Des tirs nocturnes de missiles imputés à Israël ont visé des «cibles» aux environs de Damas, capitale de la Syrie, a rapporté lundi Sana. La défense antiaérienne a été activée pour contrer cette «agression» et a «abattu la plupart» des missiles, a ajouté l'agence.
At the moment and captured with my camera! #Israel is bombing #Damascus, #Syria again!
— Tarek Akram Tawil (@TarekTawil21) February 14, 2021
During the past 40 days, at least one military aggression a week by #Israel on #Syria!#IsraeliCrimes pic.twitter.com/oACVa51WoJ
Peu après minuit, «l'ennemi israélien a mené une agression avec des salves de missiles tirés depuis le Golan syrien occupé et la Galilée», a rapporté l'agence de presse Sana, citant une source militaire. Ces bombardements visaient «des cibles aux environs de Damas», ajoute la même source sans plus de détails.
Depuis le déclenchement en 2011 de la guerre chez son voisin syrien, l'Etat hébreu y a mené des centaines de frappes contre des positions du pouvoir syrien et de ses alliés, les troupes iraniennes et les forces du Hezbollah libanais.
En février, Damas a accusé Israël d'avoir tiré des missiles sur le sud de son territoire. A la mi-janvier déjà, au moins 57 soldats et combattants pro-régime avaient été tués dans des raids visant la province de Deir Ezzor, dans l'extrême est de la Syrie, l'attaque la plus meurtrière jamais menée par l'Etat hébreu dans une Syrie en guerre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Israël déclare régulièrement qu'il ne permettra pas à la Syrie de devenir la tête de pont des forces iraniennes
Déclenchée en mars 2011 par la sanglante répression de manifestations en faveur de la démocratie, la guerre en Syrie s'est complexifiée au fil des ans avec l'implication de puissances étrangères et une multiplication des factions armées. Elle a fait plus de 387 000 morts et a entraîné le déplacement de millions de personnes. (ats/afp)