pourrait s'opposer à la sécurisation des projets humanitaires», avait-il précisé. «Cela donnerait un cadre des Nations unies pour agir dans l'urgence, et cela permettra surtout de mettre chacun devant ses responsabilités et à la communauté internationale de maintenir une pression sur les talibans.»

Pour en savoir plus
7:12
Attaque de roquettes contre l'aéroport de Kaboul confirmée
Le président américain Joe Biden a été informé de l'attaque de roquettes à l'aéroport de Kaboul et les évacuation se poursuivent sans interruption, a annoncé lundi sa porte-parole à la Maison blanche, Jen Psaki.

Le président a «confirmé aux commandants l'ordre de redoubler d'efforts afin de faire en priorité tout ce qui est nécessaire pour protéger nos forces sur le terrain», a-t-elle ajouté.
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5:14
Des roquettes entendues au-dessus de Kaboul
Plusieurs tirs de roquettes ont été entendus lundi matin au-dessus de la capitale afghane Kaboul par des journalistes de l'AFP. L'endroit où ces roquettes ont atterri n'est pas identifié, ni les cibles qu'elles visaient. Ces roquettes ont été tirées au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis de la destruction, dans une frappe aérienne, d'une voiture piégée chargée d'explosifs dans la capitale afghane. Le retrait américain du pays doit s'achever mardi.
1:29
Washington organise lundi une réunion sur l'Afghanistan
Une visio-conférence rassemblera lundi les ministres des affaires étrangères de plusieurs pays afin de discuter des prochaines étapes en Afghanistan, a annoncé le département d'Etat américain. Les opérations d'évacuation entrent dans leurs derniers jours à Kaboul. «Les participants discuteront d'une approche alignée» pour les prochains jours et les semaines à venir, a précisé le département d'Etat. Washington organisera cette réunion entre «partenaires clés», à la veille du jour où l'armée américaine doit quitter l'Afghanistan après 20 ans de guerre. Les discussions réuniront des représentants de la France, du Canada, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni, de la Turquie, du Qatar, de l'Union européenne et de l'OTAN.
23:39
Les talibans se sont engagés à continuer d'autoriser les départs
Une centaine de pays ont annoncé dimanche avoir reçu l'engagement de la part des talibans qu'ils laisseraient partir tous les étrangers et ressortissants afghans disposant d'un permis de s'installer ailleurs, même après le retrait des troupes américaines prévu mardi. «Nous avons reçu des garanties de la part des talibans que tous les ressortissants étrangers ainsi que tout citoyen afghan disposant d'une autorisation de voyager émise par nos pays sera autorisé à se rendre de façon sûre et ordonnée vers les points de départ, et à quitter le pays», ont écrit ces pays, dont les Etats-Unis, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Suisse. «Nous nous engageons tous à nous assurer que nos citoyens, ressortissants ou résidents, employés, Afghans, qui ont travaillé avec nous, et ceux qui sont en danger, pourront continuer à voyager librement vers des destination hors d'Afghanistan», poursuivent-ils dans un communiqué.
23:37
Les femmes pourront aller à l'université, assurent les talibans
Le ministre par intérim de l'enseignement supérieur du gouvernement taliban a assuré dimanche que les Afghanes pourraient étudier à l'université, mais dans des classes non mixtes. Le nouveau régime entend y proposer un programme d'enseignement «islamique et raisonnable». Depuis leur prise du pouvoir mi-août, les talibans se sont efforcés d'afficher une image d'ouverture et de modération, face aux craintes d'un retour du même type de régime fondamentaliste et brutal que lorsqu'ils étaient au pouvoir entre 1996 et 2001. L'éducation des filles et femmes était alors interdite. Les Afghans «pourront continuer leurs études supérieures en accord avec la charia (loi islamique) en sécurité, sans que les femmes et les hommes ne soient mélangés», a annoncé le ministre par intérim, Abdul Baqi Hazzani, lors d'une réunion avec des anciens, appelé Loya Jirga.
17:20
Les américains frappent l’EI, qui "menaçait"
Les Etats-Unis ont réalisé dimanche à Kaboul une frappe «défensive» de drone contre un véhicule chargé d'explosifs. Ils entendaient ainsi "supprimer une menace imminente" du groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K) contre l'aéroport, a annoncé le Pentagone.

«Nous sommes certains d'avoir atteint la cible», a précisé Bill Urban, un porte-parole du commandement central. «Nous vérifions l'éventualité de victimes civiles», a-t-il ajouté, en précisant n'avoir «pas d'indication à cette heure» qu'il y en ait.

Le président Joe Biden avait fait savoir samedi qu'une nouvelle attaque était «hautement probable», après l'attentat de jeudi aux abords de l'aéroport de Kaboul, revendiqué par l'EI-K et qui a fait plus d'une centaine de morts dont treize militaires américains.
15:48
Un tir de roquette fait craindre une nouvelle attaque
Une explosion due à un tir de roquette a été entendue dimanche à Kaboul, faisant craindre au départ à une nouvelle attaque. La détonation est survenue trois jours après un attentat meurtrier à l'aéroport de la capitale afghane où les Occidentaux terminent leurs opérations d'évacuation.

L'explosion, entendue par des journalistes de l'AFP, a été provoquée par un tir de roquette qui «d'après les premières informations, a frappé une maison», selon un responsable de l'ancien gouvernement renversé il y a deux semaines par les talibans.

Jeudi à la tombée de la nuit, un attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K), rival du nouveau pouvoir des talibans, avait tourné au bain de sang. Plus d'une centaine de personnes avaient été tuées, la plupart des Afghans massés devant l'aéroport dans l'espoir de fuir les talibans, ainsi que 13 soldats américains.
8:20
Une nouvelle attaque dans les 24 à 36 heures?
Le président américain Joe Biden a averti samedi qu'une attaque était «très probable» contre l'aéroport de Kaboul «dans les 24 à 36 heures». Il a toutefois affirmé que la frappe américaine qui a tué deux membres de l'Etat islamique ne serait pas «la dernière».

«La situation sur les lieux reste extrêmement dangereuse et la menace d'une attaque terroriste contre l'aéroport demeure élevée», a écrit le président américain dans un communiqué, après avoir rencontré ses conseillers militaires et de sécurité.

Le Pentagone a publié samedi après-midi l'identité des 13 militaires tués dans l'attentat de jeudi. Parmi eux, cinq avaient 20 ans, soit la durée de la plus longue guerre des Etats-Unis, lancée en 2001 en Afghanistan.
13:51
La bataille de la communication continue...
Selon leurs propres déclarations, les talibans ont pris le contrôle de plusieurs portes de l'aéroport de Kaboul. «Deux ou trois» entrées de l'aéroport ont été remises par les États-Unis aux forces islamistes dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré un représentant des talibans à l'Agence de presse allemande samedi.

Toutefois, le porte-parole du ministère américain de la défense, John Kirby, avait démenti avec véhémence et sans hésitation un tel transfert après que les médias en aient fait état dans la nuit de samedi à dimanche. Les talibans ne contrôlaient ni l'aéroport, ni des parties de celui-ci, ni les portes du complexe, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère américain de la Défense.

Samedi soir (en Afghanistan), des utilisateurs pro-talibans avaient partagé sur Twitter des photos censées montrer des forces talibanes à quelques mètres derrière l'entrée de la partie civile de l'aéroport, c'est-à-dire dans l'enceinte de l'aéroport. Samedi matin (heure locale), ils ont également partagé des images montrant les forces talibanes un peu plus loin dans la partie civile de l'aéroport, près du parking VIP et du terminal domestique.

La date à laquelle les photos ont été prises n'est pas claire. Par le passé, les islamistes ont à plusieurs reprises envoyé leurs combattants brièvement à des points connus et se sont fait photographier, par exemple pour simuler leur avancée sur une ville particulière sur les médias sociaux et pour susciter la panique.
13:44
L'opération d'évacuation britannique s'achève samedi
L'opération d'évacuation de civils réalisée par le Royaume-Uni en Afghanistan prendra fin samedi, a déclaré le chef des forces armées britanniques, le général Nick Carter, avant le retrait des militaires.

«Nous arrivons à la fin de l'évacuation, qui interviendra dans le courant de la journée, et alors il sera bien sûr nécessaire de faire sortir nos troupes dans l'avion restant», a-t-il dit sur BBC Radio 4.

Selon lui, il n'y a plus désormais que «très peu» d'appareils évacuant encore des civils d'Afghanistan via l'aéroport de Kaboul, où sont massées des milliers de personnes dans l'espoir de quitter l'Afghanistan, tombé en août aux mains des talibans.

Le ministère de la Défense a assuré vendredi que plus de 14 500 personnes avaient été évacuées depuis le 13 août, dont environ 8000 Afghans éligibles au programme destiné au personnel afghan employé localement par le Royaume-Uni.

Vendredi, le ministre de la Défense, Ben Wallace, avait estimé que jusqu'à 150 ressortissants britanniques et entre 800 et 1100 Afghans éligibles ne pourraient être exfiltrés, suscitant l'indignation dans les rangs des conservateurs au pouvoir comme dans l'opposition.

Le premier ministre britannique Boris Johnson a assuré qu'il remuerait «ciel et terre» pour continuer à faire sortir des gens d'Afghanistan après la date du 31 août prévue pour le retrait des soldats américains, à l'issue de 20 ans de guerre.

Plusieurs pays ont déjà annoncé avoir mis fin aux évacuations, dont la France.
9:09
L'aéroport de Kaboul toujours en mains américaines
Les nouveaux dirigeants du pays «ne s'occupent d'aucune des portes d'embarquement ni d'aucune des opérations à l'aéroport. C'est toujours sous le contrôle de l'armée américaine», a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Il répondait à un porte-parole des talibans, affirmant que ces derniers avaient pris le contrôle de plusieurs parties de l'aéroport.
9:05
Les Etats-Unis ciblent un «organisateur» de l'attaque
L'armée américaine a annoncé avoir mené une frappe de drone en Afghanistan contre un «organisateur» de l'Etat islamique au Khorasan. Il s'agit de la première riposte officialisée depuis l'attaque qui a fait des dizaines de morts à l'aéroport de Kaboul.

«La frappe aérienne sans pilote s'est produite dans la province de Nangarhar en Afghanistan. Selon les premières indications, nous avons tué la cible», a précisé le commandant Bill Urban, du commandement central dans un communiqué, disant n'avoir connaissance d'«aucune victime civile». Elle a été lancée de l'extérieur de l'Afghanistan.

Après l'attaque, qui a fait jeudi au moins 85 morts, dont 13 soldats américains, et revendiquée par l'Etat islamique au Khorasan (EI-K), le président américain Joe Biden avait promis des représailles. «Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer», a-t-il affirmé à l'adresse des auteurs de l'attaque la plus meurtrière contre l'armée américaine en Afghanistan depuis 2011. «Nous répondrons avec force et précision quand nous le déciderons, où et quand nous le choisirons», avait-il ajouté.
22:02
Les talibans contrôlent plusieurs parties de l'aéroport
Les talibans ont pris le contrôle de plusieurs parties de l'aéroport de Kaboul vendredi, a annoncé l'un de leurs porte-parole, à quatre jours du retrait définitif des troupes américaines.

