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Corée du Nord

Kim Yo-Jong, soeur du leader de la Corée du nord, menace les Etats-unis

La soeur de Kim Jong-un menace les Etats-unis

epa07407806 Kim Yo-jong, sister of North Korea's leader Kim Jong-un, attends wreath laying ceremony at the Ho Chi Minh Mausoleum in Hanoi, Vietnam, 02 March 2019. EPA/JORGE SILVA / POOL
Yo-jong, sœur du dirigeant Kim Jong-un, s’impose comme la véritable numéro 2 du dernier régime communiste dictatorial.Image: EPA REUTERS POOL
Kim Yo-Jong, «petite soeur de» mais pas seulement. Au fil des années, la soeur cadette du leader nord-coréen a su s'imposer comme une des personnalités les plus puissantes du régime.
16.03.2021, 02:5316.03.2021, 08:03
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La très influente soeur du leader nord-coréen Kim Jong-Un s'en est prise mardi à la Corée du Sud et aux Etats-Unis, alors que les nouveaux secrétaires américains à la Défense et aux Affaires étrangères entament une visite à Tokyo et Séoul. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken va également rencontrer le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Anchorage (Alaska), lors de ce même déplacement.

Les avertissements de Kim Yo Jong adviennent peu après le début de manoeuvres militaires conjointes entre les États-unis et la Corée du sud la semaine dernière. De quoi fâcher le régime du pays ermite.

«Si vous voulez dormir tranquille pendant les quatre ans à venir, vous feriez bien de ne rien entreprendre qui vous fasse perdre le sommeil»
Kim Yo Jong, en référence à la durée d'un mandat présidentiel américain

«Plus grand ennemi de la Corée du nord»

Déjà, à la veille de la prise de fonctions de Joe Biden, le 20 janvier, le 8e congrès du Parti du travail, qui s'est tenu à Pyongyang, a été l’occasion pour Kim Jong-un de poser les bases des relations qu'il comptent avoir avec les Etats-unis. «Plus grand ennemi de la Corée du nord», selon ses propos.

La Corée du nord, qui aurait préféré la réélection de Donald Trump, avec lequel Kim Jong-un entretenait une relation personnelle, n’a guère fait parler d’elle depuis le dynamitage en juin du bâtiment abritant le bureau de liaison inter-coréen à Kaesong (Corée du Nord). En raison des turbulences de la campagne présidentielle aux Etats-Unis et du chaos qui a suivi l’élection de Joe Biden, le régime nord-coréen a disparu des radars américains.

Mais depuis l’échec du sommet à Hanoï, en février 2019, Pyongyang s’est employé à renforcer son arsenal, comme en témoigne le missile intercontinental aux dimensions impressionnantes exhibé le 10 octobre 2020 lors de l’anniversaire de la fondation du Parti du travail. (afp/ga)

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