Même après leur mort, on n'a pas fini de parler d'eux. Eux? Les plus célèbres jumeaux de la télévision française, les frères sur qui tout se disait et dont l'évolution physique a fini par prendre le pas comme sujet de discussion sur les diverses accusations dont ils ont fait l'objet depuis des années: Igor et Grichka Bogdanoff.
Décédés tous les deux du Covid-19 à six jours d'intervalle, respectivement le 28 décembre et le 3 janvier dernier, Grichka et Igor étaient accusés d'avoir été les chevilles ouvrières d'une opération d'escroquerie à l'encontre d'un riche propriétaire. L'homme, Cyrille Pien, était décrit par les jumeaux comme un ami intime, un troisième frère. Seulement, ils lui auraient retiré plus d'un million d'euros, en orchestrant une manipulation de cet individu dépressif et devenu très influençable.
Les Bogdanoff ont toujours nié. «Les 1,5 million d’euros versés en 18 mois, de début 2017 à juin 2018? Sa contribution, selon eux, à des projets tout ce qu’il y avait de plus concret», relate jeudi Le Parisien. Maintenant qu'ils sont morts, ils seront à jamais considérés comme innocents. «En début d’audience, Maîtres Edouard De Lamaze et Eric Morain, leurs avocats, remettront au président du tribunal les certificats de décès de leurs clients [...]. Les juges constateront l’extinction de l’action publique à leur encontre.»
Quant à Cyrille Pien, la victime, il s'est suicidé en 2018. Mais d'autres personnes que les jumeaux sont impliqués dans l'affaire, d'où l'ouverture du procès ce jeudi 20 janvier. «Pour la justice, Tanguy Ifoku, un proche des jumeaux, est de [ces personnes]-là», explique le journal français. «Le juge voit en lui "le parleur", en Grichka "le finaliseur", quand "Igor reste en retrait."» Ifoku conteste les fait qui lui sont reprochés. Pas de doute que les noms des frères Bogdanoff s'inviteront dans cette audience. La suite au prochain épisode.