«Aujourd'hui, trois endroits importants de la partie militaire de l'aéroport de Kaboul ont été évacués par les Américains et sont sous contrôle de l'Emirat islamique», a tweeté ce porte-parole, Bilal Karimi. «Maintenant, une toute petite partie reste» aux mains des Américains, a-t-il ajout
21:05
Un seul auteur dans l'attaque suicide de l'aéroport, selon Washington
L’attentat-suicide particulièrement meurtrier qui a frappé jeudi l’aéroport de Kaboul, en Afghanistan, a été perpétré par un seul auteur, a indiqué vendredi le Pentagone, après avoir affirmé dans un premier temps qu’il y avait eu deux explosions provoquées par deux kamikazes.

«Nous ne pensons pas qu’il y ait eu de deuxième explosion à l’hôtel Baron ou près de l’hôtel, (nous pensons) qu’il n’y avait qu’un seul auteur de l’attentat suicide», a indiqué le général Hank Taylor lors d’une conférence de presse.
20:28
Les évacuations "jusqu'au dernier moment" malgré les menaces
L'évacuation des milliers de personnes faisait toujours face à des «menaces précises et crédibles» au lendemain de l'attentat-suicide meurtrier à l'aéroport de Kaboul, a averti Washington vendredi. Les opérations se poursuivront cependant «jusqu'au dernier moment».

Au moins 85 personnes, dont treize soldats américains, ont péri dans l'attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI). De nombreux pays, dont les Etats-Unis et leurs alliés, ainsi que la Russie et la Chine, ont condamné cette attaque.

«Nous estimons qu'il y a toujours des menaces crédibles (...), des menaces précises et crédibles», a affirmé le porte-parole de l'armée américaine, John Kirby. La tension est à son comble, à quelques jours de la date-butoir du 31 août prévue pour le retrait des soldats américains d'Afghanistan après 20 ans de guerre, synonyme de fin des évacuations.

Quelque 5400 personnes étaient actuellement réfugiées dans l'enceinte de l'aéroport, attendant de monter dans un avion, a dit le général Hank Taylor. «Nous avons la capacité d'inclure des évacués dans des avions militaires américains qui quittent l'Afghanistan jusqu'au dernier moment», a-t-il tenté de rassurer.
19:10
: Les Américains auraient donné des noms d'Afghans "à risque"
Les Etats-Unis ont-ils partagé avec les talibans des listes de noms d'Américains ou d'Afghans «à risque» pour faciliter leur évacuation? Cette hypothèse, pas vraiment démentie par Joe Biden, faisait hurler vendredi ses opposants à Washington. La polémique est partie d'un article du site Politico, qui a rapporté jeudi que des responsables américains à Kaboul avaient donné aux talibans «une liste de noms de ressortissants américains» et «d'alliés afghans afin de leur permettre l'entrée» à l'aéroport. Interrogé jeudi lors de sa conférence de presse, le président américain a semblé reconnaître cette possibilité. «Je ne peux pas vous dire avec certitude s'il y a vraiment eu une liste de noms. C'est possible mais je ne suis pas au courant», a-t-il expliqué. «Cela ne veut pas dire que cela n'a pas eu lieu, qu'on ait pu dire 'Voilà les noms de 12 personnes qui arrivent, laissez-les entrer', c'est tout à fait possible.» Il a même directement confirmé que l'armée américaine avait parfois «contacté ses homologues militaires au sein des talibans pour leur dire, par exemple, 'Ce bus arrive avec tant de personnes, ou avec tel groupe de personnes à bord'».
17:28
Près de 5400 personnes attendent toujours d'être évacuées
Environ 5400 personnes réfugiées dans l'aéroport de Kaboul attendent toujours d'être évacuées d'Afghanistan, a affirmé vendredi un général américain. Les forces armées américaines seront en mesure de poursuivre les évacuations «jusqu'au dernier moment», a assuré vendredi le Pentagone à l'approche de la date butoir du 31 août pour le retrait des soldats étrangers d'Afghanistan.

«Nous comptons toujours achever cette mission à la fin du mois», a indiqué le porte-parole John Kirby. «Et à mesure que nous nous rapprochons, vous verrez quelques mouvements pour faire sortir nos troupes et certains de nos équipements, mais nous serons en mesure de faire sortir les évacués par avion jusqu'au dernier moment.»
17:03
La Suisse a terminé son opération d'évacuation en Afghanistan
Au total, 387 personnes ont été transportées de Kaboul vers la Suisse. Onze ressortissants helvétiques se trouvent toujours sur le sol afghan.

Parmi les personnes évacuées figurent 34 ressortissants suisses, 218 employés locaux de la DDC et leurs familles, 51 personnes disposant d'un permis de séjour permanent en Suisse et 82 autres au bénéfice d'un laisser-passer.
15:05
L'ONU s'attend à jusqu'à 515 000 réfugiés d'ici décembre
L'ONU s'attend dans le pire scénario à 515 000 réfugiés afghans supplémentaires dans la région d'ici la fin de l'année après la prise de pouvoir des talibans. Elle a demandé ce vendredi à Genève 299 millions de dollars (274 millions de francs) pour anticiper l'aide.

«Nous n'avons pas vu de fuites massives» pour le moment, a affirmé à la presse la Haute commissaire adjointe pour les réfugiés Kelly Clements, mais l'ONU doit anticiper les scénarios. Mais le HCR réitère son appel aux pays voisins de laisser leur territoire ouvert. La situation «change chaque jour» et même parfois «chaque heure», selon Kelly Clements.

Le financement régional demandé par une dizaine d'agences onusiennes et leurs partenaires veut anticiper l'aide à l'ensemble des réfugiés dans la région. Il comprend également les préparatifs depuis début juillet pour anticiper les effets du retrait américain.
12:54
La Suède a terminé ses évacuations
La Suède a annoncé avoir terminé vendredi ses évacuations de Kaboul, après avoir exfiltré plus de 1.100 personnes depuis la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans.

«Les conditions extrêmement difficiles et risquées ne nous ont pas permis d'évacuer davantage de Suédois et d'employés locaux», a annoncé la ministre des Affaires étrangères suédoise Ann Linde en conférence de presse.
12:53
La Russie condamne l'attentat «avec la plus grande fermeté»
La Russie condamne «avec la plus grande fermeté» le double attentat suicide à l'aéroport de Kaboul, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Malheureusement, les prédictions pessimistes estimant que des groupes terroristes, avant tout l'EI, vont sûrement profiter du chaos en Afghanistan, se confirment», a-t-il poursuivi.

Selon Peskov, cet attentat «renforce les tensions» en Afghanistan tombé entre les mains des talibans le 15 août.

La double attaque suicide perpétrée jeudi par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) à l'aéroport de Kaboul a fait 85 morts, dont 13 soldats américains, et plus de 160 blessés.
11:53
Objectif de l'OMS: acheminer du matériel médical au plus vite
Le directeur des situations d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la région a relevé que l'acheminement d'assistance humanitaire à Kaboul n'est pas possible «au moins pour une semaine».

L'institution s'oriente vers une autre solution «à court et moyen terme», dont celle d’acheminer du matériel à Mazar-i Charif avec l'aide du Pakistan. L'OMS cherche à pouvoir acheminer au moins 20 tonnes de matériel par avion.

Les centres de santé risquent «de manquer de médicaments et de matériel dans les prochains jours» a également ajouté ce responsable de l'organisation pour la région. 

Une fois que les évacuations seront terminées, les défis humanitaires dans le pays seront très importants, a également estimé le responsable de l'OMS.
11:52
L'ONU appel à poursuivre en justice les responsables des attentats
L'ONU demande que les responsables des attentats de jeudi à Kaboul soient «pris et poursuivis en justice dès que possible».

Selon le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, les attentats de jeudi étaient «clairement calculés pour tuer et mutiler autant de personnes que possible». Il dénonce «un assaut atroce» contre les civils.

Les talibans «ont la responsabilité de protéger les citoyens» étant donné qu'ils contrôlent désormais presque tout le pays, affirme le porte-parole. Mais celle-ci est difficile à appliquer face à des groupes comme l'Etat islamique (EI), a-t-il précisé.

Hier, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné la double explosion survenue dans la capitale afghane.

Antonio Guterres c'est lui👇
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11:36
La France pourrait continuer ses évacuations au-delà de la date prévue
La France pourrait poursuivre ses évacuations d'Afghanistan «au-delà» de vendredi soir, a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune, dans le contexte très incertain du retrait américain de Kaboul.

La France a prévu d'achever son opération vendredi soir, date-butoir «imposée» par les Américains, avait indiqué, jeudi, le premier ministre Jean Castex. Mais la France essaie encore d'évacuer plusieurs centaines d'Afghans, dans un contexte chaotique après le double attentat revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique qui a fait des dizaines de morts, dont treize soldats américains, jeudi à l'aéroport de Kaboul.
10:50
85 morts dans l'attentat à l'aéroport de Kaboul
Le bilan de la double attaque perpétrée par le groupe Etat islamique (EI) à l'aéroport de Kaboul est monté ce vendredi à 85 morts et 150 blessés selon l'AFP. L'atmosphère est tendue à quelques jours de la fin des évacuations des étrangers et afghans cherchant à fuir le régime taliban.

«Il y a beaucoup de femmes et d'enfants parmi les victimes. La plupart des gens sont choqués, traumatisés», a déclaré vendredi à l'AFP un responsable de l'ancien gouvernement renversé à la mi-août par les talibans.

Le précédent bilan, donné jeudi soir par le régime taliban, faisait état de 13 à 20 morts et de 52 blessés.

Afghanistan: ce que l'on sait sur l'attaque
10:14
Au Royaume-Uni l'opération d'évacuation se termine bientôt
L'opération d'évacuation menée par le Royaume-Uni en Afghanistan va se terminer «dans quelques heures», a annoncé ce vendredi matin le ministre de la Défense Ben Wallace sur Sky News, au lendemain de l'attentat perpétré à l'aéroport de Kaboul.

«Nous traiterons maintenant les personnes que nous avons amenées avec nous, le millier de personnes environ à l'intérieur de l'aéroport, et nous essayerons de continuer à trouver quelques personnes dans la foule, là où nous le pouvons, mais dans l'ensemble, l'opération principale est maintenant terminée et nous n'avons plus que quelques heures», a ajouté le ministre.

Le ministre a expliqué qu'à 5h30 (heure Suisse), le Royaume-Uni a «fermé le Baron Hotel» où étaient dirigés les candidats au départ vers le Royaume-Uni, «fermé le centre de traitement» des demandeurs d'asile et fermé Abbey Gate, l'un des trois points d'accès à l'aéroport de Kaboul où s'est produit jeudi l'un des deux attentats suicides revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Près de 14 000 ressortissants britanniques et afghans ont été secourus dans le cadre de la mission britannique depuis la mi-août, a déclaré M. Wallace, tout en reconnaissant que «la triste réalité c'est que tout le monde ne pourra être évacué».
A member of Border Force staff assists a female evacuee from Afghanistan who arrived aboard an evacuation flight at Heathrow Airport in London, Thursday Aug. 26, 2021. The U.K. defense ministry has or ...
Bild: AP
Une fonctionnaire britannique accueille une femme évacuée d'Afghanistan👆.
10:03
L'Espagne annonce la fin de ses opérations d'évacuation en Afghanistan
Un peu plus d'une semaine après la mise en place d'un pont aérien, l'Espagne a annoncé ce vendredi la fin de ses opérations d'évacuation à Kaboul.

