
La ville californienne de San José veut contraindre les possesseurs d'armes à feu à prendre une assurance pour les dommages que leurs engins pourraient provoquer.Image: sda
Un texte de loi obligerait les propriétaires à s'acquitter d'une modeste taxe annuelle de 25 dollars (23 francs), destinée à financer des ONG luttant contre les violences liées aux armes.
26.01.2022, 05:2026.01.2022, 17:50
La ville californienne de San José veut contraindre les possesseurs d'armes à feu à prendre une assurance pour les dommages que leurs engins pourraient provoquer. Un décret a été examiné mardi en première lecture par le conseil municipal.
En parlant d'armes à feu:
Le but de cette loi n'est pas de limiter les achats d'armes à feu, mais les dégâts physiques qu'elles provoquent régulièrement, ainsi que le coût financier que cela entraîne pour la collectivité, expliquent les autorités municipales.
«Nous avons vu comment les assurances ont permis de réduire les décès sur la route au fil des décennies, par exemple avec des incitations financières pour promouvoir la prudence au volant et l'achat de voitures équipées d'airbags et de systèmes anti-blocage»
Sam Liccardo, le maire de San José, une ville d'un million d'habitants, la plus grande de Californie du nord.
40 000 morts par an
Les armes à feu sont courantes aux Etats-Unis, où environ 40% des adultes vivent dans un foyer possédant au moins une arme, d'après l'organisation Pew Research Center. Près de 23 millions d'armes à feu ont été vendues dans le pays en 2020, et 40 000 personnes environ sont tuées par balle chaque année (suicides compris).
Le conseil municipal de San José évalue à environ 40 millions de dollars (36,7 millions de francs) par an le coût des violences par arme à feu pour la ville (police, secours, enquêtes).
Le décret passera en seconde lecture le mois prochain et doit entrer en vigueur au mois d'août, s'il est adopté. (ats/jch)
Vadim Chichimarine, le sergent russe de 21 ans qui a tué un civil ukrainien d'une balle de kalachnikov en février dernier, a été reconnu coupable de crime de guerre et condamné à la prison à perpétuité. Au beau milieu d'un conflit sanglant où les pires atrocités ont été commises, c'est un criminel aux airs de petit gibier qui fait désormais «office d'exemple». Un paradoxe... pas si étonnant.
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