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Législatives 2022

Le live des législatives françaises 2022

Législatives 2022

Participation en hausse ++ suspense pour le résultat

Le 12 juin et le 19 juin 2022, nos voisins français vont élire, en deux tours, les 577 députés qui siègeront à l'Assemblée nationale. Débats, polémiques et annonces, suivez ici les derniers rebondissements.
09.06.2022, 20:2919.06.2022, 19:07
Team watson
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  • Les élections législatives françaises se déroulent les 12 et 19 juin. Au total, 577 députés siègeront à l'Assemblée nationale.
  • Un casse-tête et un enjeu de taille: la majorité présente aura un poids décisif dans l'application, ou non, du programme proposé par le président Emmanuel Macron.
  • Toutes les gauches font bloc derrière sous un nouveau blase: Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale)
  • On vous expliquait aussi, ici, pourquoi la République En Marche a toutes les chances de triompher.
  • Le mouvement de Macron a d'ailleurs changé de nom pour l'occasion. Please welcome: Renaissance.
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17:49
Participation en hausse, suspense pour le résultat
La participation au second tour des élections législatives françaises est en légère hausse dimanche par rapport à 2017. Le suspense reste total pour savoir si Emmanuel Macron parviendra à conserver une majorité à l'Assemblée face à une gauche unie.

Alors qu'une partie du pays était toujours confrontée à une vague de chaleur inédite, le taux de participation en Métropole s'élevait à 38,11% à 17h00 selon le ministère de l'Intérieur. Elle est en baisse par rapport au premier tour il y a une semaine (39,42%) mais en progression par rapport au second tour en 2017, où elle atteignait 35,33% à la même heure.

Selon les premières estimations de trois instituts de sondage, l'abstention s'élèvera au final à 54%. Soit davantage qu'au premier tour (52,5%) mais moins qu'au second tour en 2017 où les Français avaient été 57,4% à déserter les urnes, un record depuis 1958. La mobilisation est un enjeu déterminant en ce week-end de grandes chaleurs.
17:09
38,11% de participation à 17h00
La participation au second tour des élections législatives atteignait 38,11% dimanche à 17h00 en métropole, selon le ministère de l'Intérieur. Ce chiffre est en baisse de 1,31% par rapport au premier tour, il y a une semaine, où elle s'établissait à 39,42 %.

La participation est en revanche en hausse par rapport au second tour des législatives de 2017 où elle atteignait 35,33% à la même heure.
12:04
18,99% de participation à midi
La participation s'élève à 18,99% à midi au second tour, en légère hausse par rapport au 1er tour.
11:27
Des ministres en danger
Alors que certains territoires d'outre-mer ont commencé à voter dès samedi, des ministres sont sous la menace.

C'est le cas notamment pour Amélie de Montchalin (Transition écologique), en grand danger dans l'Essonne, comme pour le patron d'En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini ou encore pour le ministre délégué à l'Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

Au total, ils sont quinze, en comptant la Première ministre Elisabeth Borne, sur la ligne de départ.
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Les bureaux de vote fermeront à 18h00 et 20h00 dans les grandes villes. Les premières estimations sont attendues à 20h00.
8:43
Les bureaux de vote ouvrent en métropole pour le second tour
Les bureaux de vote ouvrent en métropole pour le second tour des élections législatives.
Plus d'un
Bild: sda
8:42
Le président français Macron joue sa majorité au Parlement
Un peu plus de 48 millions de Français sont appelés aux urnes dimanche pour le second tour des élections législatives. L'issue du scrutin dessinera la marge de manoeuvre du président réélu Emmanuel Macron pour les cinq prochaines années face à une gauche unie.

De premiers résultats sont déjà tombés, les territoires français d'outre-mer ayant voté samedi. La secrétaire d'Etat chargée de la mer, Justine Benin, a été battue dans la 2e circonscription de Guadeloupe. Elle jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin.

L'exécutif avait en effet rappelé en amont du vote qu'en cas d'échec aux législatives, le ministre candidat devrait quitter le gouvernement conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Macron.
8:40
Les Français d'outre-mer ont commencé à voter
Les Français des territoires d'Outre-mer et de l'étranger ont commencé à voter samedi pour le second tour des élections législatives. Elles diront si la coalition présidentielle reste devant la gauche, si sa majorité est absolue et si la RN obtient un groupe.