«Un avion militaire A400 est arrivé à Dubaï en provenance de Kaboul à 07h20 du matin. Un second vol doit atterrir à 08h20. Avec ces deux vols, l'évacuation espagnole des collaborateurs afghans et de leurs familles est terminée», a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué.
4:46
Soldats australiens évacués la veille de l'attentat à Kaboul
La totalité des soldats australiens qui se trouvaient encore en Afghanistan ont quitté le pays la veille du double attentat-suicide meurtrier jeudi à l'aéroport de Kaboul, a indiqué le ministre australien de la défense. Mettant en garde contre de nouvelles attaques, il a évoqué des «renseignements très clairs». Au moins treize soldats américains ont été tués et dix-huit blessés dans cette attaque kamikaze revendiquée par l'Etat islamique et menée aux abords de l'aéroport de la capitale afghane, où sont massées des milliers de personnes espérant fuir le pays après la prise de pouvoir des talibans. Ces derniers ont recensé jusqu'à vingt morts et 52 blessés. «Il y avait des renseignements très clairs sur le fait que l'ISKP [Etat islamique province du Khorasan] comptait frapper et frapper fort et c'est ce qu'ils ont fait», a déclaré vendredi le ministre australien de la défense Peter Dutton.
23:58
Biden promet de "pourchasser" les auteurs de l'attentat de Kaboul
Le président américain Joe Biden a promis jeudi de «pourchasser» les auteurs de l'attentat, qui a tué 12 militaires américains et des dizaines d'Afghans à proximité de l'aéroport de Kaboul. Il a affirmé que les évacuations se poursuivraient et s'achèveraient le 31 août. «Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer», a affirmé M. Biden à l'adresse des auteurs de l'attaque, ajoutant que les Etats-Unis répondraient «avec force et précision». Ces soldats «étaient des héros qui étaient engagés dans une mission dangereuse et altruiste pour sauver d'autres vies», a-t-il souligné. «L'Amérique ne se laissera pas intimider», a-t-il ajouté. «Nous ne nous laisserons pas décourager par des terroristes. Nous ne les laisserons pas arrêter notre mission. Nous poursuivrons l'évacuation», dont la date butoir reste fixée du 31 août.
22:44
Ignazio Cassis s'exprime sur Twitter
Le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, s'est dit «profondément attristé par les attaques meurtrières en Afghanistan». «Ma solidarité et mes pensées vont aux familles des victimes qui ont subi des pertes tragiques», a-t-il écrit jeudi soir sur Twitter.

22:34
Les évacuations vont continuer
Malgré l'attaque, les opérations d'évacuation menées à l'aéroport de Kaboul vont continuer comme prévu. C'est ce qu'ont annoncé les dirigeants français et américains pendant la soirée.

Le point sur les opérations (avant l'attentat): L'évacuation de Kaboul va bientôt prendre fin: le point sur la situation
22:17
L'EI revendique l'attaque
Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque meurtrière, a rapporté le site spécialisé Site Intelligence. Dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq, l'EI se targue qu'un de ses combattants se soit approché à moins de «5 mètres de militaires américains» et qu'il ait déclenché sa ceinture explosive.

Sous le nom d'ISKP (État islamique Province du Khorasan), l'EI a revendiqué certaines des attaques les plus sanglantes commises ces dernières années en Afghanistan, faisant des centaines de morts. Il a surtout ciblé les musulmans qu'il considère comme hérétiques, en particulier les chiites. Même s'il s'agit de deux groupes sunnites radicaux, l'EI et les talibans sont en concurrence et sont animés par une haine tenace et réciproque.
22:05
Une nouvelle explosion a été entendue à Kaboul
Une nouvelle explosion a secoué la capitale afghane jeudi vers minuit, selon des journalistes de l'AFP, quelques heures après un double attentat-suicide meurtrier à l'aéroport revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).

Le porte-parole du régime taliban, Zabihullah Mujahid, a indiqué peu après sur Twitter que cette explosion n'était pas due à une attaque mais à des destructions d'équipements par l'armée américaine à l'aéroport, ce que celle-ci n'a pas confirmé dans l'immédiat.
21:58
Joe Biden va s'exprimer à 23h00
Le président américain Joe Biden va prendre la parole depuis la Maison Blanche à 17h00 (23h00 en Suisse).
21:57
12 soldats américains ont été tués
Douze militaires américains ont été tués dans les attentats-suicides qui ont frappé les abords de l'aéroport de Kaboul jeudi, a indiqué le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central américain en charge de l'Afghanistan.

Notre article sur le sujet: 12 soldats américains tués dans un attentat-suicide
19:24
Le Pentagone a confirmé que des militaires américains ont été tués
Plusieurs soldats américains ont été tués dans l'attaque devant l'aéroport de Kaboul. C'est ce qu'a annoncé jeudi le porte-parole du ministère américain de la Défense, John Kirby, sans en donner le nombre exact. En outre, des soldats américains ont été blessés, et plusieurs Afghans ont également été victimes de l'attaque.
19:01
Les talibans condamnent l'attaque
Les talibans «condamnent fermement le bombardement de civils», a déclaré le porte-parole des talibans sur Twitter. Il ajoute que l'attaque a eu lieu dans une zone où «les Etats-Unis sont responsables de la sécurité».
18:35
L'ONU parle de «plusieurs morts et blessés»
Les Nations Unies parlent de «plusieurs morts et blessés» après l'attaque à Kaboul. Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, «condamne cette attaque terroriste dans laquelle un certain nombre de civils ont été tués et blessés, et présente ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées», a déclaré jeudi le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric.
17:18
Au moins six morts, selon Emergency
Au moins six personnes ont été tuées dans l'attaque de l'aéroport de Kaboul, selon l'ONG Emergency. Plus de 30 autres personnes ont été blessées. L'organisation non gouvernementale gère un hôpital sur place.
17:11
Au moins deux explosions
L'explosion qui a eu lieu près de l'aéroport de Kaboul était «le résultat d'une attaque complexe» et a fait «un certain nombre de victimes américaines et civiles». C'est ce qu'affirme sur Twitter le secrétaire de presse du Pentagone Johny Kirby.



«Nous pouvons également confirmer qu'au moins une autre explosion a eu lieu à l'hôtel Baron ou à proximité, à une courte distance d'Abbey Gate», a-t-il ajouté.
16:38
Des victimes sont à déplorer, mais la situation reste floue
Selon une source des talibans, l'explosion a tué au moins 13 personnes, dont des étranger et des enfants. Des miliciens talibans auraient également été blessés, rapporte Al Jazeera.

John Kirby du Pentagone a de son côté déclaré qu'il y a des victimes, mais leur nombre est pour l'heure inconnu.



Selon la chaîne de télévision américaine Fox News, trois soldats américains ont été blessés.
Smoke rises from explosion outside the airport in Kabul, Afghanistan, Thursday, Aug. 26, 2021. The explosion went off outside Kabul’s airport, where thousands of people have flocked as they try to f ...
Bild: sda
16:29
«Une deuxième explosion est possible»
L'ambassadeur français en AFghanistan, David Martinon, a invité les Afghans à s'éloigner «de toute urgence» de l'aéroport. «Une deuxième explosion est possible», a-t-il ajouté.

15:58
Explosion près de l'aéroport de Kaboul
Une forte explosion s'est produite jeudi à l'extérieur de l'aéroport de Kaboul. John Kirby, secrétaire de presse du Pentagone, l'a confirmé sur Twitter. Selon une source militaire, l'explosion s'est produite à proximité d'Abbey Gate, l'un des trois points d'accès à l'aéroport où se pressent depuis 12 jours des milliers d'Afghans soucieux de quitter le pays désormais aux mains des talibans.

La déflagration a été suivie de coups de feu et semble avoir été causée par un attentat suicide, a déclaré à Reuters un responsable américain. Des journalistes présents sur place ont livré le même constat.



Un responsable a déclaré qu'il y avait des blessés parmi les Afghans, mais il n'y a pas encore d'informations sur d'éventuelles victimes américaines, écrit CNN. Des images, pas encore vérifiées, montrant des personnes blessées circulent sur les réseaux sociaux.

Plus tôt dans la journée, plusieurs pays occidentaux avaient mis en garde contre une éventuelle attaque terroriste.
15:51
Le Canada a cessé ses opérations d'évacuation
Le Canada a cessé ses opérations d'évacuation il y a quelques heures, a annoncé jeudi un représentant du ministère de la Défense canadien, le général Wayne Eyre, lors d'un point presse.

«Il y a huit heures le dernier vol a quitté le pays» et il ne reste sur place qu'«une petite équipe de liaison sur le terrain», a-t-il ajouté évoquant des circonstances sur place qui «se sont rapidement détériorées». Plusieurs pays occidentaux ont appelé leurs ressortissants à s'éloigner au plus vite de l'aéroport de Kaboul en raison de menaces «terroristes».

Alors que la date-butoir fixée par les Etats-Unis pour leur retrait d'Afghanistan, le 31 août, approche, plusieurs pays ont annoncé jeudi qu'ils allaient bientôt mettre fin à leurs vols d'évacuation.
8:58
Menace terroriste "imminente" contre l'aéroport de Kaboul
Le secrétaire d'État britannique chargé des forces armées James Heappey a indiqué jeudi matin que la menace terroriste qui a poussé Londres à déconseiller dans la nuit à ses ressortissants de rejoindre l'aéroport de Kaboul était «très sérieuse» et «imminente».

«Les informations recueillies au cours de la semaine sont de plus en plus sérieuses: elles font état d'une menace imminente et grave pour la vie», a indiqué M. Heappey sur Times Radio. «Il s'agit d'une menace très sérieuse, très imminente».
4:55
"Menace terroriste élevée" à l'aéroport de Kaboul
Les Etats-Unis ont appelé les personnes tentant d'entrer dans l'enceinte de l'aéroport de Kaboul de quitter la zone, le Royaume-Uni et l'Australie évoquant une «menace terroriste élevée». Des milliers d'Afghans sont massés depuis des jours devant les portes du site. «Ne vous rendez pas à l'aéroport international Hamid Karzai de Kaboul», a écrit tard mercredi soir le ministère britannique des affaires étrangères sur son site Internet. «Il y a une menace élevée et permanente d'attaque terroriste», a-t-il souligné. «Si vous vous trouvez dans la zone de l'aéroport, quittez-la pour un endroit sûr et attendez d'autres instructions», a ajouté la diplomatie britannique. «Si vous êtes à même de quitter l'Afghanistan en sécurité par d'autres moyens, faites-le immédiatement».
1:15
La Belgique arrête ses évacuations à Kaboul
La Belgique a annoncé mercredi soir avoir mis fin à ses opérations d'évacuations de l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Le retrait des troupes américaines qui sécurisent le site est prévu le 31 août. «Le gouvernement fédéral a pris la décision de mettre un terme aux évacuations depuis l'aéroport de Kaboul, au vu de l'évolution de la situation en Afghanistan», a indiqué sur Twitter le premier ministre belge Alexander De Croo. Cette décision a été prise «en accord avec les partenaires européens» de Bruxelles, a-t-il précisé. L'UE avait appelé mardi les Etats-Unis à sécuriser l'aéroport «aussi longtemps que nécessaire», au-delà du retrait des troupes américaines d'Afghanistan, afin de pouvoir exfiltrer davantage de personnes, jugées en danger après la prise de pouvoir des talibans.
17:11
La Chaîne du bonheur lance un appel aux dons et offre 1 million
La Chaîne du bonheur lance un appel aux dons pour financer les besoins humanitaires en Afghanistan, accentués depuis l'arrivée des talibans. L'organisation, qui a puisé un million de francs dans son fonds d'urgence, va aussi financer des projets dans les pays voisins.
Pour l'organisation, tous les indicateurs sont au rouge pour le pays. Avec la sécheresse, les combats et la pandémie de coronavirus, plus de 9 millions de personnes afghanes sont menacées de famine. Et ce chiffre va exploser, s'inquiète mercredi l'organisation dans un communiqué.
Cette dernière est en contact avec ses partenaires sur place, la Fondation Terre des hommes et Medair, actives notamment dans les domaines alimentaire et médical. Elle va soutenir aussi des organisations telles qu'Helvetas, Médecins sans frontières ou encore le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Les talibans pressent les ONG

La Chaîne du bonheur prévoit que le changement de régime à Kaboul va amener les populations particulièrement dans le viseur des talibans, comme les femmes qualifiées, à chercher à fuir le pays. Elle va ainsi soutenir des projets d'aide dans les pays voisins comme le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et le Pakistan.
Dans un pays qui a toujours été difficile pour le travail humanitaire, la fondation note encore que les talibans sont conscients qu'ils ne peuvent se passer de l'aide des ONG. Pour l'instant, ils poussent ces dernières à s'activer, relève le communiqué.
13:33
Strasbourg va accueillir jeudi 150 réfugiés afghans
Strasbourg accueillera jeudi et pour plusieurs semaines 150 réfugiés afghans qui ont fui leur pays depuis la prise de pouvoir des talibans, a annoncé mercredi la préfète du Bas-Rhin.

