Un mini-jeu signé Google a été lancé pour les Jeux olympiques. Il rappelle nos belles aventures Pokémon sur Game Boy, dans les années 1990, quand on s'énervait contre des pauvres Roucool alors qu'on voulait choper un Onyx pour déglinguer la Team Rocket. Vous êtes sceptique. Et pourtant, ce jeu est super.
Il n'y a même pas besoin d'aimer le sport ou les Jeux olympiques pour y passer des heures. Le but? Promener un chat qui s'appelle Lucky Cat sur l'Île des Champions pour aller battre des méchants. Sauf que les méchants sont des champions, chacun dans une discipline sportive: skate, ping-pong, rugby, marathon... On y joue aussi bien sur ordinateur que smartphone et le jeu se sauvegarde tout seul.
Si on gagne, on reçoit un joli parchemin, et une statue à notre effigie est érigée. Woohoo! Le jeu entier est un hommage à la culture nippone, entre les graphismes et les snacks comme des chips au thé vert qu'on peut acheter dans les magasins.
Le design, la façon de jouer, les méchants qui ont l'air méchants, tout nous replonge dans notre enfance, à jouer jusqu'à pas d'heure alors qu'il y a école le lendemain. Et comme il fallait bien le tester pour écrire un article, j'ai passé quelques heures dessus, à défier les boss et résoudre les énigmes annexes.
On peut même se choisir une team: bleue, verte, jaune ou rouge, et accumuler des points avec d'autres joueurs à travers la planète. Les rouges sont en tête: les lanternes de la ville sont aux couleurs des champions. Pour l'instant, je fais un assez bon score sur le marathon, qui consiste à courir plus vite que les autres bestioles en évitant les crabes et les pieuvres sur le chemin.
Autant dire que c'est clairement plus dur qu'un vrai marathon. A vous de jouer, enjoy!