Un retour de Trump sur Twitter? Pas de problème pour Elon Musk. Image: sda
Le chantre autoproclamé de la liberté d'expression, Elon Musk, s'est dit favorable à un retour de l'ancien président des Etats-Unis sur Twitter. Le réseau social qu'il est en train de racheter.
10.05.2022, 20:3611.05.2022, 06:24
Le retour du terrible Donald Trump serait-il acté? Le futur propriétaire du réseau social Twitter, Elon Musk, ne voit pas d'inconvénient à voir l'ancien président armer ses tweets prochainement.
Musk estime qu'il s'agissait d'une décision «moralement mauvaise» et «insensée». «Je pense que c'était une erreur, car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre», puisqu'il est maintenant sur son propre réseau social, a souligné l'entrepreneur lors d'une conférence organisée par le Financial Times.
Le 25 avril dernier, Donald Trump avait répondu qu'il «préférait rester sur son réseau Truth social», a-t-il expliqué à la chaîne Fox News. Pour le moment, l'ancien boss de la Maison Blanche exclut tout retour sur Twitter, optant pour sa propre plateforme.
«J'espère qu'Elon achètera Twitter parce qu'il fera des améliorations et c'est un gars bien, mais je reste sur Truth»
Donald Trump sur la chaîne Fox News
Elon Musk rebat les cartes du virtuel avec ce rachat
C'était le 8 janvier 2021 que Trump, alors suivi par près de 89 millions d'abonnés, avait été banni par les équipes de Twitter.
Avec l'arrivée de l'homme le plus riche au monde à la tête de l'empire Twitter, la société serait une entreprise privée, non cotée en Bourse, devenant un bastion de la liberté d'expression. Musk juge ce droit bafoué par une modération des contenus trop stricte. (ats/afp/svp)
Le président biélorusse a démenti mardi le chef du Kremlin sur la destination des suspects de l'attentat de Moscou, alors présentés par la Russie comme en fuite vers l'Ukraine. Professeur d'histoire internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève, Jussi Hanhimäki émet des hypothèses sur cette divergence exprimée publiquement.
Pourquoi Alexandre Loukachenko s'est-il permis de défier Vladimir Poutine, son allié? Le président russe n’avait aucunement évoqué jusqu'ici la Biélorussie comme destination première des auteurs présumés de l’attentat.
Jussi Hanhimäki: Il y a plusieurs hypothèses. Loukachenko est certes un allié de Poutine, et ce, depuis longtemps, mais il a aussi une opposition dans son pays, il est sous pression. Par ailleurs, passer pour un allié de Poutine n’a pas que des avantages, on s’en doute.