«Il a été convenu que nous allions accueillir 150 Afghans à Strasbourg à partir de demain», a indiqué, lors d'une conférence de presse, Josiane Chevalier, précisant qu'un hôtel de la ville a été réquisitionné pour un mois afin d'héberger les réfugiés.
12:33
"Pas question de cesser le combat", affirme Massoud
La résistance aux talibans dans la vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, ne «cessera pas le combat», a affirmé un de ses responsables, Ahmad Massoud. Elle n'exclut toutefois pas pour autant de parler avec les nouveaux maîtres d'Afghanistan.

«Il n'est pas question de cesser le combat. Notre résistance ici, dans le Panchir, ne fait que commencer», affirme le fils du commandant Ahmed Shah Massoud, figure icônique de la résistance afghane assassinée en 2001, dans un entretien réalisé le 21 août avec Paris Match.

Interrogé sur les rumeurs de reddition de ses combattants face aux talibans qui ont encerclé la vallée du Panchir, Ahmad Massoud les qualifie de «propagande» et de «désinformation».

Ce week-end, un porte-parole du Front national de résistance (FNR), dont Ahmad Massoud est l'un des leaders, a indiqué à l'AFP que son mouvement était prêt à résister à toute agression des talibans, mais aussi à négocier avec ces derniers sur la formation d'un gouvernement inclusif.

«Parler est une chose. On peut parler. Dans toutes les guerres, on parle. Mais se rendre est une autre chose. Et je vous répète qu'il n'est pas question, pour mes commandants et moi, de nous rendre», déclare M. Massoud, qui se décrit en «homme de paix» à Paris Match.

«Je n'accepterai jamais une paix imposée dont le seul mérite serait d'apporter la stabilité», répète-t-il. «Je ne peux d'ailleurs pas oublier l'erreur historique de ceux à qui, il y a huit jours encore, à Kaboul, je demandais des armes. Ils me les ont refusées. Et ces armes, cette artillerie, ces hélicoptères, ces tanks de fabrication américaine sont aujourd'hui aux mains des talibans !», déplore-t-il.
0:57
Biden confirme le retrait d'Afghanistan au 31 août
Confronté à un ultimatum des talibans, le président américain Joe Biden a confirmé mardi la date butoir du 31 août pour terminer la «mission» de l'armée américaine en Afghanistan. Le nouveau régime afghan ne doit cependant pas «entraver» les évacuations à Kaboul. Lors d'un sommet virtuel avec ses homologues du G7, le président des Etats-Unis a opposé une fin de non-recevoir aux alliés de Washington qui plaidaient avec insistance pour une prolongation de la présence militaire américaine, afin de laisser plus de temps aux exfiltrations d'Afghans jugés à risque dans leur propre pays depuis la prise du pouvoir par les talibans. Notre article complet ici.
0:55
La Banque mondiale suspend ses aides à l'Afghanistan
La Banque mondiale a annoncé mardi avoir suspendu ses aides à l'Afghanistan après la prise du pouvoir par les talibans. Elle a appelé à explorer «les moyens de rester engagés pour continuer à soutenir le peuple afghan». «Nous avons suspendu les versements [de financements, ndlr] dans le cadre de nos opérations en Afghanistan et nous surveillons et évaluons de près la situation», a déclaré une porte-parole. «Nous sommes profondément préoccupés par la situation en Afghanistan et son impact sur les perspectives de développement du pays, en particulier pour les femmes», a-t-elle souligné.
21:55
Les Etats-Unis réduisent leur présence militaire à Kaboul
Les Etats-Unis ont commencé à réduire leur présence militaire à l'aéroport de Kaboul, écrit le Washington Post, alors que l'effort d'évacuation entre dans sa dernière semaine.

Pour l'instant, cela ne concerne que quelques centaines de soldats sur un total de 5800, précise CNN. La mission d'évacuation reste au centre des efforts sur le terrain et s'intensifie.

Biden a déclaré aux dirigeants du G-7 que les États-Unis étaient «en bonne voie» pour terminer l'évacuation dans les délais prévus.
19:06
Joe Biden maintient la date du retrait au 31 août
Le président américain Joe Biden a décidé de maintenir au 31 août la date butoir du retrait total des forces américaines d'Afghanistan, ont rapporté mardi les chaînes américaines CNN et Fox, citant des responsables américains.

Biden a pris cette décision après des discussions avec ses homologues du G7, alors que les talibans ont demandé aux Etats-Unis de ne pas prolonger les évacuations d'Afghanistan au-delà de cette date, ont précisé ces responsables non identifiés.

Les dirigeants du G7 posent comme «première condition» aux talibans après leur arrivée au pouvoir de «garantir un passage sûr» pour ceux qui veulent quitter l'Afghanistan «jusqu'au 31 août et au-delà», a averti de son côté le Premier ministre britannique Boris Johnson.

L'Union européenne a elle appelé les Etats-Unis à sécuriser l'aéroport de Kaboul «aussi longtemps que nécessaire» pour «achever» les opérations d'évacuation en cours.
17:59
Les talibans ne permettront pas aux Afghans de quitter le pays
Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a été très clair. Lors d'une conférence de presse, il a déclaré que si les ressortissants étrangers pouvaient continuer à se rendre à l'aéroport, les immenses foules d'Afghans qui s'y sont rassemblées ces derniers jours devaient rentrer chez eux. Dans ce cas, ils ne subiraient pas de représailles de la part des nouveaux dirigeants du pays.

«Nous n'allons pas permettre aux Afghans e partir», a déclaré Mujahid, qui a accusé les pays occidentaux d'évacuer des Afghans «qualifiés», tels que des ingénieurs: «nous leur demandons d'arrêter cela».

Où se trouvent les réfugiés afghans qui ont déjà fui le pays?
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16:19
Tous les collaborateurs de Berne et leurs familles sont en lieu sûr
Tous les collaborateurs de Berne et leurs familles proches ont réussi à quitter Kaboul ou se trouvent dans la partie sécurisée de l'aéroport de la capitale afghane, a indiqué mardi le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis devant les médias.

«Nous avons évacué 292 personnes ayant un lien avec la Suisse. Actuellement, 15 ressortissants suisses sont encore sur le terrain. La majorité des personnes évacuées sont et étaient au service de la Suisse en Afghanistan», a déclaré le conseiller fédéral.

Le 15 Suisses qui restent sur place ont été contactés par les autorités suisses, poursuit Cassis. Ils ont été informés qu'ils pouvaient quitter le pays, mais certains d'entre eux n'ont pas voulu le faire. De plus amples informations ne sont pas encore disponibles.

L'avion qui doit évacuer des civils vers la Suisse a décollé de Zurich

Il s'agit de l'une des plus grandes opérations d'évacuation jamais menées par le Département fédéral des affaires étrangères.
12:01
Le temps jusqu'au 31 août "ne suffira pas" pour évacuer ceux qui doivent partir, selon Berlin
Le délai jusqu'au 31 août, date à laquelle Washington a prévu d'achever son retrait d'Afghanistan, «ne suffira pas» pour évacuer du pays «tous ceux que nous voulons faire sortir» a averti mardi le ministre allemand des Affaires étrangères.

«Même si (l'opération d'évacuation) dure jusqu'au 31 août ou quelques jours de plus, cela ne suffira pas» a expliqué Heiko Maas lors d'une interview avec le journal Bild, plaidant à nouveau pour la poursuite des discussions avec les talibans afin d'assurer des transferts une fois l'armée américaine partie.

D'autant plus qu'un retrait américain comme prévu le 31 août signifie «qu'il leur faudra certainement un ou deux jours» pour évacuer leurs personnels militaires, entraînant la fin des évacuations pour les alliés «un peu plus tôt», a ajouté le ministre.

C'est pourquoi «nous aurons besoin d'options supplémentaires» pour les évacuations, dont notamment «des opérations civiles à l'aéroport» -- un sujet sur lequel l'Allemagne discute notamment avec les talibans.

«Il s'agit de sauver des personnes, et je suis prêt à discuter avec ceux qui sont nécessaires pour y parvenir (...)», a plaidé le ministre, même si cela est à ses yeux «malheureux» et «la conséquence de beaucoup d'erreurs d'appréciation».

A Kaboul, les évacuations accéléraient mardi, les talibans ayant averti qu'ils ne toléreraient plus ces opérations que pendant une semaine.

Un sommet virtuel du G7 doit dans l'après-midi faire le point sur les évacuations depuis l'aéroport de la capitale afghane, où des milliers de candidats au départ, terrifiés par le retour au pouvoir des islamistes, sont toujours massés dans de rudes conditions, avec l'espoir de s'envoler vers l'Occident.

Plusieurs dirigeants pourraient plaider auprès du président Joe Biden pour qu'il maintienne des troupes américaines au-delà de la date limite du 31 août.

«Nous partons du principe qu'il y aura une décision aujourd'hui» sur la durée de l'opération américaine, a indiqué M. Maas.
11:59
L'ONU avertit les talibans que les femmes sont "une ligne rouge"
L'ONU avertit les talibans que les droits des femmes afghanes constituent «une ligne rouge» à ne pas franchir. Le Conseil des droits de l'homme a entamé mardi à Genève une session spéciale. Un projet de résolution ne prévoit pas de mécanisme d'investigation.

Ces dernières semaines, l'avancée rapide des talibans s'est accompagnée d'accusations d'exécutions sommaires, de viols et d'autres violations des droits humains. L'ONU a reçu des «indications crédibles», a affirmé devant le Conseil la Haute commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet.

De «graves violations» ont eu lieu, a estimé de son côté celui qui est toujours l'ambassadeur afghan à l'ONU à Genève, Nasir Andisha, opposé aux talibans. Alors que «des millions de personnes» sont en danger, «il pourrait y avoir une solution militaire, même de courte durée», a-t-il ajouté, appelant encore les autres pays à accueillir les Afghans qui réussissent à fuir.

