Les secours ont retrouvé lundi l'épave de l'avion de passagers disparu au Népal, a annoncé un responsable militaire. Il n'a pas donné de détails sur les 22 personnes, dont deux Allemands, qui se trouvaient à bord.
Une photo partagée par le responsable sur Twitter montre des débris d'avion éparpillés sur le flanc d'une montagne. Le numéro d'immatriculation 9N-AET est clairement visible sur ce qui semblait être un morceau d'aile. Les opérations de recherche ont repris lundi matin après avoir été interrompues dimanche à la tombée de la nuit.
Le porte-parole de l'armée a précisé que le site du crash se trouvait dans une zone appelée Sanosware, à Thasang, dans la région de Mustang.
Avant la découverte de l'épave, Dev Raj Subedi, porte-parole de l'aéroport de Pokhara, avait indiqué à l'AFP que les hélicoptères et les militaires au sol avaient concentré lundi matin leurs recherches sur un site potentiel.
Le responsable a également indiqué que les recherches avaient suivi les signaux GPS, mobiles et satellites jusqu'à l'endroit où s'est écrasé l'appareil.
Le bimoteur Twin Otter avait décollé de la ville de Pokhara (centre-ouest du Népal) dimanche à 09h55 (06h10 en Suisse), avant de perdre le contact radio.
Jomsom, connue comme un point de départ pour les randonneurs dans l'Himalaya, est à 20 minutes de vol de Pokhara, deuxième ville du pays, à 200 km à l'ouest de la capitale Katmandou.
Les secouristes ont exploré, sans succès, tout au long de la journée de dimanche cette région montagneuse très difficile d'accès dans l'ouest du Népal, à pied et en hélicoptère.
Tara Air est une filiale de Yeti Airlines, une compagnie intérieure privée qui dessert de nombreuses régions reculées du Népal. L'aviation népalaise a connu un véritable essor ces dernières années, transportant des touristes, des marcheurs et des alpinistes, ainsi que des marchandises, dans des endroits éloignés et difficiles d'accès par voie routière.
Le Népal, pays pauvre de l'Himalaya, affiche un piètre bilan en matière de sécurité aérienne, en raison d'une formation des pilotes et d'une maintenance insuffisantes. L'Union européenne a interdit à toutes les compagnies aériennes népalaises l'accès à son espace aérien pour des raisons de sécurité. (ats/jch)