St-Pierre-et-Miquelon a été le premier territoire d'Outre-mer à voter, à midi heure de Paris. Ont suivi la Guyane, les Antilles et aussi certains Français de l'étranger, notamment ceux en Amérique.
20:26
Plus de 170 économistes signent une tribune de soutien à la Nupes
Plus de 170 économistes, dont Thomas Piketty, Gabriel Zucman et Jacques Généreux, ont signé une tribune de soutien au programme économique de la Nupes, publiée jeudi sur le site internet du Journal du dimanche.

«Pour la première fois au XXIè siècle, la gauche en France est rassemblée pour mettre en oeuvre une rupture avec le néolibéralisme. Tournant le dos aux politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics et abîment les écosystèmes, la Nupes porte aux législatives un projet de transformation sociale et écologique», écrivent-ils, au moment où le camp présidentiel attaque la crédibilité économique de l'alliance de gauche.

«En tant qu'économistes nous savons que ce programme est ambitieux», ajoutent-ils, mais ils jugent nécessaire «une bifurcation» face à un «pouvoir macronien» qui «navigue à vue» avec une stratégie «injuste».

«Si une majorité macronienne est reconduite, les prochains mois seront très difficiles pour la majeure partie de la population. A l'inverse, une victoire de la Nupes apporterait immédiatement des avancées», estiment ces économistes, parmi lesquels figurent également Jézabel Couppey-Soubeyrand, Emmanuel Saez ou Lucas Chancel, citant le blocage des prix des produits de première nécessité, la hausse du Smic à 1500 euros ou encore la mise en place d'une allocation d'autonomie pour les jeunes.

Ils dénoncent en particulier la «politique de l'offre» qui conduit à «une catastrophe écologique, un envol des revenus des plus riches du fait de baisses d'impôts massives en leur faveur et une économie privée qui aspire de plus en plus de subventions publiques».

«En abordant les questions économiques sous l'angle de la satisfaction des besoins, le programme de la Nupes propose une autre voie», justifient-ils, défendant notamment la «remobilisation de la puissance publique» dans le respect de l'environnement voulue par l'alliance de gauche, en pleine dynamique dans les sondages.

Ils soutiennent ainsi la volonté de la Nupes d'«un recours accru au pôle public bancaire afin d'orienter la création monétaire et l'épargne des Français vers les besoins collectifs et se prémunir contre les effets déstabilisateurs des marchés financiers».
20:24
La réplique de Mélenchon
Suite au discours très critique d'Emmanuel Macron lors de son déplacement à Puycelsi (sud-ouest de la France), Jean-Luc Mélenchon a rapidement répondu.

La réplique du leader de la gauche radicale n'a pas tardé: «Ce n'est pas au président de mener la campagne législative», a déclaré Jean-Luc Mélenchon, regrettant «toutes sortes d'agressions inutiles» traduisant une «fébrilité».

Les Français doivent renouveler la totalité de l'Assemblée nationale, soit 577 députés, lors d'un scrutin majoritaire à deux tours, les 12 et 19 juin, un mois et demi après la réélection du président Macron le 24 avril face à Marine Le Pen.

Le principal enjeu est de savoir si Macron disposera d'une majorité relative ou absolue à l'Assemblée et le poids des oppositions notamment de gauche.
Or, selon les derniers sondages du premier tour dimanche, l'alliance de Mélenchon obtiendrait 28% des intentions de vote contre 27% pour le parti du président Macron et ses alliés, le parti de Marine Le Pen arrivant loin derrière en troisième position.
20:20
En campagne, Macron demande une majorité aux législatives
A trois jours du premier tour des élections législatives en France, le président Emmanuel Macron a appelé jeudi les Français à lui donner «une majorité forte et claire» en renvoyant dos-à-dos la gauche radicale et l'extrême droite.

Sans les nommer expressément, Emmanuel Macron s'en est pris au chef de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, et la candidate d'extrême droite, Marine Le Pen, qui veulent, selon lui, notamment «revenir sur les alliances qui comme l'Otan assurent la sécurité collective et protègent les peuples» au moment «où je parle avec la Russie qui massacre les civils en Ukraine».