Intervenant pour tous ses collègues, l'une des dizaines d'experts indépendants de l'ONU, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, a mentionné de possibles «crimes contre l'humanité» et «crimes de guerre» ces dernières semaines. De début janvier à fin juin, le nombre de victimes civiles a progressé de 50%. Il ne fait aucun doute qu'il a encore augmenté depuis début juillet, a aussi dit Mme Bachelet.

Millions de déplacés
Avec l'arrivée des talibans, «il y a d'importantes craintes» pour les femmes, les travailleurs des médias, les membres des minorités et les représentants de la vie civile. La Chilienne a relevé que les nouveaux gouvernants avaient fait des promesses sur les droits humains. «A charge pour les talibans de convertir leurs engagements dans la réalité», dit-elle.

Outre les garanties sur les libertés, elle fait de la situation des femmes «une ligne rouge» pour la communauté internationale. Celles-ci constituaient plus d'un quart des parlementaires et 20% des fonctionnaires. Elles doivent continuer à siéger au gouvernement, de même que des représentants des minorités, ajoute la Haute commissaire.

Elle appelle aussi les talibans à garantir l'assistance humanitaire. En un an, le nombre de personnes qui ont besoin d'aide a doublé à 18 millions. Au total, plus de 3,5 millions sont déplacées. La situation devrait encore se détériorer. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a pu acheminer 600 tonnes de nourriture et assister des dizaines de milliers de personnes en une semaine, a dit à la presse une responsable de l'agence onusienne.

Tranchant avec la plupart des appels, la Chine s'en est elle prise devant le Conseil aux Etats-Unis. Elle souhaite que leurs militaires, de même que ceux d'autres pays, soient rendus responsables de leurs violations des droits humains. Son ambassadeur a relevé les engagements des talibans et estimé qu'il fallait rétablir «l'ordre» en Afghanistan.

Soutenue par la Suisse
Un projet de résolution doit être discuté dans l'après-midi par les 47 Etats de l'instance onusienne lors de cette 31e session spéciale soutenue par de nombreux pays, dont la Suisse qui n'est actuellement pas membre. Il souligne le «besoin» d'une investigation rapide sur toutes les accusations de violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH). Sans pour autant prévoir de lancer un mécanisme international pour mener celle-ci.

Mme Bachelet, qui souhaitait pourtant un mécanisme sur l'Afghanistan, devrait seulement rendre un rapport à l'instance onusienne dans six mois et le projet ne fait qu'exprimer une «grave inquiétude» sur les abus perpétrés. L'Afghanistan a la responsabilité de garantir des investigations «crédibles» et «indépendantes», a fait remarquer la Suisse, appelant les Etats concernés à collaborer avec la Cour pénale internationale (CPI).

Autre indication, les talibans ne sont pas mentionnés une seule fois dans le projet. En appelant aux autres Etats, l'ambassadeur afghan a souhaité que la réunion puisse «envoyer un message fort» sur le fait que les violations des droits humains «auront des conséquences».

De nombreuses ONG avaient appelé à une investigation internationale. Sans attendre, a demandé le directeur exécutif d'Human Rights Watch (HRW) Kenneth Roth. Le projet de résolution est «très décevant», ont déploré une rapporteuse spéciale, qui demande un plan pour protéger les femmes afghanes, ou encore une militante afghane des droits humains.
11:53
Certaines personnes ne pourront pas être évacuées, avertit Madrid
Le gouvernement espagnol a averti mardi que certaines personnes qu'il voudrait évacuer d'Afganistan ne pourraient pas être exfiltrées du pays en raison de la situation «vraiment dramatique» sur le terrain.

«Nous allons évacuer le plus de gens possible, (mais) il y aura des personnes qui resteront sur place pour des raisons qui ne dépendent pas de nous, mais bien de la situation qu'il y a là-bas», a admis la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, sur la radio Cadena Ser.

Ces déclarations surviennent alors que les talibans, qui contrôlent le pays, ont réaffirmé que toutes les troupes étrangères devraient avoir quitté Kaboul le 31 août, ce qui laisse environ une semaine aux pays occidentaux pour mener à bien l'évacuation de leurs ressortissants encore sur place et des milliers d'Afghans qui ont collaboré avec eux.

«C'est une situation très frustrante pour tout le monde, parce que, même pour ceux qui parviennent à atteindre Kaboul, l'accès à l'aéroport est extrêmement compliqué», a poursuivi Mme Robles, qui a souligné qu'il restait encore «beaucoup de gens» à sortir du pays.

«Les talibans deviennent plus agressifs, il y a des tirs, il y a une situation de violence plus évidente, les contrôles sont chaque fois plus durs (...) la situation est vraiment dramatique et ça devient chaque jour de pire en pire, parce que les gens sont conscients que les délais se réduisent», a-t-elle ajouté.

Mais, a-t-elle assuré, «nous allons essayer jusqu'au bout» de procéder à ces évacuations.

Comme de nombreux pays, l'Espagne a mis en place un pont aérien pour sortir des milliers de personnes d'Afghanistan, où les talibans se sont emparés du pouvoir il y a un peu plus d'une semaine.

L'Espagne utilise des avions militaires pour transférer ces personnes de Kaboul à Dubaï, où des appareils commerciaux affrétés par Madrid les ramènent en Espagne. Au total, 710 personnes ont déjà atterri en Espagne.

Mardi, 420 autres personnes doivent arriver, 290 qui sont déjà à Dubaï et 130 autres qui doivent être évacuées de Kaboul par un avion militaire dans les prochaines heures, a indiqué la ministre.

Madrid a, par ailleurs, conclu un accord avec les Etats-Unis aux termes duquel l'Espagne pourra accueillir jusqu'à 4.000 Afghans -- évacués par les Américains -- pour une période de 15 jours sur les bases militaires de Rota et Moron, en Andalousie (sud de l'Espagne), qui sont utilisées par les deux pays.

Les Etats-unis ont réaffirmé lundi leur objectif d'achever l'évacuation de leurs ressortissants d'Afghanistan avant le 31 août, comme le sitpule un accord avec les talibans, malgré les demandes de leurs alliés de prolonger les opérations d'exfiltration à l'aéroport de Kaboul.

Le sujet devrait dominer mardi après-midi un G7 virtuel convoqué en urgence par Londres, qui préside actuellement ce groupement.
8:27
Un vol d'évacuation suisse a atterri à Kloten
Un avion charter avec 219 personnes évacuées d'Afghanistan a atterri dans la nuit de lundi à mardi à l'aéroport de Zurich. Des ressortissants afghans, suédois et allemands étaient à bord.

L'appareil de Swiss en provenance de Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan, a atterri peu après 01h00, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur Twitter. Il a précisé que 141 collaborateurs locaux du bureau de coopération suisse à Kaboul ainsi que leurs proches étaient à bord, de même que 78 autres personnes de nationalité afghane, allemande et suédoise.

La Suisse va continuer à participer aux opérations globales d'évacuation d'Afghanistan, a encore précisé le DFAE. Jusqu'à lundi, la Suisse avait fait sortir une centaine de personnes du pays après la prise du pouvoir par les talibans.

Parmi elles figuraient déjà des employés du bureau de la Direction du développement et de la coopération (DDC) à Kaboul ainsi que des membres de leurs familles. L'avion de Swiss affrété par le DFAE avait décollé lundi à 10h30 à destination de Tachkent, afin de ramener ces personnes en Suisse.

Initialement, le vol avait été prévu samedi. Il a cependant été annulé à court terme en raison de la situation précaire à l'aéroport de Kaboul. Réduites samedi, les opérations d'évacuation vers la capitale de l'Ouzbékistan ont pu se poursuivre à un rythme plus soutenu depuis dimanche.

7:42
Au moins trois bébés nés pendant l'évacuation
Au moins trois bébés sont nés dans le cadre des évacuations d'Afghanistan, selon l'armée américaine. À sa connaissance, il y en a eu trois jusqu'à présent, mais il n'y a pas de décompte officiel, a déclaré le général Steve Lyons, lors d'une conférence de presse du Pentagone, lundi. Lyons parlait de la femme afghane qui a donné naissance à un bébé à bord d'un avion d'évacuation américain. L'avion était en route vers la base américaine de Ramstein, en Allemagne. Après y avoir atterri, la femme a donné naissance à une petite fille dans la soute de l'avion avec l'aide de soldats.

«Il y en avait en fait plus», a déclaré Lyons, qui est le chef du commandement des transports américains. Interrogé, il a répondu qu'il était au courant de la naissance de trois bébés au total. Cependant, il n'a pas pu donner de détails. La question de savoir si les deux autres bébés étaient également nés dans un avion, dans une installation d'hébergement temporaire comme celle de Ramstein ou encore à l'aéroport de Kaboul n'a pas été tranchée.
2:07
11 000 personnes évacuées de Kaboul en douze heures
Environ 11 000 personnes ont été évacuées d'Afghanistan via l'aéroport de Kaboul au cours des douze dernières heures, a annoncé lundi la Maison-Blanche. Cela porte à environ 53 000 le nombre de personnes transférées d'Afghanistan depuis juillet. Depuis l'intensification des évacuations aériennes le 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans, elle atteint même 48 000, selon un responsable de la Maison-Blanche. Au cours des 12 heures précédant lundi 21h00 (en Suisse), 15 avions militaires américains et 34 avions civils de divers pays ont décollé de l'aéroport de Kaboul, a-t-il précisé. Sur les 10 900 personnes évacuées au cours de cette période, 6660 l'ont été par des vols militaires, a-t-il ajouté.
21:51
Washington dit pouvoir évacuer tous les Américains d'ici le 31 août
La Maison Blanche a réaffirmé lundi son objectif d'achever les évacuations de ses ressortissants d'Afghanistan avant le 31 août. Ce conformément à l'accord avec les talibans et en dépit des appels d'alliés à prolonger les opérations à l'aéroport de Kaboul.

«Comme le président l'a déjà dit, nous pensons avoir le temps d'ici au 31 (août) d'évacuer tous les Américains qui le souhaitent», a indiqué lors d'un point presse le conseiller du président Joe Biden à la sécurité nationale, Jake Sullivan.
19:26
Les talibans mettent en garde les Etats-Unis
Le président Joe Biden a évoqué ce week-end la possibilité de prolonger au-delà du 31 août la présence américaine à l'aéroport de Kaboul.

Lundi, les talibans se sont exprimé contre un possible allongement de ce délai. «La réponse est non», sinon «il y aura des conséquences», a réagi un porte-parole des talibans, Suhail Shaheen.

Deux sources au sein du nouveau régime ont ensuite dit à l'AFP que les talibans n'annonceraient pas la constitution d'un gouvernement tant qu'il resterait des militaires américains en Afghanistan.
17:30
37 000 personnes évacuées depuis la mi-août
Environ 16'000 personnes ont été évacuées d'Afghanistan via l'aéroport de Kaboul pendant les dernières 24 heures, a annoncé le Pentagone lundi. L'approche de la date butoir du 31 août provoque une accélération des opérations.

Cela porte à 42'000 le nombre de personnes ayant été transférées d'Afghanistan depuis juillet, dont 37'000 depuis que les évacuations aériennes se sont intensifiées depuis le 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans, a déclaré le porte-parole John Kirby. (ats/afp)
13:02
Un avion de Swiss a décollé lundi de Zurich vers Tachkent
Un avion de Swiss a décollé lundi de Zurich pour la capitale ouzbèke Tachkent. L’appareil doit rapatrier en Europe des personnes évacuées de Kaboul. A ce jour, une centaine de personnes ayant un lien avec la Suisse ont pu être évacuées. Les premiers employés locaux de la DDC et leurs familles ont également pu quitter Kaboul dimanche.

