Comme le veut la coutume, deux versions distinctes sont sorties le 18 novembre sur Nintendo Switch. Pokémon Ecarlate et Violet promettaient un vaste monde ouvert que chaque dresseur pouvait arpenter et explorer sans limites pour y découvrir de nouvelles et étonnantes créatures à apprivoiser.
Promesse tenue par le studio japonais Gamefreak qui détient la licence du plus rentable des jeux vidéo. En effet, il propose d'arpenter la région ensoleillée de Paldea, un véritable monde ouvert qui rappelle la péninsule Ibérique avec son architecture qui évoque celle de l'Espagne ou du Portugal, à la sauce Pokémon. Comme à son habitude, le héros ou l'héroïne doit choisir l'un des trois compagnons de départ pour partir à l'aventure.
Les critiques sont bonnes. Pour la plupart des professionnels, Pokémon Ecarlate/Violet est un bon jeu. Affichant clairement de grandes ambitions, il a des très bons côtés: un monde ouvert, beaucoup de contenu, une direction artistique qui fait son effet, une chouette bande-son et des mécaniques de jeu très plaisantes. Mais la raison pour laquelle le jeu fait parler de lui en ce moment, ce sont surtout ses problèmes techniques parfois hilarants.
AH HELL NAH BRUH NO ONE TOLD ME THERE WERE TITANS IN THIS GAME 💀 pic.twitter.com/QsYNWJPmpz
— Scenic (@ScenicAura73) November 18, 2022
Le jeu subit des ralentissements, les textures sont d'un autre siècle et des bugs peuvent littéralement détruire l'expérience de jeu. À croire que malgré les ambitions, les développeurs ont sorti un jeu qui n'est pas terminé. Un comble lorsqu'on sait ce qu'engrange la licence Pokémon. La franchise des petits monstres de poche de Nintendo est la licence la plus rentable de l’histoire. En vingt-cinq ans, les Pokémon ont rapporté 100 milliards de dollars.
Une finition à la truelle qui a même poussé certains utilisateurs à demander des remboursements au plus vite. Mais si le jeu a beau cumuler l'excellence et le terrible: il séduit la majorité des joueurs. À tel point qu'il est en passe de casser des records de vente.