Une réalité accentuée par la pandémie, pointe un rapport de l'Organisation mondiale de la Santé. L'«âgisme» ce fléau mondial cible qui et avec quelles conséquences?
18.03.2021, 08:0118.03.2021, 15:45
Une personne sur deux, dans le monde, fait preuve d'«âgisme». Autrement dit, utilise l'âge de quelqu'un pour lui porter préjudice. Et ça marche dans les deux sens: les jeunes envers les anciens et vice-versa. En Europe, un tiers des individus, mais surtout les jeunes, dit avoir subi cette attitude. Ce sont les résultats du premier rapport mondial sur cette question publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres acteurs onusiens.
«La pandémie a montré la prévalence de l'âgisme»
Une responsable de l'OMS
La crise du Covid-19 a accentué les disparités en raison de l'âge dans l'accès aux soins ou aux infrastructures. C'est aussi le cas dans l'application des restrictions et autorisations qui vise les plus jeunes ou les plus âgés.
Quelles sont les conséquences de l'âgisme?
- Il est nuisible pour la santé et empêche l'approbation de politiques favorables à un vieillissement en bonne santé.
- Il peut agir en termes de discriminations à l'emploi.
- Les crimes perpétrés par les jeunes sont souvent considérés comme plus graves que les mêmes attribués à des délinquants plus âgés.
- Il accentue la pauvreté des plus âgés.
- Selon les estimations, les effets de l'«âgisme» coûtent jusqu'à plusieurs centaines de milliards de dollars à la société dans le monde.
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Qui sont les plus ciblés par l'âgisme?
- Les jeunes hommes moins éduqués ciblent plus facilement les personnes âgées.
- Les plus anciens son très exposés lorsqu'ils dépendent de soins.
- Les travailleurs les plus âgés qui œuvrent dans des branches comme la haute technologie sont très touchés.
- Il est largement plus élevé dans les pays pauvres ou à revenus intermédiaires.
- Les femmes sont victimes de manière disproportionnée des phénomènes listés ci-dessus.
Comment y faire face?
Pour y faire face, le rapport recommande des politiques anti-discrimination et des législations sur les droits humains, l'éducation sur cette question et la facilitation d'un dialogue entre individus d'âges différents. Il appelle à améliorer les données. Il demande également à tous les acteurs d’œuvrer pour diminuer ce problème. (jah/ats)
La nouvelle législation italienne sur l'utilisation de l'eau potable pour les douches va entraîner d'importants investissements dans les stations balnéaires. Les mises en garde contre le manque d'eau déclenchent un débat sur le sens de cette mesure.
Le gouvernement italien a édicté de nouvelles règles qui s'appliqueront à toutes les stations balnéaires payantes du pays à partir de l'été 2024. Celles-ci obligent les exploitants à proposer à leurs clients des douches alimentées par de l'eau potable. Actuellement, de nombreuses douches des 7173 établissements balnéaires sont uniquement reliées à des fontaines agréées dont la qualité de l'eau est régulièrement contrôlée en laboratoire.