«Hihihi, I love cwoissant and la Tour Eiffel!» Oui, au cas où certains d'entre vous étaient dans le déni (comme nous), ce petit cauchemar ambulant qui porte un béret et des talons aiguilles pour aller au bureau va revenir. Même si on savait déjà que Netflix avait signé pour au moins deux saisons supplémentaires, on avait préféré mettre ça dans un coin de notre tête, avec les autres sujets pénibles comme «il faut vraiment que je paie mes impôts, b*** de m***».
Comme le souligne Netflix France, «qui dit Fashion Week, dit premières images». Car oui, la série Emily in Paris n'est pas faite que de clichés. Elle est aussi composée à au moins 76% de tenues plus folles les unes que les autres. «Hihi!»
Qui dit fashion week, dit premières images d'Emily in Paris saison 3 ! pic.twitter.com/SvAPqta4Yo
— Netflix France (@NetflixFR) September 22, 2022
En tout cas, il semble qu'aucun incident majeur, comme un ourlet défait ou une boutonnière mal boutonnée, n'ait interrompu le tournage. Sur les réseaux sociaux, la plateforme a publié une ribambelle de photos de la troisième saison, en précisant même sur Instagram «COMING SOON!!!» en majuscule et avec plein de points d'exclamation. Entre temps, on nous a lancé une date à la tronche: ça sera pour le 21 décembre.
Parmi les changements majeurs, on peut citer la coupe d'Emily. L'Américaine, incarnée par Lily Collins, s'est offert une petite frange. Voilà, c'est tout.
Dans les choses qui ne changent pas, citons notamment le fait que les Français ont toujours l'air de faire la gueule...
... que le type en costume qui a l'air méchant a toujours l'air méchant...
... et qu'on va essayer de faire croire à la Terre entière que les Parisiens portent de leur plein gré des sandales avec des chaussettes à motifs tournesols.
C'est si faux qu'on a presque envie de tout plaquer et d'aller vivre dans ce Paris imaginaire, propre et coloré.
Il y a quand même un immense suspense: celui de savoir si la jeune Américaine jettera son dévolu sur Gabriel, le Frenchy, ou l'autre, le British, dont j'ai oublié le nom (oui, j'ai regardé cette série, je plaide coupable).
Allez, vivement la troisième saison d'Emily in Paris, cette série qu'on adore détester, ou qu'on déteste adorer. Dans les deux cas, ça marche.