Je ne sais pas si ce sont les hasards de mes rencontres ou si on a à faire à une nouvelle mode «wake»-pansexuelle-cheloue, mais les derniers mecs que j’ai rencontrés rechignent à la pénétration. Dans nos rapports sexuels (précision bienvenue, vous me direz).
Comme je vous l’expliquais dans mon super mode d’emploi de l’orgasme masculin:
...ces messieurs sont en train de rebattre les cartes et ça devient totalement confusing pour nous les femmes.
Parce qu’avant c’était easy: trois petits coups et puis s’en vont. Il nous suffisait de faire l’étoile de mer, on pouvait même manger une pizza ou regarder une série en même temps. Pratique. Mais voilà que ces messieurs ont décidé de pimenter la chose. Alors que c’était à peu près le seul truc simple qu’il nous restait!
Heureusement, il y a encore des mecs qui suivent les règles de base et avec lesquels on se retrouve. Comme mon prof de dessin d’ailleurs, je vous en avais parlé:
J’ai récemment remarqué qu’il faisait le même bruit en jouissant que le commentateur de la RTS quand la Suisse marque un but:
Hyper déroutant. La dernière fois que j’ai couché avec lui j’ai cru qu’on était qualifié pour les huitièmes de finale.
En ce moment, je fréquente un type avec lequel tout se passe bien. On s’est désirés comme des sauvages pendant des semaines avant de pouvoir enfin se sauter dessus dans les bonnes conditions (encore un type marié, je vous raconte pas). Mais finalement, à chaque fois qu’on se retrouve au lit, on consomme un peu et puis... plus rien. On ne va jamais «jusqu’au bout».
Ça m’a totalement perturbée. Moi qui pensais maîtriser au moins un sujet plus ou moins bien dans mes rapports à mes congénères du sexe opposé. Voilà que je me retrouve aussi démunie que vous tous. Si on ne peut même plus compter sur la bonne vieille pénétration des familles, où va-t-on?
Alors, Messieurs, je vous le demande: que vous arrive-t-il?
penelope.page@watson.ch