«Les extrêmes aujourd'hui proposent d'ajouter de la crise à la crise en revenant sur les grands choix historiques de notre nation», a lancé le chef de l'Etat français, dramatisant l'enjeu du scrutin depuis Puycelsi, un petit village rural dans le sud-ouest de la France.

Il a aussi dénoncé leur volonté de «remettre en cause l'Europe, elle qui nous a protégés pendant le Covid, l'Europe sans laquelle nous n'aurions pas eu de vaccin».

Le discours de Macron a sonné comme un appel à la mobilisation, au moment où une alliance de partis de gauche sous la houlette de Jean-Luc Mélenchon pourrait menacer la majorité absolue du parti d'Emmanuel Macron et ses alliés centristes à l'Assemblée nationale.

L'absence d'une telle majorité compliquerait le chemin des réformes que le président souhaite entreprendre pour son second mandat, sur les retraites notamment.

Renvoyant dos-à-dos la gauche et l'extrême droite, il a estimé qu'elles représentaient «le désordre» pour la France et dit vouloir «alerter les Français sur l'importance du choix» lors de ces législatives.

«Rien ne serait plus dangereux que d'ajouter au désordre mondial un désordre français que proposent les extrêmes», a-t-il dit, en critiquant aussi leurs projets économiques.
7:28
Le gouvernement sera annoncé vendredi après-midi
La composition du nouveau gouvernement dirigé par Elisabeth Borne sera annoncée vendredi après-midi et le premier Conseil des ministres se tiendra lundi, a annoncé l'Elysée.

Le gouvernement sera ainsi formé quatre jours après la nomination comme Première ministre d'Elisabeth Borne, qui avait affirmé jeudi sa volonté d'avoir «la meilleure équipe».

Le gouvernement se réunira lundi, près d'un mois après la réélection du chef de l'Etat, le 24 avril, avec 58,55% des suffrages, face à Marine Le Pen (RN), et à trois semaines du premier tour des législatives des 12 et 19 juin.

D'ici lundi, se dérouleront les cérémonies de passation de pouvoir dans les ministères entre les sortants et les nouveaux arrivants.

«Évidemment on n'est pas en train de traîner. Je peux vous assurer qu'on y travaille très étroitement», a déclaré jeudi Elisabeth Borne, pressée par les journalistes sur l'attente du nouveau gouvernement lors de son premier déplacement, aux Mureaux (Yvelines).

Egalement interpellé sur les délais, Emmanuel Macron a pour sa part souligné que la formation d'un gouvernement nécessitait «du temps, des échanges de fond (...) donc autant de temps qu'utile et nécessaire».

Pour le préparer, Elisabeth Borne s'est rendue à plusieurs reprises à l'Elysée, a consulté les ex-Premiers ministres Edouard Philippe et Bernard Cazeneuve (ex-PS), ainsi que des responsables politiques et les partenaires sociaux.

Marine Le Pen a jugé jeudi sur BFMTV «particulièrement anormale» l'absence de gouvernement «lorsque l'on connaît la situation quotidienne des Français», confrontés à l'impact de l'inflation.
12:57
Aurélien Rousseau nommé directeur de cabinet de la Première ministre
L'ancien directeur général de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, Aurélien Rousseau, a été nommé mardi directeur de cabinet de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il annoncé sur Twitter.



Ce haut fonctionnaire, venu de la gauche, est âgé de 45 ans. Ancien professeur d'histoire-géo à Bondy (Seine-Saint-Denis), énarque et conseiller d'Etat, Aurélien Rousseau avait été directeur adjoint de cabinet des Premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, de 2015 à 2017, avant d'être nommé directeur général de l'ARS Ile-de-France en 2018.

Premier acte fort du second quinquennat, Elisabeth Borne a été nommée lundi Première ministre par Emmanuel Macron, deux heures après la démission de Jean Castex.

La nouvelle locataire de Matignon doit choisir une nouvelle équipe gouvernementale «resserrée», selon son entourage, alors que la nomination d'éventuels secrétaires d'Etat est attendue dans un deuxième temps, probablement après les législatives de juin.

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