Ce lundi 16 mai marque un tournant dans la stratégie anti-Covid de nos voisins français. Le masque n'est désormais plus obligatoire dans les transports en commun. Il était encore imposé dans les métros, les bus, les trains, les avions et les taxis.
Le masque, grand marqueur de l'épidémie de Covid-19, était l'une des dernières mesures encore appliquées en France. Cette décision succède à celle de la fin du pass vaccinal qui imposait d'être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux comme les restaurants et les cinémas.
Au total, plus de 147 000 personnes sont décédées du Covid-19 en France, un pays où 79,3% de la population a été complètement vaccinée. L'arrivée des beaux jours a montré une diminution des contaminations et hospitalisations liées au Covid. Néanmoins, certains chercheurs mettent en garde contre un sentiment excessif de sécurité. Selon eux, la pandémie est sous contrôle, mais probablement pas terminée, notamment face à la menace d'un nouveau variant.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a également répété la semaine dernière que la pandémie n'était «pas terminée», que le port du masque restait «recommandé» et qu'il pourrait redevenir obligatoire si le contexte l'imposait.
Les pays voisins ont pour leur part déjà levé la majorité de leurs restrictions anti-Covid. Ne reste généralement que le port du masque dans certains lieux, comme en Espagne ou en Belgique – où le masque reste obligatoire dans les établissements de santé, les maisons de retraite et les transports.
C'est maintenant en Italie qu'il reste le plus répandu. En plus des lieux évoqués plus haut, l'Italie l'impose encore dans les cinémas, théâtres et salles de concert, les établissements scolaires, ainsi qu'au personnel des commerces et aux agents de l'administration qui sont au contact avec le public. (ats/sia)