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«Avatar 2»: notre critique sur cette claque visuelle

«Avatar 2»: notre critique sur cette immersion réussie
Jake Sully dans «Avatar 2» face au peuple du ciel, le démon pour les peuples de Pandora.Image: Walt Disney Company

«Avatar: la voie de l'eau»: la claque visuelle a bel et bien lieu

James Cameron réactive son succès planétaire et amorce un retour qu'on pourrait qualifier de très réussi. Une immersion visuelle parfois à couper le souffle. Notre avis.
13.12.2022, 18:2614.12.2022, 08:50
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Retour sur la planète Pandora et l'univers d'Avatar. Treize ans après le succès pharaonique et une pluie de billets verts dans la poche des studios, c'est une nouvelle ligne en lettres d'or que s'apprête à inscrire sur son CV le maestro James Cameron.

Cette longue attente pour les fans de la tribu bleue est surtout due à l'obsession et au perfectionnisme de Cameron. Le producteur, John Landau, expliquait dans différents médias que deux films plus un tiers ont été tournés. En somme, Avatar 2 et 3 (programmé pour 2024) sont dans la boîte. Pour le quatrième opus, les premiers actes sont déjà prêts (sortie normalement prévue pour 2026).

Lo'ak, le fils de Jake Sully.
Image: Walt Disney Company

Moult séquences pour rêver

Le premier est devenu le film plus lucratif de l'histoire, avec près de 2,91 milliards. Le deuxième chapitre doit atteindre au minimum 1 milliard pour être rentable, selon les dires de Cameron. Doté d'un budget de 400 millions, ce deuxième volet possède toutes les qualités pour faire sauter la banque. La longue attente en valait donc la peine, renvoyant les productions Marvel à leurs études.

Avatar 2 est un spectacle souvent sublime, une claque visuelle, un tourbillon d'images qui propulse le spectateur dans un monde unique, grâce à une 3D tout bonnement dingue. A la découverte des entrailles océaniques et de cet univers sous-marin renvoie au soin apporté par Cameron et ses équipes visuelles. Sur Terre, le peuple du ciel (les envahisseurs) pervertit la quiétude entre les peuples Na'vi et piétine le bonheur des bonhommes bleus. Le feu pour détruire et des humains venus coloniser cette planète, puisque la planète bleue est asphyxiée - le message est passé.

Trois heures en un claquement de doigts

L'expérience étalée sur trois heures en vaut la chandelle, même si le scénario ne tient (vulgairement) sur deux ou trois lignes, axé sur des peuples vivant en harmonie avec la flore et la faune, l'histoire caresse cette urgence climatique et politique. Les aventures de la famille Sully, de Jake (Sam Worthington), Neytiri (Zoe Saldana) et les rejetons, dans une nature luxuriante, s'éprouve entre un hiatus entre un monde imaginaire et l'autre, bien réel.

Le travail en CGI (les effets spéciaux) surpasse le premier film de 2009 et offre une immersion nettement plus prenante que son prédécesseur. James Cameron est arrivé à un stade de maîtrise technique, à maturation pour occuper la place (si ce n'était pas déjà confirmé) du roi de la technologie du septième art.

Comme son titre l'indique («La voie de l'eau» pour ceux qui l'avaient oublié), les scènes sous l'eau sont souvent somptueuses, avec des personnages qui ne font qu'un avec les éléments et tournoient en compagnie de la faune sous-marine. Les séquences avec les arbres de l'esprit sont les plus réussies, entre poésie et onirisme.

Jake Sully et Neytiri face au chaos.
Image: Walt Disney Company

Malgré un début qui traîne en longueur(s), le film pose les bases et bascule ensuite, dans le deuxième et le troisième acte, dans une traque et un affrontement pour armer une narration qui s'active en dramaturgie. La mécanique applique à merveille les codes du blockbuster entier, loin des copies de l'univers maintes fois rédimé des super-héros. Avatar 2 propose une d'action tendue, un soupçon de bravoure et une émotion qui vous tirera (peut-être) une petite larme. Puisque ce deuxième chapitre s'effondre derrière un propos comme un slogan: «la famille est une forteresse».

«Avatar: la voie de l'eau» sort le 14 décembre dans les salles.

«Avatar: la voie de l’eau»:

Vidéo: watson
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