Une marche des fiertés à Paris, en France.Image: sda
Plus de 600 représentants LGBTQ participent à une conférence mondiale organisée cette semaine près de Los Angeles, avec un accent particulier sur la jeunesse.
04.05.2022, 04:3104.05.2022, 07:07
Les membres de la communauté LGBTQ sont confrontés partout dans le monde à une recrudescence d'actes hostiles les prenant pour cible, ont averti des militants et responsables d'associations de plus de 100 pays. Ils sont retrouvés cette semaine en Californie.
«La communauté LGBTQ a toujours subi un niveau très élevé de violence et de discrimination. Mais ces dernières années, on a assisté à une nette résurgence des discours attaquant la théorie du genre, qui visent à priver les LGBTQ des droits fondamentaux qu'ils méritent.»
Julia Ehrt, directrice de l'association internationale des personnes lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles, trans et intersexuées (ILGA World)
«Nous nous battons pour les droits des queers dans le monde entier, mais les droits des jeunes queers ont été particulièrement attaqués»
Martin Karadzhov, qui préside le comité d'ILGA World pour la jeunesse
Restrictions
«De nombreux militants LGBTQI travaillent dans des conditions extrêmes d'oppression, d'isolement et de violence»
Jessica Stern, envoyée spéciale du Département d'Etat américain pour la défense des droits de la communauté LGBTQI
Pour Brian Wenke, du projet éducatif «It Gets Better» basé à Los Angeles, la conférence arrive à point nommé pour les jeunes queers aux Etats-Unis.
«Rien que cette année, plus de 300 projets de lois dans 36 Etats» ont été déposés concernant les LGBTQ, «allant des restrictions sur les compétitions sportives aux textes 'don't say gay'», qui interdisent d'évoquer à l'école les questions d'orientation sexuelle, dit ce militant. (ats/jch)
Un peu moins de deux heures après que le «Flixbus» à un étage a quitté Berlin à destination de Zurich, le bus est sorti de la route pour une raison inconnue, a traversé la voie verte et s'est renversé sur le côté.
Une enquête a été ouverte sur le chauffeur du bus après l'accident qui a fait quatre morts et 35 blessés mercredi en Allemagne. Aucun ressortissant suisse ne figure parmi les victimes, a annoncé jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), citant des informations des autorités allemandes.