Un vol charter de Swiss devait partir pour Tachkent samedi. En raison de la situation précaire autour de l'aéroport de Kaboul, il a dû être reporté à court terme, explique lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. L’avion comptant 300 places assises a finalement pu quitter Zurich lundi.

Les partenaires internationaux avaient fortement limité leurs vols d’évacuation samedi en raison de la situation sécuritaire tendue à Kaboul. Dimanche, de plus en plus de personnes ont pu être transférées vers Tachkent.

Afin de laisser de la place dans la capitale ouzbèke pour de nouveaux avions militaires en provenance de Kaboul, les personnes évacuées doivent pouvoir voler rapidement en Europe. Avec le vol de Swiss, la Suisse apporte une contribution concrète aux efforts d’évacuation de la communauté internationale, ajoute le DFAE.
8:51
Des échanges de tirs à l'aéroport de Kaboul font un mort
Un garde afghan a été tué lors d'un échange de tirs tôt lundi matin à l'aéroport de Kaboul, entraînant l'intervention des forces allemandes et américaines, a annoncé l'armée allemande.

«Il y a eu un échange de coups de feu entre des gardes afghans et des assaillants non identifiés à la porte Nord de l'aéroport de Kaboul. Un garde afghan a été tué et trois autres blessés», a indiqué l'armée allemande sur son compte Twitter, ajoutant que des soldats allemands et américains avaient pris part à «des échanges de tirs ultérieurs»
7:48
Biden n'exclut pas de prolonger la présence américaine à Kaboul
Face au chaos des évacuations à Kaboul et sous pression de ses alliés, Joe Biden a ouvert la porte à un maintien des soldats sur place au-delà de la date prévue du 31 août. Il a évoqué «des discussions en cours» côté américain à ce sujet.

«Il y a des discussions en cours entre nous et l'armée au sujet de la prolongation. Nous espérons ne pas avoir à prolonger, mais il y aura des discussions, je suppose, sur l'état d'avancement du processus» d'évacuation, a déclaré le président américain dimanche soir, alors que Londres a annoncé la tenue mardi d'un sommet virtuel du G7 «pour des discussions urgentes sur l'Afghanistan».

Dimanche, le chaos provoqué par l'afflux à l'aéroport de Kaboul de dizaines de milliers d'Afghans désespérés a causé la mort de sept personnes.

Depuis leur entrée dans Kaboul le 15 août, les islamistes tentent de convaincre la population qu'ils ont changé, affirmant que leur politique sera moins brutale que lorsqu'ils étaient à la tête du pays de 1996 à 2001. Mais cela n'endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent partir.

«L'Amérique, avec toute sa puissance et ses équipements (...), a échoué à ramener l'ordre à l'aéroport. Il y a la paix et le calme dans tout le pays, mais il n'y a que le chaos à l'aéroport de Kaboul (...) Cela doit cesser le plus tôt possible», a accusé dimanche un haut responsable taliban, Amir Khan Mutaq
1:27
Le Royaume-Uni a évacué plus de 5700 personnes
Le Royaume-Uni a évacué plus de 5700 personnes d'Afghanistan, a annoncé dimanche soir le gouvernement britannique. Ce dernier dit redoubler d'efforts pour accélérer ce processus avant le retrait des forces américaines. Cette opération, baptisée PITTING, a permis d'évacuer 5725 personnes de Kaboul, dont plus de 3100 Afghans et leurs familles, depuis son lancement le 13 août, a indiqué le ministère de la Défense. Outre les Afghans employés localement par le Royaume-Uni figurent parmi les personnes évacuées du personnel diplomatique et des ressortissants du Royaume-Uni et d'autres pays.
0:25
Biden croit toujours à la fin des évacuations avant le 31 août
Le président Joe Biden a déclaré dimanche toujours espérer que les opérations d'évacuations à Kaboul puissent être terminées avant le 31 août. La date a été fixée par son gouvernement pour le retrait complet des troupes américaines en Afghanistan. «Nous espérons que nous ne devrons pas prolonger», a déclaré le président américain, tout en laissant la porte ouverte à une extension. «Il y aura des discussions, je pense.» «Nous verrons ce que nous pouvons faire», a-t-il répondu à une question d'un journaliste lui demandant ce qu'il ferait si des pays alliés réclamaient que les Etats-Unis restent sur place plus longtemps. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell avait jugé samedi «impossible» d'évacuer tous les collaborateurs afghans des pouvoirs occidentaux avant le 31 août. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont également appelé Joe Biden à repousser la date butoir du retrait américain.
17:25
Poutine veut empêcher un afflux de «combattants déguisés en réfugiés»
Le président russe Vladimir Poutine a appelé dimanche à empêcher un afflux de réfugiés en provenance d'Afghanistan. Parmi eux pourraient se cacher des «combattants déguisés», à la suite de la conquête du pays par les talibans.

«Nos partenaires occidentaux demandent avec insistance d'accueillir les réfugiés dans les pays d'Asie centrale jusqu'à ce qu'ils aient un visa pour les Etats-Unis ou pour d'autres pays», a déclaré Poutine, lors d'une réunion avec des responsables du parti au pouvoir Russie unie.

«Mais qui peut être (caché) parmi ces réfugiés, comment peut-on le savoir?», a-t-il souligné, en estimant que «des centaines, voire des centaines de milliers ou peut-être des millions» de personnes pourraient vouloir fuir le territoire afghan.

Plusieurs ex-républiques soviétiques d'Asie centrale partagent une frontière avec l'Afghanistan et la Russie, dès lors des «combattants déguisés en réfugiés» pourraient atteindre le territoire russe, a-t-il estimé. La Russie «ne veut pas de ces éléments en provenance d'Afghanistan ou d'autres pays», a insisté le président russe, rappelant que son pays a combattu dans le Caucase une guérilla djihadiste pendant des années.
16:56
Risque «réel» d'une attaque de l'EI à l'aéroport de Kaboul
Le gouvernement américain a confirmé dimanche la réalité d'une menace d'attaque de l'organisation terroriste Etat islamique (EI) à l'aéroport de Kaboul ou dans ses environs.

«La menace est réelle, elle est aiguë, elle est persistante», a déclaré dimanche sur CNN le conseiller à la Sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jake Sullivan.

«Nous travaillons intensivement avec nos agences de renseignement pour savoir d'où pourrait venir une attaque». Il a déclaré que les avertissements étaient pris «très au sérieux». Les talibans islamistes militants et la branche de l'EI active dans la région sont des ennemis et se sont affrontés par le passé.
16:22
Une réunion des dirigeants du G7 sur la situation en Afghanistan se tiendra mardi
La réunion virtuelle des dirigeants du G7 sur la situation en Afghanistan se tiendra mardi, a annoncé dimanche le Premier ministre britannique Boris Johnson. Son pays assure actuellement la présidence du «groupe des 7» (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).

«Je convoquerai mardi les dirigeants du G7 pour des discussions urgentes sur la situation en Afghanistan. Il est vital que la communauté internationale travaille ensemble pour assurer des évacuations sûres, prévenir une crise humanitaire et aider le peuple afghan à protéger les progrès (réalisés) les 20 dernières années», a déclaré le chef du gouvernement sur Twitter.

Une réunion rassemblant les ministres des Affaires étrangères du G7 s'est déjà tenue jeudi. A l'issue de cette rencontre, les ministres avaient appelé les talibans à garantir la «sécurité» des étrangers et des Afghans désireux de quitter l'Afghanistan. Ils avaient aussi souligné «la nécessité pour toutes les parties de respecter le droit international humanitaire».
16:22
Washington mobilise des avions de compagnies privées
Les Etats-Unis ont réquisitionné les avions de plusieurs compagnies aériennes privées afin d'aider à l'évacuation des personnes fuyant l'Afghanistan. C'est ce qu'a annoncé dimanche le ministère de la Défense américain.

Ces avions ne décolleront pas de l'aéroport de Kaboul, précise le Pentagone, mais aideront à transporter les personnes ayant été évacuées vers des pays tiers, comme le Qatar ou les Emirats arabes unis. L'activation de ce programme, appelé CRAF, permettra «aux avions de l'armée de se concentrer sur les opérations à Kaboul», a précisé le ministère.

Au total, 18 avions sont mobilisés, appartenant aux compagnies American Airlines, Atlas Air, Delta Air Lines, Omni Air, Hawaiian Airlines, et United Airlines, détaille le communiqué. Ce programme n'a été déclenché que deux fois par le passé, pendant la guerre du Golfe en 1990-91, puis en 2002-2003 durant l'invasion de l'Irak.
13:59
Au moins 20 morts en une semaine à l'aéroport de Kaboul
Un diplomate de l'OTAN a déclaré qu'au moins 20 personnes sont mortes au cours des sept derniers jours à l'aéroport de Kaboul et dans ses environs lors des processus d'évacuation. C'est ce qu'a écrit sur Twitter la chaîne de télévision anglaise Sky News.



Le dernier bilan «officiel» fait état de sept morts.
12:30
Les Etats-Unis ont évacué environ 17 000 personnes de Kaboul
Depuis le 14 août, quelque 17 000 personnes ont été évacuées par les Etats-Unis, dont 2500 Américains.

Dans une interview à la chaîne ABC, le président américain Joe Biden a indiqué que les Etats-Unis prévoyaient d'évacuer tous les Américains (entre 10 000 et 15 000 personnes selon certaines estimations), et espéraient pouvoir faire de même pour les alliés afghans et leurs familles (entre 50 000 et 65 000 personnes).
11:25
A Kaboul, les gens sont de plus en plus à court d'argent
Après la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, les gens sont de plus en plus à court d'argent. Des habitants de Kaboul ont déclaré à l'agence de presse allemande DPA que les guichets automatiques de la ville étaient pratiquement vides. Les banques et même le marché des changeurs de monnaie ont été fermés pendant une semaine.

Un homme a déclaré à la chaîne de télévision locale ToloNews que sa banque avait également introduit un plafond sur les retraits. Si un distributeur est finalement rempli, on ne peut retirer que 10 000 Afghani (environ 100 euros). De nombreuses personnes craignent de ne pas pouvoir obtenir leur argent du tout, compte tenu de la crise actuelle.

La page Facebook du ministère des finances a indiqué dimanche soir que la banque centrale, les banques privées et les autres institutions financières reprendraient bientôt leurs activités. Dans le même temps, le «personnel technique» du ministère a été appelé à reprendre le travail.

D'autres membres du personnel du ministère ont été priés d'attendre la décision de la commission financière des talibans. Il a également été dit que tous les employés civils de l'Etat seraient payés comme avant dès le début du «nouveau gouvernement islamique».
11:09
Cassis veut organiser une conférence sur l'Afghanistan en Suisse
Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis souhaite organiser une conférence sur l'Afghanistan en Suisse, écrit dimanche la NZZ am Sonntag.

Le conseiller fédéral a chargé la secrétaire d'Etat du DFAE Livia Leu d'examiner la possibilité d'organiser cet événement sur sol helvétique. Des discussions auraient déjà eu lieu au niveau international. Livia Leu est chargée d'analyser si une telle rencontre pourrait contribuer à résoudre la crise et quel objectif elle devrait poursuivre.

