«Je ne vais m'épargner aucun effort pour le succès des Jeux de Tokyo», a déclaré Seiko Hashimoto juste après sa nomination qui intervient à cinq mois de l'ouverture prévue des Jeux Olympiques (JO). L'événement avait été reporté l'an dernier à cause de la pandémie de Covid-19.
Seiko Hashimoto est déjà ministre chargée des Jeux olympiques et de l'égalité hommes-femmes depuis septembre 2019, et membre de la Chambre haute du Parlement depuis 1995. Mais la nouvelle présidente des JO a surtout marqué le domaine du sport par son palmarès. Seiko Hashimoto a participé à sept Jeux olympiques, dont quatre JO d'hiver et trois JO d'été, dans les années 1980 et 1990 en tant que patineuse de vitesse et comme cycliste sur piste. Elle avait cueilli le bronze sur 1500 mètres en patinage de vitesse en 1992.
Une femme nommée à la tête du comité organisateur est selon La Presse une décision inédite au Japon puisqu’elles sont souvent exclues des conseils d’administration des entreprises et des postes de direction au sein du gouvernement.
Le Comité international olympique (CIO) a exprimé vouloir une présidence qui dispose d'une «compréhension profonde des principes» de la Charte olympique, à savoir l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion.
Seiko Hashimoto, athlète aguerrie, s'est dégagée comme la grande favorite pour succéder à Yoshiro Mori. Celui-ci a été poussé vers la sortie après avoir déclaré début février que les femmes parlaient trop longtemps durant les réunions, ce qu'il trouvait «embêtant».
Les propos de cet ancien Premier ministre japonais de 83 ans avaient été vivement condamnés, au Japon comme à l'étranger. Le Comité international olympique (CIO) avait tardivement jugé qu'ils étaient contraires aux valeurs de l'olympisme, notamment sur l'égalité des sexes, et des sponsors des JO avaient aussi mis la pression pour accélérer le départ de cet ancien ministre du Japon (2000-2001). (ats/afp/mndl)