Le régulateur américain de la sécurité automobile a ouvert 30 enquêtes sur des accidents de Tesla, étant liés à dix décès depuis 2016. Dans ces cas-là, le système avancé d'aide à la conduite – le fameux Autopilot de Tesla – est soupçonné d'avoir été utilisé.
La «National Highway Traffic Safety Administration» (NHTSA) avait déjà confirmé mener certaines enquêtes spécifiques sur les accidents de Tesla, mais n'avait pas encore diffusé une liste complète de tous les accidents ayant fait l'objet d'une enquête.
Le but de ces recherches était de découvrir dans combien de cas Autopilot – qui automatise certaines parties de la conduite, mais ne rend pas la voiture totalement autonome – était responsable de l'accident ou non.
Sur l'ensemble des 30 accidents analysés, l’agence a écarté la responsabilité de l’Autopilot dans seulement trois d’entre eux.
Après de nombreux accidents liés au pilotage automatique ces dernières années, le sujet s'était un peu tassé. Toutefois, il s'est regonflé depuis avril dernier. En effet, au Texas, un accident de Tesla avait alors tué deux hommes. La police avait déclaré qu'elle pensait que personne n'était au volant, rapporte le New York Post. Et c'est bien ce qui pose problème: la facilité avec laquelle la fonction Autopilot peut être activée sans que personne ne soit derrière le volant.
Le constructeur est bien conscient que ces accidents ternissent sa réputation. Aussi, il a mis en place un système, devant éviter qu'il soit si facile de lâcher le volant, en activant la caméra qui est au-dessus du rétroviseur intérieur des Model 3 et Model Y, explique Siècle Digital. Le but est de mesurer l’attention de ses conducteurs lorsque l’Autopilot est activé. Mais est-ce vraiment efficace? L'usage le démontrera.
La NHTSA a ouvert six autres enquêtes, rapporte Reuters, sur six autres accidents impliquant des systèmes d'aide à la conduite:
(jah)