Selon l'hebdomadaire, il pourrait s'agir d'une conférence de donateurs ou visant à organiser un corridor humanitaire hors d'Afghanistan.
9:10
Sept civils afghans morts à l'aéroport de Kaboul
Sept civils afghans ont perdu la vie dans le chaos près de l'aéroport de Kaboul, rapporte dimanche le ministère britannique de la Défense.

Des dizaines de milliers de personnes tentent désespérément de fuir l'Afghanistan alors que les insurgés talibans ont pris le pouvoir dans le pays.

«Les conditions sur le terrain restent très difficiles, mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour gérer la situation de la façon la plus sûre possible», a fait savoir un porte-parole de la défense britannique dans une déclaration citée par l'agence British Press Association.

Des troupes de plusieurs pays, dont la Belgique aux côtés des USA, de l'Allemagne, du Royaume-Uni ou de la Turquie procèdent à des évacuations depuis l'aéroport de Kaboul.
8:41
Tony Blair critique samedi «l'abandon» de l'Afghanistan
Tony Blair a critiqué samedi «l'abandon» du pays par les Occidentaux. L'ancien Premier ministre britannique avait engagé la Grande-Bretagne dans la guerre en Afghanistan en 2001 aux côtés des Etats-Unis.

«L'abandon de l'Afghanistan et de son peuple est tragique, dangereux et inutile, (ce n'est) ni dans leur intérêt ni dans le nôtre», a-t-il écrit dans un article mis en ligne sur le site de sa fondation. C'est sa première réaction depuis l'effondrement du gouvernement afghan et la prise du pouvoir par les talibans.

«En observant les conséquences de la décision de rendre l'Afghanistan au même groupe que celui d'où est parti le carnage du 11 septembre, et d'une manière telle qu'on semble mettre en scène notre humiliation, la question que se posent alliés comme ennemis est: l'Occident a-t-il perdu toute volonté stratégique?»

L'ancien Premier ministre britannique, très critiqué pour son empressement à suivre les Etats-Unis en Afghanistan et en Irak, explique que la stratégie actuelle des Occidentaux leur sera néfaste à long terme.
8:39
La Turquie ne veut pas de nouveaux migrants
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi que son pays ne pourrait supporter «un fardeau migratoire supplémentaire» provenant de l'Afghanistan à la suite de la prise de pouvoir des talibans. Il s'est entretenu par téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel.

«Une nouvelle vague migratoire est inévitable si les mesures nécessaires ne sont pas prises en Afghanistan et en Iran. La Turquie, qui accueille déjà 5 millions de réfugiés, ne peut supporter un fardeau migratoire supplémentaire», a-t-il affirmé à Mme Merkel, selon un communiqué de la présidence turque.

Erdogan a aussi reproché à l'Union européenne d'être «évasive» à propos de la demande de la Turquie de réviser un accord signé en 2016 entre Ankara et Bruxelles pour stopper l'afflux de migrants. Signé après la «crise migratoire» de 2015, cet accord prévoit le renvoi des îles grecques vers la Turquie des «migrants irréguliers» et une aide financière à la Turquie pour l'accueil des réfugiés.
Turkish President Recep Tayyip Erdogan speaks during a televised address following a cabinet meeting, in Ankara, Turkey, Thursday, Aug. 19, 2021. Faced with a potential new wave of migrants from Afgha ...
Bild: sda
8:37
«Impossible» d'évacuer tous les Occidentaux de Kaboul d'ici fin août
L'administration américaine a fixé au 31 août la date du retrait définitif de ses forces d'Afghanistan. Elle prévoit d'évacuer plus de 30 000 Américains et civils afghans.

Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, il s'agit d'un objectif «impossible» à atteindre. «A ce que je sache, les Américains n'ont pas annoncé qu'ils allaient rester au-delà de cette date. Mais ils peuvent changer d'avis», a-t-il déclaré.

«Le problème est l'accès à l'aéroport. Les mesures de contrôle et de sécurité des Américains sont très fortes. Nous nous sommes plaints. Nous leur avons demandé de montrer plus de flexibilité. Nous n'arrivons pas à faire passer nos collaborateurs», a-t-il confié.

La seule délégation de l'UE à Kaboul compte environ 400 collaborateurs afghans et leurs familles. Elle a promis de les évacuer, mais 150 seulement sont à ce jour arrivés en Espagne. «Il s'agit des collaborateurs actifs. Mais le nombre des Afghans qui ont travaillé avec nous au cours de ces 20 années est beaucoup plus important», a-t-il souligné.
12:10
Report du vol à destination de Tachkent organisé par la Suisse
Le vol charter à destination de l'Ouzebékistan destiné à rapatrier des personnes fuyant l'Afghanistan est reporté «à court terme». Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) invoquait, samedi, la situation sécuritaire difficile à Kaboul pour justifier cette décision. Un grand nombre de personnes devant l'aéroport et des émeutes parfois violentes empêchent pratiquement d'accéder à l'aéroport de Kaboul.

Ainsi, seules quelques personnes peuvent actuellement être transportées par avion de Kaboul à Tachkent. Le DFAE précise qu'il n'y a actuellement aucun besoin d'évacuation à partir de Tachkent, raison pour laquelle il reporte le vol.

Berne a annoncé, vendredi, vouloir participer à l'effort d'évacuation. C'est pourquoi elle a décidé d'envoyer un charter à Tachkent. La capitale ouzbèke est l'une des étapes du pont aérien.

L'Allemagne, un partenaire important de la Suisse, a également annulé des vols prévus samedi. D'autres pays éprouvent aussi également de plus en plus de difficultés à faire sortir leurs ressortissants et leur personnel local d'Afghanistan.
9:05
Le cofondateur et numéro deux des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar (ici en image 👇), est arrivé samedi à Kaboul pour des pourparlers avec d'autres membres du mouvement et responsables politiques afin d'établir un nouveau gouvernement afghan.
FILE - In this March 18, 2021, file photo, Taliban co-founder Mullah Abdul Ghani Baradar, arrives with other members of the Taliban delegation for an international peace conference in Moscow, Russia.  ...
Bild: sda
«Il sera à Kaboul pour rencontrer des responsables djihadistes et des responsables politiques pour l'établissement d'un gouvernement inclusif», a déclaré à l'AFP un haut responsable taliban.

Le mollah Baradar était rentré mardi, deux jours après le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan, en provenance du Qatar où il dirigeait le bureau politique de leur mouvement.

Il avait atterri à Kandahar, dans le Sud de l'Afghanistan. Kandahar a été l'épicentre du pouvoir des talibans entre 1996 et 2001. C'est dans la province du même nom qu'était né le mouvement au début des années 1990.
9:05
«Des centaines de demandes d'aides» de journalistes afghans
«La panique et la peur» règnent chez les journalistes afghans, particulièrement chez les femmes, a rapporté vendredi la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Celle-ci indique avoir reçu «des centaines de demandes d'aide» de professionnels de l'information sur place. «Le suivi de la situation sur le terrain par la FIJ et les nombreuses demandes de soutien d'urgence révèlent la panique et la peur au sein de la communauté des médias afghans», s'alarme l'organisation internationale qui a créé un fonds spécial pour leur venir en aide.

«Nous avons reçu des centaines de demandes d'aide - soit pour une évacuation, soit pour une assistance à ceux et celles qui se sont déplacé.e.s d'une province afghane à une autre pour échapper aux menaces», explique dans un communiqué Jeremy Dear, secrétaire général adjoint de la FIJ.
9:04
Washington a déployé des hélicoptères pour secourir 169 Américains
L'armée américaine en Afghanistan a déployé trois hélicoptères pour évacuer 169 Américains à Kaboul, a indiqué vendredi un responsable américain. Ces derniers n'ont pas pu se rendre à l'aéroport.

Trois appareils Chinook ont quitté le périmètre sécurisé de l'aéroport pour rallier un hôtel non loin de là, le Baron, et embarquer les ressortissants américains, a précisé le porte-parole du Pentagone, John Kirby. C'est la première fois depuis le début de la crise que l'armée américaine fait montre de sa capacité à quitter l'enceinte sécurisée de l'aéroport pour venir en aide à des personnes souhaitant quitter le pays.
19:07
Berne entend participer au pont aérien d'évacuation
La Suisse enverra samedi un avion dans la capitale ouzbek Tachkent. Son but sera principalement de rapatrier des personnes fuyant l'Afghanistan.

L'évacuation de personnes de Kaboul est actuellement difficile. Les vols directs sont rares, voire impossibles. Une étape est nécessaire. Berne veut participer à l'effort d'évacuation. C'est pourquoi elle a décidé d'envoyer un charter à Taschkent, la capitale ouzbek et l'une des étapes du pont aérien.

L'idéal serait de pousser jusqu'à Kaboul. Mais il n'est pas sûr que l'appareil puisse se rendre sur place, a indiqué Hans-Peter Lenz, chef du centre de gestion des crises du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), devant les médias à Berne.

Camper devant l'aéroport
Les Etats-Unis contrôlent toujours l'aéroport et les avions civils ne sont pas autorisés à atterrir, a-t-il précisé. Même si le charter suisse parvenait à se poser, il n'est pas sûr qu'il pourrait rapatrier des ressortissants helvétiques ou des collaborateurs afghans de la Confédération et leurs familles, priorité absolue pour la Suisse.

«L'accès à l'aéroport reste difficile, voire très difficile», a ajouté le chef du centre de gestion des crises. Les soldats américains contrôlent les portes et les ouvrent de manière aléatoire pendant une courte période. «Qui ne reste pas 24 heures sur 24 devant l'aéroport n'a aucune chance d'entrer. Une fois à l'intérieur, ils ont en revanche leur ticket d'évacuation.»
17:53
Afghanistan: un vol de Swiss doit ramener des personnes en Europe
Un avion de Swiss devait se poser vendredi à Tachkent pour rapatrier des personnes évacuées de Kaboul. L’avion ramènera en Europe des ressortissants suisses et d’autres de différentes nationalités, indique le DFAE, sans préciser le nombre de personnes concernées.

Selon l'agence allemande dpa, cinq Suisses ont pu gagner mercredi Tachkent au départ de Kaboul à bord d'un avion de l'armée allemande. Avec le rapatriement prévu dans l'avion de Swiss, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) apporte son soutien au pont aérien mis en place par les Etats partenaires pour permettre l’évacuation depuis l’Afghanistan, dit-il.

À ce jour, 14 ressortissants suisses ont pu rejoindre leur pays, grâce à des vols opérés par l’Allemagne et les Etats-Unis.

Masques contre le Covid

Lors d’un entretien téléphonique jeudi avec son homologue ouzbek Abdulaziz Kamilov, le chef de la diplomatie suisse Ignazio Cassis est parvenu à régler avec ce dernier divers problèmes logistiques du vol charter et l’a remercié pour le soutien de l’Ouzbékistan aux efforts d’évacuation au départ de l’Afghanistan.

Ce vol charter permettra d’acheminer à Tachkent environ 1,3 million de masques de protection contre le Covid-19 que la Suisse offre à l’Ouzbékistan, ajoute le DFAE. Du personnel médical sera également appor
13:13
Le personnel du DFAE quitte Kaboul avec l'aide de l'Allemagne
La cheffe du bureau de la coopération suisse à Kaboul ainsi que des membres du personnel ont pu quitter la capitale afghane grâce à l'aide de l'Allemagne. «Ce furent des jours très intenses et très émouvants», a déclaré Walburga Roos dans un entretien.

Samedi, le personnel suisse a pu rejoindre ses collègues allemands, explique la cheffe de la représentation à Kaboul dans un entretien publié par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur Twitter.

