Rebecca Dickson, une Ecossaise de 22 ans, se décrit comme une jeune femme extravertie et ouverte d'esprit. C'est donc tout naturellement qu'elle a envoyé son dossier de candidature à Bedbible, une entreprise américaine de «sexe éthique», rapporte le New York Post mercredi. Cette entreprise cherchait à engager quelqu'un pour regarder et analyser du porno.
«Bedbible est votre source privilégiée pour tout ce qui concerne le sexe et les jouets sexuels», peut-on lire sur leur site internet. Pour répondre à ce besoin, l'entreprise analyse les vidéos «classées X» sur les plateformes telles que Pornhub, afin de savoir ce qui marche, ou pas.
Parmi les 90 000 candidatures reçues, c'est l'Ecossaise qui a su convaincre l'entreprise qu'elle serait la bonne personne pour ce poste. Rebecca Dickson gagne 20 dollars de l'heure (environ 20 francs suisses), ce qui est plus que le salaire minimum aux Etats-Unis. Elle a déclaré au New York Post, quelques jours après avoir commencé son nouveau travail:
Dans le cadre de ce travail, la jeune femme doit recueillir des données à partir de clips vidéo, afin que Bedbible puisse compiler un «rapport approfondi sur les tendances et les statistiques du porno», rapporte le média américain. L'entreprise espère que cela permettra de mieux comprendre les préférences et les pratiques en ligne de la population concernée.
Sa première mission? Regarder les 100 vidéos les plus vues de Pornhub, en notant la durée de chaque clip, ainsi que les positions sexuelles qui y sont présentées.
Elle doit également noter la couleur des cheveux, les langues les plus parlées et le nombre d'orgasmes inclus dans la vidéo. La professionnelle du porno note également les fétichismes et les jeux de rôle.
Rebecca Dickson est plutôt (très) satisfaite. En effet, le poste étant à distance, elle peut travailler depuis son domicile ou ailleurs. Il paraît, toutefois, évident qu'elle évitera les lieux publics. Elle admet néanmoins qu'il y a une grande différence à regarder du porno pour son plaisir et pour le travail.
Mais, toutefois, qu'il n'y a aucune chance qu'elle démissionne de son poste. «Je peux sans soucis gérer ça», a-t-elle conclu. (sia)