Dès qu'ils se sont trouvés physiquement dans l'ambassade allemande, les collaborateurs concernés étaient sous la direction opérationnelle de l'Allemagne, souligne Mme Roos.

Tous ont une grande dette de reconnaissance envers leurs collègues allemands, poursuit la responsable. D'une manière générale, tout le monde, à tous les niveaux et de tous les pays, s'est montré très obligeant à leur égard. Il était clair qu'en cas de crise, ils seraient inclus dans les arrangements des États partenaires.
7:41
Macron s'entretient de l'Afghanistan avec Biden, Poutine et Draghi
Emmanuel Macron a prôné jeudi une «étroite coopération» internationale sur la crise afghane. Le président français s'entretenait tour à tour avec ses homologues américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine ainsi qu'avec le chef du gouvernement italien Mario Draghi.

Au cours de son entretien téléphonique dans la soirée avec le président américain, Emmanuel Macron «a souligné la nécessité absolue d'assurer une coordination entre alliés, rapide et concrète sur le terrain, pour permettre l'évacuation de nos ressortissants, des Afghanes et Afghans qui ont travaillé pour les alliés, ainsi que de celles et ceux qui sont menacés», selon la présidence française.

«Nous ne pouvons pas les abandonner», a affirmé le chef d'Etat français, en évoquant une «responsabilité morale».

Biden et Macron ont convenu «de renforcer leur action commune en matière humanitaire, politique et de lutte contre le terrorisme dans les prochains jours, en particulier dans le cadre du G7», selon l'Elysée.

Quant à sa conversation avec le président russe, le chef d'Etat français a convenu avec lui «de se coordonner étroitement dans les jours et semaines à venir, sur le plan bilatéral ainsi qu'au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme dans le cadre du G20».

Auparavant, Macron et Draghi s'étaient également entendus sur la «nécessité d'une étroite coopération» au sein de l'UE «afin de mener à bien l'évacuation d'Européens et des Afghans les plus menacés, ainsi que pour anticiper les conséquences de la crise afghane».
7:27
En deux jours, 6 millions récoltés pour évacuer des civils afghans
Un appel au don pour permettre l'évacuation en urgence de plus de 300 civils afghans présentés comme des «cibles» des talibans avait recueilli jeudi plus de six millions de dollars (5,5 millions de francs). Ceci seulement deux jours après sa création sur le site de financement participatif GoFundMe.

«Les personnes en question sont des cibles de grande valeur» pour les fondamentalistes, affirme le créateur de la page, Tommy Marcus, qui «courent tous un risque immédiat d'être exécutés par les talibans avec leurs familles».

Parmi ces Afghans, des «avocats des droits humains, champions des droits des femmes et de la communauté LGBTQ, journalistes, personnel de liaison du gouvernement, artistes et interprètes», énumère-t-il.

Tommy Marcus, qui dit avoir travaillé aux côtés d'organisations humanitaires, de vétérans et de militants à Kaboul, explique que cette «mission de sauvetage» coûte 550'000 dollars (1500 dollars par siège), qui serviront à affréter deux avions pour rallier Kaboul depuis un pays étranger. «Toutes les personnes qui monteront à bord des avions ont fait l'objet de vérifications renforcées», note-t-il.
19:50
Des Afghans brandissent le drapeau national dans les rues
Des Afghans sont descendus dans les rues avec des drapeaux nationaux jeudi, jour du 102e anniversaire de l'indépendance de leur pays, bravant le nouveau pouvoir taliban, qui a imposé son drapeau blanc sur les bâtiments publics.

Un groupe de jeunes hommes et femmes a déployé un large drapeau tricolore noir, rouge et vert près de Wazir Akbar Khan, une banlieue de la capitale Kaboul, au moment même où un pick-up transportant des combattants talibans passait à côté, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le véhicule a ralenti et ses passagers ont lancé des regards scrutateurs au groupe, avant de finalement décider de passer leur chemin.

L'émir Amanullah Khan avait proclamé l'indépendance de l'Afghanistan en 1919, après la troisième guerre anglo-afghane, et ce pays a depuis changé d'innombrables fois de drapeau.

Sa dernière version a été adoptée en 2013 et figure trois bandes verticales noire, rouge et verte, avec l'emblème national imprimé en blanc dessus.
17:27
Des milliers d'Afghans toujours bloqués à l'aéroport de Kaboul
Des milliers de personnes continuaient jeudi à essayer d'accéder aux ambassades et à l'aéroport de Kaboul. Les Etats-Unis reprochent aux talibans d'en entraver l'accès pour les Afghans qui souhaitent quitter leur pays.

Ils sont coincés entre les postes de contrôle des talibans et la clôture de barbelés posée par l'armée américaine à l'aéroport, la seule porte de sortie de l'Afghanistan. Et une immense foule de civils afghans attend toujours dans l'espoir de trouver un vol pour fuir au loin.

Près des ambassades aussi, ils sont nombreux à prier d'évacués les lieux. Beaucoup ont déjà des visas pour un pays étranger, mais ils ne peuvent entrer dans les enceintes diplomatiques.
«J'ai parlé avec mon ami qui est sur place. Il a une lettre des Espagnols assurant qu'il peut partir avec eux, mais quand il essaie de gagner la porte on le menace de lui tirer dessus», raconte à l'AFP un homme qui a demandé à rester anonyme.
«Les Espagnols lui ont dit que s'il parvenait à entrer, tout irait bien pour lui, mais il n'y arrive pas», ajoute-t-il.
16:58
Les premiers ressortissants suisses ont été évacués d'Afghanistan
Les premiers ressortissants suisses ont pu quitter l'Afghanistan. Ils vont bien, compte tenu des circonstances, indique jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Berne ne donne pas d'autres informations en raison de la protection de la personnalité.

Ces départs ont eu lieu ces derniers jours «en collaboration avec des Etats partenaires», a précisé le DFAE à Keystone-ATS. Les services d'Ignazio Cassis n'ont pas voulu préciser combien de personnes sont concernées, ni par où elles sont parties. Le DFAE est en contact avec elles.

Plus aucun ressortissant suisse ne s'est annoncé depuis mercredi soir à l'ambassade helvétique à Islamabad. Mercredi, 28 Suisses se trouvaient encore en Afghanistan après l'évacuation du bureau de la coopération suisse à Kaboul.

Le détachement de l'armée suisse à Kaboul continue à travailler d'arrache-pied pour pouvoir évacuer le personnel local, les citoyens helvétiques et les personnes ayant un lien étroit avec la Suisse, précise le DFAE.
15:53
Berne et Vienne veulent une aide européenne pour les Afghans
La situation en Afghanistan a été jeudi au centre des discussions entre les ministres de la justice suisse Karin Keller-Sutter et de l'intérieur autrichien Karl Nehammer. Berne et Vienne plaident pour une aide européenne coordonnée en Afghanistan.

La situation sécuritaire est grave en Afghanistan, selon les deux ministres. La Suisse et l'Autriche considère que la priorité est actuellement l'aide humanitaire sur place, indique le Département fédéral de justice et police (DFJP) dans un communiqué. Cette aide devrait en outre être coordonnée au niveau européen en étroite consultation avec les organes de l'ONU.

L'important est que les Afghans ne fuient pas vers l'Europe, mais qu'ils restent dans leur région, a précisé la conseillère fédérale devant les médias lors d'une brève déclaration après la réunion de travail. Et d'estimer qu'on ne peut comparer cette situation à celle de la Syrie en 2013. Ce pays se trouvait alors en guerre et le conflit avait causé un plus gros mouvement de migration.
8:45
Les États-Unis gèlent des milliards de dollars de réserves de devises étrangères de l'Afghanistan
Selon les médias, le gouvernement américain et la Federal Reserve Bank ont gelé la plupart des réserves monétaires de l'Afghanistan. Le Washington Post, entre autres, a cité des sources du Trésor américain selon lesquelles l'objectif était d'empêcher que les actifs ne tombent entre les mains des talibans. L'ancien directeur de la banque centrale afghane, Ajmal Ahmadi, qui a fui le pays après la prise du pouvoir par les talibans, a déclaré, mercredi, sur Twitter, qu'environ sept milliards de dollars (6,4 milliards de francs suisses) de ces réserves étaient détenus par la Réserve fédérale américaine. Deux autres milliards de dollars sont investis ailleurs dans le monde.

Les talibans n'ont donc probablement accès qu'à 0,2 % au maximum des réserves monétaires, écrit-il encore. L'Afghanistan ayant jusqu'à présent dépensé beaucoup plus de dollars américains qu'il n'en a reçu, la banque centrale est également tributaire de livraisons régulières d'argent américain. Toutefois, selon Ahmadi, la banque centrale ne dispose pratiquement plus de dollars américains, car les livraisons ont été interrompues en raison de l'avancée des talibans. Le manque de dollars américains pourrait entraîner un contrôle des capitaux, une limitation des retraits et une baisse du taux de change de la monnaie locale.

Le Wall Street Journal a rapporté que le gouvernement américain chercherait également à bloquer une augmentation déjà prévue des réserves de l'Afghanistan auprès du Fonds monétaire international (FMI) d'environ 450 millions de dollars américains. En réponse, le FMI a déclaré, mercredi, que l'organisation serait guidée par l'opinion de la communauté internationale. En raison de l'absence de clarté concernant la reconnaissance du gouvernement afghan, le pays ne peut accéder aux fonds du FMI jusqu'à nouvel ordre, a-t-il déclaré.
7:15
Des avions transportant des évacuées afghans ont atterri à Francfort.
Deux avions transportant un total d'environ 500 personnes ont atterri à l'aéroport de Francfort dans la nuit. Les avions - l'un de Lufthansa et l'autre d'Uzbekistan Airways - avaient décollé quelques heures plus tôt de Tachkent, la capitale ouzbèke. À bord de l'avion de la Lufthansa se trouvaient, selon les informations de la compagnie, environ 250 personnes qui avaient auparavant été transportées de Kaboul à Tachkent dans un avion de la Bundeswehr (armée allemande). Selon l'opérateur de l'aéroport, environ 240 personnes se trouvaient dans l'avion exploité par la compagnie aérienne publique Uzbekistan Airways.

La Bundeswehr avait commencé cette semaine son opération de sauvetage d'Allemands et d'Afghans pour les mettre en sécurité après la prise du pouvoir par les talibans islamistes militants.
Les talibans ont pris le contrôle de Kaboul
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Les talibans ont pris le contrôle de Kaboul, Afghanistan
Le nouveau visage des talibans: combinaisons de combat et fusils d'assaut américains.
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Trump pique un somme au tribunal? «Ça arrive aussi en Suisse»
Donald Trump qui pique du nez sur le banc des accusés? L'affaire a provoqué l'hilarité des journalistes américains. Pourtant, au tribunal, une attaque de paupières est loin d'être rarissime. Témoignages d'habitués du barreau.

Faire l'objet de 34 actes d'accusation, risquer dix ans de taule, tout en aspirant à diriger le monde libre? La perspective a de quoi causer quelques nuits blanches. Pas étonnant que Donald Trump, alors que son procès pénal historique s'ouvrait ce lundi à Manhattan, ait profité de la sélection des jurés pour rattraper quelques heures de sommeil. On précise: aurait profité. Car, en fait, nous n'en savons rien. La «rumeur» est partie d'une chroniqueuse judiciaire du New York Times, assise dans la salle d'audience.

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